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10 mars 2015

les femmes, ces audacieuses...

"Une centaine d’Iraniennes ont posté des photos d’elles sans le voile obligatoire, dans une campagne sur Facebook pour plus de libertés sociales, s’attirant le soutien de dizaines de milliers de personnes.

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Cette initiative sur la page « Libertés furtives des femmes en Iran« , a été créée il y a dix jours avec l’espoir d’initier un débat sur la possibilité pour les Iraniennes de choisir de porter ou non un foulard pour se couvrir les cheveux.

Cela n’a pas pour encore provoqué des réactions du régime islamique iranien qui dit craindre que les citoyens ne délaissent les valeurs islamiques pour se tourner vers un mode de vie plus occidental.

La loi islamique, en vigueur en Iran depuis la révolution de 1979, oblige les femmes à porter des vêtements amples ainsi qu’un hijab, un voile couvrant les cheveux.

Plus de 100 photos de femmes posant sans voile à la campagne, à la mer, et même dans la ville ont déjà été postées sur la page Facebook qui a reçu 150.000 « j’aime ».

« Moi en train de commettre un crime », a écrit une jeune femme, foulard posé sur ses épaules, qui a posté une image d’elle assise sur une route dans une forêt du nord de l’Iran. « Dans le secret mais en paix absolue », indique-t-elle en légende.

Une autre photo montre une grand-mère, une mère et sa fille, toutes trois portant des lunettes de soleil, sur un trottoir. « Trois générations obtiennent la liberté au coin d’une rue », est-il écrit sous la photo. « En espérant qu’un jour viendra où la prochaine génération pourra exercer ce droit le plus basique, avant que ses cheveux ne deviennent gris ».

Pendant plus de dix ans, le sujet du voile a été l’objet de vifs débats au sein du pouvoir, et les femmes tentent régulièrement de repousser les limites de l’interdit.

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Une unité de la police est chargée de vérifier dans la rue que les femmes respectent le code vestimentaire, n’hésitant pas à infliger des amendes ou même à arrêter les contrevenantes.

Mais le président Hassan Rohani, un modéré élu en juin 2013, a demandé en octobre à cette unité de faire preuve de tolérance au sujet du hijab.

En avril, il a admis qu’il existait encore beaucoup « d’insuffisances dans les droits des femmes ». « L’injustice et la violence contre les femmes doivent cesser », a-t-il plaidé. « Selon les règles islamiques, l’homme n’est pas le premier sexe ni la femme le second sexe, (…) les femmes sont aux côtés des hommes et les deux sont égaux ».

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Il a souligné cependant que l’Iran n’avait pas « besoin de suivre le modèle de l’Occident pour les femmes iraniennes ».

Selon les organisations de défense des droits de l’Homme, les femmes sont victimes de discriminations notamment en matière de mariage, de divorce et d’héritage. Une femme ne peut quitter le pays seule sans la permission écrite d’un membre masculin de sa famille et le témoignage d’une femme devant un tribunal équivaut à la moitié de celui d’un homme.

Début mai, des milliers de religieux conservateurs ont manifesté à Téhéran pour dénoncer le non-respect, selon eux, du code vestimentaire strict imposé aux femmes dans le pays."

21:12 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Mitaka

je ne peux penser à cet endroit sans défaillir de plaisir...

aller visiter le musée Ghibli, oui, je sais pour certains, ça parait sans intérêt mais pour moi ça veut dire beaucoup...

aller visiter le musée Ghibli à Mitaka, c'est comme un rêve éveillé.. hummmmm !

21:10 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

uppercut

petite discussion matutinale dans la cuisine avec l'internénette numbertwo, sur le grand fait de l'actualité du jour :

- eh mais Alexis Vastine, je connaissais...

- ah bon ? et il était quoi ?

- un vrai BG... non, je blague, il faisait de la boxe !

ah ouais quand même, elle le connaissait..

moi, c'était plutôt les filles que je connaissais. Camille et bien entendu Florence.

- attends, je vais te trouver une photo tu verras, il était vraiment beau gosse (je traduis BG pour les "vieux")...

de fait, il l'était...

beau gosse.

alors avant qu'elle ne file prendre le bus pour le lycée, on s'est serrées fort avec mille mots d'amour, neuf cents de plus que d'habitude car d'ordinaire on se limite à cent, pour ne pas oublier à quel point il est précieux d'être avec ceux qu'on aime et de le leur dire, et arrivée au lycée, elle m'a écrit pour me redire son amour et que le bus n'avait eu aucun accident.

je me suis dit que ce serait délicieux de ne jamais oublier tous les jours ce rituel d'au revoir, pour être certaine quoi qu'il arrive, d'avoir offert les mots qu'on garde en soi. qui renaissent chaque jour. et parfois restent au-dedans.

19:21 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)