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22 juillet 2016

eternamento

elle le regarde dormir, grand oiseau aux ailes repliées, grand corps fin aux allures de prince.

elle a quatorze, lui presque dix-huit, elle dort à ses côtés mais l'instant d'avant il la serrait contre lui, il lui disait des mots rares, des mots qui n'appartiennent qu'à eux. il pose ses mains sur son corps, petite femme, et elle sait.

elle le regarde dormir et elle a l'impression d'avoir attendu tant d'années avant de le croiser enfin.

il est venu la chercher avec sa mobylette, il portait la veste de costume de son père et elle, des baskets colorés. ils ont filé à travers la ville, libres, heureux, profondément heureux. ils ont roulé jusqu'à la mer... la Lune était pleine. il l'a couchée sur le sable, il l'a embrassée.

elle a quatorze ans, lui presque dix-huit et rien ne sera plus jamais pareil...

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le premier qui l'a dit

le film n'est pas récent.

mais il reste d'actualité.

le film est italien, faut croire que c'est la couleur de mon été.

le film est dérangeant, magnifique, important.

et porqué no ?

00:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

love

il y a longtemps, diraient certaines.

c'est vrai, je répondrais.

mais là...

parce qu'il y a ces liens qui sortent de notre esprit, qui s'enroulent et se multiplient, se colorent et fleurissent.

ceux qui sortent du corps, en haut, en bas, en banderoles, en lianes, en circonvolutions, en rubans que l'on ne peut dénouer..

et au bout, à chaque fois, ce petit coeur qui nait..

parce que..

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00:53 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)