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24 octobre 2016

mal de pierres

ce film est une merveille.

le genre de film qui vous laisse scotché, collé à votre siège, incapable du moindre mouvement quand la dernière scène se termine.

je suis restée KO, sidérée.

Marion Cotillard y est époustouflante.

mal de pierres.



21:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

hammam solaire

en ce moment, je vous abreuve d'expériences et posts "écolos" mais je préfère cela au contexte politique d'élections présidentielles qui nous noie.

voilà donc un bien chouette projet qui a vu le jour, et mon côté "envie de bien-être" est touché, bien entendu... (ça mériterait même que j'aille vérifier en vrai, tiens !)

Un hammam solaire au Maroc
L'utilisation massive des palmes et des arbres des oasis pour le chauffage de l'eau représente un risque important pour la sauvegarde de ces sites.

La construction d'un hammam communautaire exploitant l'énergie solaire va contribuer à protéger la palmeraie de l'une des communes de la région de Guelmin Es Smara, au sud du Maroc.

Au Sahara, les oasis sont sources de vie. C'est là que s'installent les populations et que les activités économiques et touristiques se développent. La survie de la faune et de la flore locales en dépend également.

Ces oasis sont pourtant menacées, notamment par l'utilisation du bois des palmiers pour chauffer l'eau et l'amener à la température requise pour les bains traditionnels. Une pratique courante, faute d'autres solutions.

A Tighmert, village qui dépend de la commune d'Asrir dans le Sud du Maroc, la préservation de la palmeraie est devenue une priorité, dans le cadre d'un projet qui allie respect de l'environnement et soutien aux populations locales. Irrigation, écoles, chantiers de voierie, travaux sur les cultures...

Depuis de nombreuses années, l'association Qafila multiplie les actions culturelles, sociales et environnementales dans cette région. Aujourd'hui, elle construit un hammam communautaire.

En privilégiant l'énergie solaire, elle va réduire considérablement les prélèvements de bois de feu auxquels sont contraints les 200 familles résidentes de la palmeraie.

Moins loin, moins cher et plus respectueux de l'environnement

Avec ce hammam installé sur place, les habitants du village n'auront plus à chauffer l'eau pour le bain. Ils ne dépenseront plus des sommes importantes pour payer le transport vers les hammams les plus proches.

Les 260 élèves internes du lycée de la région pourront également y avoir accès, leur internat étant dépourvu de douches.

Les bénéfices tirés de la fréquentation du hammam seront réinvestis pour développer d'autres activités de protection de l'environnement.

En outre, cette construction servira de test pour dupliquer l'utilisation de chaudières améliorées et de l'énergie solaire dans cette région désertique.

Le budget du projet, soutenu par les acteurs et pouvoirs publics locaux, est en partie couvert par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

La Fondation Veolia participe pour sa part au financement du puits, des plaques solaires et des installations de réutilisation de l'eau. Afin de recréer une oasis... vraiment verte.

CO2 mon non-amour

voilà ce qu'on peut lire dans Le Monde et alors que la Cop22 se rapproche, ça fait mal..

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La teneur moyenne de CO2 a franchi un record symbolique en 2015

« Le niveau de 400 ppm de CO2 a déjà été atteint à certains endroits et durant certains mois de l’année, mais jamais encore à l’échelle du globe et pour une année entière », selon l’Organisation météorologique mondiale.

L’air n’a jamais été aussi pollué par le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, qu’en 2015, avec une teneur moyenne dans l’atmosphère de 400 parties par million (ppm), un seuil record symbolique, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

« Le niveau de 400 ppm de CO2 a déjà été atteint à certains endroits et durant certains mois de l’année, mais jamais encore à l’échelle du globe et pour une année entière », a ajouté l’OMM, lundi 24 octobre, dans son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre pour 2015. Pour cette agence de l’Organisation des Nations unies, le CO2 est « le problème numéro un », car il reste « pendant des milliers d’années dans l’atmosphère et encore plus longtemps dans les océans ».

Ce bulletin a été publié avant les négociations sur le changement climatique, qui se dérouleront à Marrakech, au Maroc, du 7 au 18 novembre. Cette publication a pour but de « fournir des éléments scientifiques aux décideurs, sur lesquels ils peuvent s’appuyer ».

 

Un seuil qui risque de se maintenir

Concernant le CO2, la teneur moyenne dans l’atmosphère qui était prévue pour 2015 était de 399,4, en hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014, selon le rapport annuel sur l’état du climat « State of Climate », auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier.

Cette tendance à la hausse se poursuivra en 2016, assure l’OMM, sur la base des informations de la plus ancienne station de surveillance des gaz à effet de serre, située à Mauna Loa (Hawaï). Selon cette station de surveillance, les concentrations de CO2 « demeureraient supérieures à 400 ppm pour toute l’année 2016 et ne redescendraient pas en dessous de ce seuil pour les nombreuses générations à venir ».

« Avec la signature de l’accord de Paris sur le climat, l’année 2015 a marqué l’avènement d’une ère marquée du sceau de l’optimisme et de l’action pour le climat, mais elle fera aussi date dans la mesure où les concentrations record de gaz à effet de serre annoncent une nouvelle réalité climatique », a déclaré le Finlandais Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM.