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05 janvier 2024

nouvelle année, nouvelle impulsion

la vie ressemble à un tourbillon, qui ne cesse de tourner, emportant sur son passage, les Humains, les territoires, les paysages, les projets, les certitudes.

le monde est chaotique, mais il semble qu'il l'a toujours été. avec tant de meurtrissures et de dégâts. avec des joies et des combats également.

la vie ne laisse aucun répit, il faut suivre la cadence, s'adapter tant qu'on peut, tenir le cordage pour ne pas passer par dessus bord, essuyer les tempêtes et lever les voiles lorsqu'il le faut.

calendairement, chaque début d'année est une occasion de rêver à un nouveau départ, une nouvelle impulsion. même si ce n'est qu'une "vue de l'esprit", un jour qui suit les autres jours n'est rien d'autre qu'un jour.

mais voilà, quand les planètes s'alignent adroitement, quand les pièces du puzzle s'emboitent parfaitement, on veut croire que c'est un bon présage. moi, j'ai envie d'y croire. tenir la barre et amener mon navire vers des aventures nouvelles et chaloupantes.

alors j'ai la naïveté de croire que ce sera pareil pour vous tous.

16 novembre 2023

maison des femmes

c'est ce que je voudrais créer...

une maison pour accueillir des femmes en difficulté, quelle qu'en soit la raison...

profiter de cette grande maison que je me décarcasse à payer pour tricoter un lien entre des femmes qui auraient besoin d'une pause, d'un soutien, d'une énergie commune, pour rebondir, repartir du bon pied, se savoir accompagnées.

pas facile de régler administrativement tout cela, mais ma vie repose sur cela : le soutien à l'autre.

sans cela, je ne vis rien, je fais semblant, je me mens.

Alors, je mets toute mon énergie sur ce projet et hop ! hop ! j'y crois...

 

Le projet de La Maison des femmes de Roubaix a été initié et accompagné par le CCAS de la ville.

ciné...

on était partis pour 3 heures minimum de visionnage d'un film que l'on voulait voir. Di Caprio, Scorcese... ça promettait d'être bien.

par un coup du sort qui s'avéra trompeur, on a atterri dans une "grande salle" d'un grand complexe... tout ce qu'on fuit et pour cause... on n'en a pas l'habitude. avec nos cinémas de "campagne", on se sait en lieu "protégé", petite salle, public averti, respect pour tous.

mal nous en a pris de "cautionner" une grande salle Pathé, nous les campagnards.

à nos côtés, un couple d'une soixantaine d'années, pas très éloigné de nos âges, in fine, en tout cas pas la jeune génération, avait prévu de passer une soirée "comme à la maison"...

ouvrir son paquet de chips et grignoter sans tenir compte du bruit généré, boire, ouvrir ses sacs (mais Dieu qu'une fermeture éclair peut être bruyante !), regarder son téléphone et commenter le film, comme s'ils étaient seuls dans cette salle, semblait le principe de nos voisins, bruyants, irrespectueux et "seuls au monde".

Je ne sais plus quel âge j'ai dans ces cas-là, mais je me sens si vieille, si dépassée... ce couple avait un peu plus que mon âge (ouais, pas de discours malveillant sur la jeunesse !!!) et n'avait aucun respect pour l'entourage.

ai-je loupé un épisode à propos de l'avenir de ce monde "tous ensemble" ou suis-je une idiote utopiste ?

je suis indisposée par ce genre de comportement égoïste, "narcissique" comme disait ce matin Vincent Coquebert sur France Inter.

qu'est-ce que j'ai loupé ? pas suivi ? 

je suis décalée, c'est certain....

mieux vivre ensemble : les ateliers

ouh là là, mais je ne vous ai pas raconté mes ateliers au lycée Maurice Janetti sur le "mieux vivre ensemble"

d'abord j'ai travaillé avec des élèves de primaire sur la différence et l'acceptation de cette différence.

c'est important on est d'accord de s'accepter qui que l'on soit, au dedans, au dehors, qui que l'on ait envie de montrer.

ensuite avec des collégiens, on a parlé de cette différence, de ce "mieux" vivre ensemble. de ce qui serait nécessaire pour que ce soit "mieux". Le respect, ont-ils dit.

alors va pour le respect. Quel respect ? Où ça ?

Dans les relations entre amis, entre inconnus, entre un adulte et un jeune, entre une femme et un homme.

On a décliné ce respect attendu sous différentes thématiques et en groupes, les collégiens ont écrit des scénarios.

Sont alors arrivés les lycéens. A partir des scénarios écrits, ils ont mis en scène la situation.

6 groupes, 6 situations.

Tout cela joué et interprété devant tous : primaires et collégiens, professeurs et animatrice-autrice (euh... moi).

une super expérience, un bonheur à chaque instant, une gageure. Pari gagné !

398442593_122136922670020514_7723844361168827837_n.jpg (1440×1800) Peut être un dessin de texte Peut être une image de étudier et texte

 

Peut être une image de texte

Peut être du pop art de 1 personne et textePeut être une image de 13 personnes, personnes qui étudient, table, téléphone et foulePeut être une image de 6 personnes, personnes qui étudient, table et textePeut être une image de 13 personnes, personnes qui étudient, table, téléphone et foule

 

09 novembre 2023

mieux vivre ensemble

cette semaine est axée sur le "mieux vivre ensemble". une belle philosophie que l'on espère plus que littéraire, mais multiple...

dans ce cadre-là, je travaille avec différents niveaux scolaires aujourd'hui, jeudi 9 et demain, vendredi 10 novembre et la finalité sera une pièce de théâtre représentée devant l'ensemble des élèves par les lycéens du lycée Maurcie Janetti dans le Var, avec ma chère amie Laurie Thinot en accompagnement, puisqu'elle est la prof de français de ces lycéens...

 

je vous montrerai le résultat des différents ateliers, ainsi que des prises de vue de la représentation... et je sens que ça va être une sacrée aventure !

Mieux Vivre Ensemble En Paix

 

07 novembre 2023

la Halte nomade

le 18 novembre, je serai à Mazères-sur-Salat, pour un chouette salon, bien organisé, entourée d'amis et de lecteurs passionnés, et je ferai une intervention au collège d'Aspet le lundi 20, autour du harcèlement.

un chouette weekend au programme ...

la Halte nomade

le retour

c'est une date qui me remplit de joie, il y a 28 ans, je poussais mon gros bidon en avant et je sentais que bientôt j'avais voir le bout du nez de cette petite fille annoncée.

c'est une date qui fait naître en moi comme un tsunami intérieur, la veille d'un jour inoubliable et cruel.

une date pour deux évènements aux antipodes : la vie et la mort.

 

mais je reviens ici, un peu, pour discuter, échanger, comme avant, parce que la vie a bougé et moi vieilli.

je verrai bien si vous êtes au rendez-vous...

17 novembre 2020

Cogito ergo sum

Je ne sais pas qui je suis, alors que je cours sur ce chemin que pourtant je devrais maintenant connaître par cœur.

Je me sens  coupée en deux : mon corps que je sens courir, mes jambes que je sens accélérer alors car je leur demande de faire plus d’efforts et ma tête, l’intérieur de ma tête plutôt, je m’entends parler, je  m’entends penser, j’entends cette voix que je trouve de plus en plus rauque, et je me demande : « est-ce possible que ce soit moi, cette voie, ces pensées, cet esprit ? »

Je vis et je me vois vivre je suis dans une bulle je ne sais plus où aller ni quoi faire. Je vois toutes les pages de mon livre qui se sont tournées, toutes les marches d’escalier que j’ai grimpées. Et pourquoi faire tout ça ?

Elle m’a dit : « toutes les étoiles sont alignées dans ton ciel, c’est maintenant, tu dois le faire. Pars. lâche tout. Recommence à nouveau, ailleurs. »

Je ne sais pas si elle a raison. Je ne sais plus qui je suis je ne sais plus à quoi ça sert tout ça.

Je fais les choses automatiquement, comment ça va Rudy.

je fais les choses automatiquement, comment ça pourrait-il.

Un jour il y a 11 ans, je crois que j’ai tout lâché à l’intérieur. Je crois que j’ai perdu pied dans tout type de construction. Plus rien ne servira plus jamais rien.

chaque jour, je suis en lien avec mes enfants à distance chaque jour, je vois d’autres enfants. De près ou de loin chaque jour j’écris, et j’ai envie d’écrire encore plein d’autres choses. Chaque jour, je pense, et ces pensées tournent dans ma tête. Chaque jour, c’est un éternel recommencement.

Je ne sais pas qui je suis. je me regarde être.

09 novembre 2020

8 novembre

à jamais ce jour du 8 novembre restera duel.

deux dates anniversaires en un seul jour.

quatorze ans les sépare.

deux dates qui ont changé ma vie définitivement. qui m’ont sûrement fait grandir.

ce jour-là je me sens chaque année perdue. et cette année c’est peu de le dire. je ne comprends plus le sens des choses, je ressens la bulle dans laquelle je m’enferme. Je ressens cette sensation de ne pas être où il faut. et d’en perdre une énergie folle.

