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23 septembre 2014

vague... à l'âme

laisser passer, laisser partir, laisser vivre, ne rien retenir, ne rien garder, lâcher prise, accepter, se laisser aller...

ne plus attendre, ne plus espérer, ne plus rêver, fermer les yeux et se laisser emporter... où l'écume le voudra...

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Angus & Julia

c'est le dernier opus des frangins Stone, il passe en boucle dans ma voiture...

grizzly bear

23:43 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

love-story II

sa mère l'avait avertie, les yeux gonflés de larmes, elle qui venait de perdre son mari, l'homme de sa vie, le seul, l'unique : ne lui fait pas de mal, une femme on doit en prendre soin.

mais Olivier n'avait pas tenu longtemps.

il avait fini par tout dire à Catherine qui s'était effondrée, l'interrogeant bruyamment entre deux sanglots : qu'allait-elle devenir, elle, sans lui ?

si c'était de l'argent qu'elle voulait, il lui en donnerait, mais enfin quoi, ils n'avaient pas eu d'enfants ensemble, preuve évidente du désert qui avait été celui de leur vie partagée, et elle venait d'une excellente famille, avait un bon job, n'était nullement en difficulté financière.

- je te parle de ma solitude, ma détresse, la fin de notre amour ! avait-elle hurlé, pas de fric ! tu ne te rends pas compte qu'un mariage n'est pas juste une histoire de compte en banque commun ?

non, il ne s'en rendait pas compte en effet, lui qui rêvait déjà de sa liberté pour épouser Anne, même si tout cela était déraisonnable.

Olivier était, au collège, le prof de sport des jumelles d'Anne et de Marc, la troisième fillette allait faire son entrée dans l'antre collégienne dans une année.

oui, Anne avait trois filles, trois adorables princesses qu'Olivier adorait déjà.

là encore, sa famille l'avait mis en garde : pas question de prendre la place d'un père qui était très présent, très attentionné envers ses gamines.

Olivier ne le voulait pas, mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer cette nouvelle vie de famille lui qui n'avait vécu que le duo, silencieux et aride avec Catherine.

Anne avait parlé à Marc, ils étaient désormais libres de s'aimer vraiment,  de s'aimer physiquement, de s'aimer passionnément.

et justement, ce soir, Olivier avait rendez-vous avec la directrice de l'école qui faisait face au collège, celle qu'il avait rencontrée lors de réunions professionnelles, et aussi parce qu'il était le prof de ses filles : Anne.