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09 octobre 2014

love-story VII

quand Anne était entrée dans le garage, elle avait senti de suite senti que quelque chose n'allait pas.

Marc avait dit qu'il viendrait prendre ses affaires cet après-midi alors qu'elle était à l'école, les filles aussi, afin de leur épargner le spectacle désoeuvré de son départ, des cartons qu'il bouclait, de ses valises dans le couloir qui s'entassaient, malheureuses et gonflées de cette peine d'un échec enfin avoué.

Marc n'avait pas fait de scène quand elle lui avait appris son désir de mettre un terme à leurs années de couple qui s'était étiolé, de couple qui faisait semblant d'en être un mais qui se cachait derrière le masque de la bienséance.

Anne avait expliqué son envie de vivre, de vibrer, d'être à nouveau heureuse pleinement.

d'ailleurs, non, elle n'avait pas dit "heureuse à nouveau", elle avait lancé, provocante "heureuse, enfin !".

Marc ne s'était jamais senti doué pour ces choses de l'amour, lui qui avait vécu de foyer en foyer, abandonné par une mère qui ne s'en sortait pas et un père lâche qu'il n'avait jamais vu.

Marc avait connu le manque, l'absence, l'attente, l'espoir d'un peu de chaleur pour lui gonfler le coeur...Il ne voulait pas revivre ça. Mais il n'avait pas fait de scènes. Il s'était juste effondré dans ses bras, sanglotant comme un enfant pendant de longues minutes et il avait ajouté :

- eh bien, soit, si c'est ce que tu veux, je ne peux rien y faire.

puis, il s'était levé, chancelant et avait rejoint la porte, comme un homme ivre l'aurait fait, hésitant à chaque pas, manquant tomber et se rattrapant aux meubles qui se trouvaient sur son chemin.

- laisse-moi juste le temps de trouver un appart et je reviendrai prendre mes affaires.

il avait fini la journée à l'hôtel, incapable de manger, de penser, de respirer normalement.

il n'était plus qu'un zombi.

poèmes Pierre Emmanuel

aujourd'hui touche à sa fin (presque) les ateliers autour de Pierre Emmanuel avec les CM1 de l'école de Saint-Etienne du Grès.

voilà les deux poèmes écrits et quelques cartes sur lesquelles on écrira le poème...

Comme un tsunami

Tempête et frayeur dans l'océan
Je sens les vagues de sable piquant
Comme les épines sur le dos des oursins
Les enfants plongent pour voir les sous-marins
Le pêcheur lance dans l'eau son hameçon
Ce soir, brochettes de poissons : thon et espadon
dans le fond, les hippocampes sont des chevaux
Qui nagent après les bateaux
Au loin on aperçoit le grand phare
Qui illumine les tétards dans la mare

 

 

Déclaration bizarre

Quand je t'aperçois, je pleure
Tu as tant de valeur dans mon coeur
Les mots se révèlent dans ma bouche
Et tes yeux bleus d'amoureux me touchent
Je ne vois que toi dans le miroir
J'ai trouvé une passoire dans le long couloir noir
Le saucisson traine dans le sac de bonbons
Je prends toutes mes illusions à l'horizon
Ton visage se réveille comme une tortue dans la mer
Et tes prunelles se reflètent dans le désert.

 

forêt enchantée

aujourd'hui c'est le 9 octobre et le recueil des "100 histoires de le forêt enchantée" est paru...

un nouveau recueil grâce auquel je vais animer un atelier d'écriture et de création graphique à la bibliothèque de Saint-Etienne du Grès, durant les prochaines vacances...

de quoi frissonner de plaisir...