14 décembre 2008
demain
"je hais les lundi".
ceux d'hiver, d'automne, printemps...
j'avais cette phrase en tête en revenant sous une pluie battante ce soir, après avoir dédicacé au chaud des grosses pierres d'un château.
allez savoir pourquoi.
parce que les lundis sont "irréductibles" signes d'abandon, d'incertitude, de résignation ?
ou parce qu'ils sont ces "incroyables" jours d'attente et d'espoir, commencement d'un début de semaine, que l'on espère toujours différente de celles écoulées, comme un rêve de promesse, de sel à la bouche, d'histoire non classique.
finalement, est-ce que je hais vraiment les lundis ?
ou me contentai-je de constater qu'ils sont ? parce que rien n'est jamais merveilleux, idéal, gagné d'avance ?
oui, en vérité. je laisse les lundis à ce qu'ils sont.
insignifiants.
19:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Pareil !!
Écrit par : cheyenne | 15 décembre 2008
tant mieux...
ça me permet de relativiser aussi.
Écrit par : calouan | 15 décembre 2008
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