11 ans après j’attends toujours qu’il revienne, j’entends toujours sa voix qui me traitait de peste en riant, je vois toujours ses yeux briller... il disait que lui et moi c’était pour la vie... voilà...

 

26 octobre 2020

désolée

je t'ai dit des choses pas belles, tu sais je ne le pensais pas...

j'aurais du crier "désolée" mais je t'ai laissé faire tes valises, tu ne t'es pas retourné...j'aurais du crier "je suis désolée", j'aurais du arracher ta chemise, pas te laisser tomber... je suis désolée...

20:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

22 octobre 2020

idylle de jeunesse

18:11 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Halloween

durant ces vacances, j'ai eu l'occasion de mener des ateliers d'écriture avec le centre aéré Dugommier de Marseille : écrire une histoire d'Halloween, avec sorcière, citrouille, frissons... et la jouer comme une pièce de théâtre ? objectif réussi !

merci Ayoub, Robert, Samy, Anas, Brandon, Mélissa, Maïssa, Meussem, Donia, Sofia, Famida, Mina, Lyna et Nacer...

sans oublier le café de Karim et l'accueil de Médhia.

04 octobre 2020

Jerusalema

c'est la chanson de cet été, celle d'un séjour incroyable, magique, en Guadeloupe...

c'est la chanson du bonheur, de la liberté, du partage, du vrai...

alors ce "Jerusalema challenge" j'adore... je ne m'en lasse pas...

 

15:08 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

ne... pas

je n'ai pas de sclérose en plaques, pas de problèmes cardiaques, pas de cancers, pas d'allergies, zéro maladie, peu de cheveux blancs, aucune difficulté à courir 16 kilomètres et même plus, à boxer, à tenir les gainages, je n'ai pas de kilos en trop, pas de rides en trop.

je n'ai pas vécu sans enfants, je n'ai eu de soucis pour être enceinte, pas de soucis pour accoucher, pas de soucis pour les élever, je n'ai pas vécu de crise d'adolescents, pas rompu les liens avec eux, pas arrêté de partager avec eux trois, jamais.

je n'ai pas manqué de travail, pas manqué de créativité, de chance, de projets.

je n'ai pas perdu espoir, jamais laissé tomber, jamais baissé les bras, jamais cessé de rebondir. Jamais oublié de dire merci, non plus, pour tout cela.

je n'ai pas de parents, pas de repas de famille à partager, pas de grands-parents, pas de petits-enfants.

je n'ai pas de richesse, de vie de luxe, de montre en or, de voiture de course, de vêtements de marque, pas de salaire régulier, de rente, de besoins excessifs, pas de crainte d'être volée, exploitée, aimée pour mon argent. je n'ai pas de travail fixe, d'avenir tout tracé, pas d'entreprise à faire tourner, pas de certificat maladie à fournir quand je ne veux plus travailler, pas de retraite prévue non plus, pas de sécurité financière, pas de peur non plus.

je ne vis pas dans un appartement, entourée murs de bétons, je ne vis pas en ville, je ne mange pas des légumes importés de je-ne-sais-où, sans goût, sans qualités nutritionnelles, avec pesticides, je ne mange pas de viande, ne mange plus au restaurant, je ne prends pas de médicaments, je ne veux pas changer ma façon de vivre, je ne veux pas modifier mes convictions, ne veux pas de vaccins, ni d'antibiotiques, ni de doliprane.

je n'ai pas regrets à cultiver, de retours en arrière à espérer, je n'ai que l'horizon en point de mire...

14:18 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

03 octobre 2020

l'herboristerie du père Blaize

INSTITUTION MARSEILLAISE, L’HERBORISTERIE DU PÈRE BLAIZE A ÉTÉ CRÉÉE EN 1815, PAR TOUSSAINT BLAIZE
 
En ouvrant son herboristerie rue Méolan, au cœur de la ville, ce savant guérisseur venu des Alpes de Haute Provence fait alors connaître aux Marseillais les vertus de la phytothérapie, l’art de soigner avec les plantes.

Pendant près de 2 siècles, l’officine sera dirigée par les descendants de son fondateur, sur six générations. Aujourd’hui devenu pharmacie-herboristerie, le fameux magasin partage toujours son savoir-faire unique, et continue de proposer des milliers de produits, plantes médicinales, herbes et formules naturelles, contribuant à forger la réputation d’une enseigne chargée d’histoire.

 

DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, POUR SON ALIMENTATION ET SES REMÈDES, L’HOMME A PUISÉ SES RESSOURCES DANS SON ENVIRONNEMENT VÉGÉTAL. DEPUIS TOUJOURS IL ASSOCIE PLANTES ET SANTÉ.

