20 janvier 2010
carabine (fin)
Mado regarde l’arme avant de la laisser tomber au sol. Sept ans presque qu’elle prenait les devants, qu’elle offrait des voyages et même des cadeaux à gogo à ce gigolo en goguette… Mado rigole. Cette phrase lui plait… « Des cadeaux à gogo pour un gigolo en guoguette. »
Mado scrute le lointain. André git par terre. La blessure l’a épuisé. Il la fixe d’un regard vide absent.
Fini.
Lorsque le gendarme la saisit par le poignet et glisse un bracelet en fer qu’il clique d’un coup sec, Mado se sent enfin libre. Soulagée. Elle a fini de cette prison d’amour qui la détruit depuis sept années.
- Aux aaaaaaaarmes citoyennes !!!!!
15:45 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Quelle fin! :D Un absolu du féminisme? En tout les sonorités, le rythme et cette histoire, du beau Calouan, à quand la prochaine? ^^
Écrit par : Sabbio | 20 janvier 2010
Ahhhhhh merci ! Je me disais bien aussi que tu ne pouvais pas cautionner un truc aussi glauque !
Écrit par : anne | 21 janvier 2010
je médite depuis hier...et quand je médite, c'est du lourd, du trèès lourd!! l'affaire est sérieuse...C'est pas moral, mais je me dis que la petite Mado, elle a payé cher sa crise d'amour...et maintenant la pauvrette, la voilà emprisonnée...On la sortirait pas de prison? elle rencontrerait pas un beau maton? Que diable, formons une chaîne de solidartié pour la Mado, citoyennes!!!!
Écrit par : Babelle | 21 janvier 2010
allez, chiche !!
une agence matrimoniale en prison, ce serait une idée à creuser...
on pourrait l'appeler : "un Zigomar sinon rien" , cette agence, non ?
Écrit par : calouan | 21 janvier 2010
sacrée Mado!!
Écrit par : Babelle | 21 janvier 2010
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