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05 avril 2014

bam !

j'ai, depuis quelques années, en tête cette éventuelle disparition subite des gens que j'aime.

je ne vis pas avec ça en permanence en tête, mais presque. c'est en filigrane de tout ce que je fais, dis, de cette vie en trépignation incessante, de ce bouillonnement insatiable... peur de ne pas assez profiter de ceux qui m'entourent, de ce qui m'entoure, comme si tout cela pouvait disparaître soudainement.

mais, jusqu'à ce que cette voiture vienne percuter mon corps, je n'ai, il me semble, pas pensé que je pouvais disparaître.

que cela pouvait s'arrêter, pas seulement "à cause" de la disparition des autres, mais aussi à cause d ema disparition.

penser à toute vitesse qu'on n'aurait pas pu rendre le conte pour Winnie, le texte pour Hachette, le cours sur la communication environnementale, pas pu finir le recueil pour Quadrature et pas pu embrasser mes petits une ultime fois, pas refait Marseille-Cassis, pas découvert la plongée à haute dose, pas fait de la boxe, laissé mes élèves en plan, mes amis aussi...

un départ en plein chantier.

d'un coup.

crac.

tout en plan.

tout à finir.

et hop. tout s'arrête.

je réalise qu'il faut que je termine au maximum tous ces projets en attente, que j'écrive tous ces textes qui gémissent d'impatience dans ma tête... parce que demain, peut-être si une autre voiture me percute, ce sera la dernière fois..

07:31 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)

Salon de Cadenet

c'est aujourd'hui et pour deux jours, entre partages, ateliers et dédicaces...

sous le ciel de Provence (pour le soleil, il faudra attendre un peu...) !

allors, passez nous voir !

Photo : est prête pour demain matin en vue de deux jours de partages... (vernis "Vendetta" de Chanel posé, kamishibaïs préparés...)