Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 novembre 2015

il nous restera ça...

on voulait faire une famille...

18:15 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

prix Médicis

Nathalie Azoulai remporte prix Médicis 2015 avec son roman "Titus n'aimait pas Bérénice"

"Comme son titre l'indique un peu, «Titus n'aimait pas Bérénice» tourne très clairement autour de Racine et de sa terrible vision des passions. Il commence comme l'éternelle histoire d'une femme (nommée Bérénice) qui vient d'être quittée par l'homme qu'elle aime (nommé Titus). Elle trouve alors de quoi se consoler dans les vers et la vie de l'auteur de «Bérénice» (1670), cette tragédie en cinq actes particulièrement épurée, qui présente la singularité de mobiliser essentiellement des passions nobles. 

L'héroïne du roman se récite ainsi de fameux tubes comme «Captive, toujours captive, importune à moi-même» ou «Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire.» Elle doit même avoir tendance à en gaver son entourage, puisqu'elle se sent obligée, «pour contrebalancer le sérieux que ses citations provoquent quand elle les jette dans la conversation», de lâcher que «Racine, c'est le supermarché de l'amour»

Mais cette homéopathie-là n'a qu'un temps. Au bout d'une dizaine de pages, la Bérénice de Nathalie Azoulai se prescrit donc un traitement de choc, en se lançant dans le récit biographique de son tragédien de chevet: 

C'est un défi plein de dépit. C'est un pari. Si elle comprend comment ce bourgeois de province a pu écrire des vers aussi poignant sur l'amour des femmes, alors elle comprendra pourquoi Titus l'a quittée.»

Ce récit biographique, qui nous fait croiser Molière, de séduisantes comédiennes et quelques courtisans du roi Louis XIV, compose alors 90% du roman, rédigé au présent et à coups de phrases courtes qui s'interrogent sur la manière dont on devient aussi génial que Racine. Il n'est pas dit que Nathalie Azoulai mette au passage le doigt sur la formule magique, mais comment lui en vouloir ? "

 

Nathalie Azoulay Titus Bérénice

 

harcèlement

jeudi 5 novembre c'était la 1re journée pour dire "non" au harcèlement à l'école.

sujet préoccupant, de plus en plus, et qu'il est nécessaire de montrer du doigt pour mieux réfléchir au phénomène et l'endiguer.

jeudi 5 novembre j'assistais à un colloque sur la parentalité et débattais sur la modification de la structure du foyer depuis 50 ans et du coup, modification de la place de l'enfant dans ledit foyer.

les enfant sont de plus en plus intelligents, disait Mustapha Elmiri, maître de conférence en sociologie, ils rationnalisent.

on n'impose plus une autorité à l'aveugle comme nos parents ou grand-parents l'ont vécu, mais on explique, on tergiverse, on négocie pour obtenir une sorte d'obéissance qui est en fait une obtempération volontaire, suite à une compréhension décidée des ordres consignes données.

nos enfants veulent qu'on leur donne en exemple les valeurs que l'on prône et ne demande plus juste une explication, mais également un modèle d'une conduite à tenir.

well, well, well...

avez-vous ces adultes dans la sphère publique ?

qui s'insultent, se dénoncent, se harcèlent ?

qu'a fait Valérie Trieveler en étalant sur la place publique l'intimité d'une histoire, si ce n'est nuire, harceler, détruire ?

que font les émissions de téléréalité qui donnent en pâture la vie des gens pour mieux s'en moquer, s'en délecter, les rouler dans la honte ?

que font nos politiques qui s'écoutent, se pistent, se pressent de tout rapporter à la presse et donc à la population heureuse de se repaître de ces nouveaux faits divers ?

nos enfants rationnalisent de plus en plus et nous demandent d'être les modèles ?

eh bien, sans faire de raccourci bateau et stérile, on ne doit pas chercher bien loin pourquoi soudain ils se sont mis à se harceler entre eux...

on a bien bossé, il n'y a pas à dire...

 

 

18:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)