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24 septembre 2014

love-story III

Olivier avait aimé la douceur de sa peau, la fougue de ses baisers, la candeur de ses envies, lui qui n'avait partagé avec Catherine que du conventionnel. avec Anne, il vivait le vrai, le fort, le pulsionnel.

cette femme était un bienfait pour lui et désormais il n'avait plus aucune culpabilité.

Catherine avait bien essayé l'apitoiement, les menaces, les larmes, puis les insultes.

mais elle n'était pas morte.

Olivier aimait Anne, plus que quiconque au monde, il venait de mettre un pied dans un royaume enchanté et rien ni personne ne le ferait revenir en arrière.

Marc avait quitté le domicile, la tête basse, emportant le strict minimum, se réfugiant dans une chambre d'hôtel les premiers temps.

Anne le savait fragile mais elle ne s'inquiétait pas. comme Catherine, il saurait rebondir. il était un père merveilleux, elle ne doutait pas qu'une autre femme lui donnerait sa chance.

elle, elle n'avait pas réussi à sortir cet homme au passé douloureux de son abîme, elle n'avait pas eu les épaules assez larges pour le porter encore, l'encourager, écouter ses jérémiades, affronter ses yeux de chien battu tous les jours en face d'elle.

Olivier était un homme vivant, pétillant, c'était un sportif, issu de bonne famille, c'était un homme cultivé, un homme de bien, un homme tout simplement.

et Anne pensait qu'elle méritait bien, à cette heure-là de sa vie de partager sa vie avec quelqu'un qui, enfin, prendrait soin d'elle.

elle avait été là pour Marc durant toutes ces années, puis quand les filles étaient arrivées, elle était restée vigilante au confort et au bonheur de tous les quatre. mais elle ? qui avait pris soin d'elle ? qui avait veillé à son bonheur ?

Heureusement, Olivier avait croisé sa route, elle n'avait nulle intention de le laisser filer, quel que soit le prix à payer.

les lendemains qui chantent..

il y a eu les Jean, les moi et les autres...

il y a eu mai 1981 et puis 1988... il y a eu toutes ces années, ces épopées, ces démarches, nos convictions, nos sincérités..

alors ce film est juste un cadeau... photos d'archives, souvenirs à retardement, des dates, des évènements...

je le redis ce film est un cadeau...

je vous assure que toutes les générations après moi, dans ma fratrie, verront ce film...

parce que si je dois trouver ce qui me définit... on y est... en plein dans le mille..

 

22:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)