 
Face au développement de la thérapeutique moderne, basée sur la chimie de synthèse et l’industrie pharmaceutique, le public exprime un certain scepticisme et se tourne naturellement vers les médecines naturelles et bio. En quête de remèdes à base de plantes et de médecines douces, le consommateur revient vers la phytothérapie et l’aromathérapie. Authenticité, naturel, bio, productions locales, tels sont aujourd’hui les maîtres-mots dans la recherche du bien-être.
 

désolée...

il y a toujours une bonne raison d'être...

08:01 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

27 septembre 2020

ça ne finira jamais

un kilomètre

je t'aime...

deux kilomètres

je t'aime...

trois kilomètres

je t'aime...

4, 5, 10... 15 kilomètres.

15 kilomètres à se répéter qu'elle l'aime, il faut croire qu'elle perd un peu la boule.

 

les cheveux tombent sur le sol. les épaules s'allègent, le coeur s'allège, les pensées s'allègent.

il était temps de couper tout ça. temps de s'alléger, de se débloquer, de tourner la tête à droite à gauche sans attraper de torticolis...

dans la glace, elle voit une autre personne. elle sourit.

 

un peu de crayon noir aux yeux, de rouge aux lèvres, une veste, deux vestes. c'est parti pour une nouvelle ère. 

un nouveau cheminement.

relever la tête, regarder droit devant, y croire encore et toujours.

après tout, 30 ans que ça dure. 

elle tape sur le clavier, à nouveau. elle a du boulot.

 

14:16 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

24 septembre 2020

ça aurait pu être pire

alors que ça déborde de partout, le boulot en retard, les deadline que je n'arrive plus à repousser, les nouveautés qui s'annoncent, les décisions gouvernementales qui changent chaque jour, les Bouches-du-Rhône et la Guadeloupe impactés plus que les autres départements (pardon, mais j'ai fait un truc particulier ou c'est un total hasard ??), les "mesures sanitaires" qui me sortent par les trous de nez, la pluie qui dégouline, j'en passe et des meilleures....

me voilà cherchant des informations sur les enfants syriens qui migrent avec douleur et arrachement (nouveau texte ??), et.... on me propose cette vidéo, qui me fait mourir de rire (autant mourir d'un truc drôle, après tout...) surtout au moment où Alison Wheeler hurle "ça aurait pu être pire, oui c'est vrai que j'aurais pu tomber sur Nicolas Bedos ou Benjamin Biolay", j'avoue que c'est imparable...

 

merci la vie d'être toujours aussi surprenante...

 

 

16:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

02 juillet 2020

Your eyes

tes yeux sont la source
le commencement
la réponse 

tes yeux sont la chaleur
la douceur
la profondeur

tes yeux sont les mots
les silences
les soupirs

 

10:14 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

22 juin 2020

"une femme"

sur Wikipédia, une page a été créée sous le titre "une femme", afin de mieux dénoncer chaque utilisation anonymée du terme "une femme" que les médias emploient dans leurs articles. 

une façon d'ironiser sur le peu d'importance de l'identité, à chaque fois, de ladite "femme" qui ne mérite pas d'être connue, mais juste de souligner que c'est un individu de sexe féminin qui est le personnage clé de la communication faite...

je vous glisse un extrait de l'article que Pierre Bouvier consacre à cette page dans Le Monde et que je vous invite à lire (Une femme sort de l'ombre):

"« Une femme à la tête de 850 pompiers en Creuse », écrit La Montagne, mercredi 17 juin ; 

« La NASA nomme une femme à la direction des vols habités », renchérit Le Point, une semaine plus tôt. 

Le Monde vient, certes, de donner son imprimatur au terme « autrice », mais titrait, le 25 mai, « Une femme candidate pour succéder au cardinal Barbarin comme évêque de Lyon », reléguant Anne Soupa, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, dans le sous-titre de l’article.

Après le mot-dièse #unefemme et le compte @PepiteSexiste apparus sur Twitter, pour dénoncer les travers des médias et du marketing, « Une femme » a depuis quelques semaines sa propre page – parodique – sur Wikipédia. Elle a été créée par une autrice ou un auteur anonyme, dont le pseudo est « Kvardek du » et recense toutes les professions, activités ou distinctions d’« une femme ».

Avec #unefemme et @PepiteSexiste, les utilisateurs et utilisatrices repèrent les articles utilisant « une femme » dans leur titraille et ironisent sur la construction : « Prénom : Une ; Nom : Femme », et notent qu’« une femme » a un emploi du temps vraiment très chargé. La charge mentale est à son comble, le burn-out n’est pas loin."