Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08 avril 2016

salon des jeunes lecteurs

ce soir, je prends la route pour me rendre au salon du livre des Jeunes lecteurs, à Saint-Hippolyte, dans les Pyrénées Orientales, là où le Rivesaltes est délicieux et où les copains-copines encore plus délicieux.

l'occasion de me confronter à une ga(z)ëlle rapide et increvable qui va m'amener user mon souffle sur les routes ensoleillées et de rencontrer des tas de jeunes lecteurs.

je vous y attends ?

le diméthoate et les cerises

le vendredi c'est la rubrique écolo-ras-le-bolo.

aujourd'hui, pour changer les pesticides.

"Par souci de santé publique, l'Etat vient d'interdire l'utilisation du diméthoate dans l'agriculture. Un produit qui fait courir des "risques inacceptables" aux consommateurs et professionnels, selon les autorités, mais dont les agriculteurs ont besoin pour protéger les fruits rouges, notamment les cerises qui arrivent bientôt à maturité, d'un moucheron dévastateur. "

"Le diméthoate, un insecticide organophosphoré, déjà interdit pour la plupart des productions mais encore autorisé pour les cerises, a été retiré du marché le 1er février par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). L'Anses pointe des "risques inacceptables" pour le consommateur, les cultivateurs ainsi que pour les oiseaux et les mammifères.

Mais les producteurs de cerises français se disent du coup démunis face à la drosophile suzukii, un moucheron invasif arrivé en France vers 2010, qui a pour particularité de s'attaquer aux fruits en train d'arriver à maturité. Ce moucheron de 2mm, qui se reproduit à une vitesse fulgurante, s'attaque surtout aux fruits rouges, par exemple les tomates, et peut détruire la totalité de la production d'un verger."

ces extraits trouvés sur le journal en ligne de France Soir, pour expliquer le douloureux dilemme de cette nécessité de retirer les pesticides de l'agriculture.

hier, chez moi, dans le Luberon, des agriculteurs ont abattu cinquante de leurs cerisiers car, sans ce pesticide dangereux, le diméthoate, les productions de cerises va diminuer considérablement, voire de 80% pour certains.

alors, oui, c'est terrible parce que le marché français de la cerise, fleuron de l'agriculture provençale est en train de mourir, et avec lui, le travail de plusieurs agriculteurs qui vont se retrouver sur la paille.

mais faut-il pour sauver ces exploitations-là permettre que notre santé et notre environnement soient mis en péril ?

n'y a-t-il aucun autre moyen pour chasser la drosophile nuisible des champs de cerisiers ?

 

sunshine

07:46 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)