02 mai 2010
roman policier (7)
Louise s’élança vers le bureau et trouva, à sa grande surprise, la porte entrouverte. Dans sa tête elle se dit que c’était bizarre. Elle rentra et vit un homme à capuche noire.
- N’aie pas peur ! dit l’homme
Louise commença à rougir et bafouilla :
- Je… Je…reviens
La fillette courut vers Nina :
- Nina… J’ai eu très peur… J’ai vu un homme avec une capuche noire dans ton bureau !
- Mais comment s’est-il introduit dans mon bureau, la prote était fermée à clé, dit Nina
- Tous au bureau ! s’écria Yanis
La bande se précipita dans le bureau, Carole et Yanis en tête, traînant derrière Louise et Bilel. Nina tout étonnée envoya :
- Olivier ? Que faites-vous là dans mon bureau, je croyais l’avoir fermé à clé !
- J’ai frappé, il n’y avait personne, c’était ouvert, je suis rentré. Je voulais juste regarder les papiers de l’assurance de l’œuf, répondit Olivier
Tâo étant près du bureau, il remarqua un trombone déplié sur l’unité centrale de l’ordinateur de Nina. Ca lui paru un peu « louche » mais il ne dit rien. Carole remarqua le pansement sur le poignet d’Olivier :
- Que vous êtes-vous fait au poignet ?
C’est Nina qui répondit :
- Il a fait de la cuisine, il s’est coupé, c’est tout
Les bottes pleines de boue attirèrent l’attention de Bilel. Olivier vit le regard du garçon fixé sur ses pieds et expliqua tout de suite :
- Ne t’inquiète pas, j’ai travaillé sur un chantier. Mais, au fait, qui êtes-vous ?
Nina interrompit Yanis qui voulait parler :
- Ce sont les cinq petits copains qui mènent l’enquête, vous vous souvenez, je vous en ai parlé !
Les enfants crièrent tous en chœur :
- On n’est pas petits !
Ensuite Yanis proposa à Olivier de monter voir le lieu du vol. Olivier, tout pâle, fut, à ce moment-là, extrêmement soulagé d’entendre son téléphone sonner. Il répondit, écouta puis raccrocha. Il dit :
- Je dois vous laisser, mon vétérinaire m’a appelé, il faut que j’aille chercher mon chien d’urgence.
- Comment s’appelle-t-il ce chien ? demanda Yanis très curieux
- Heu… Rocky… dit olivier
Puis il courut vers la sortie du Museum. Les copains, bouche bée, ne bronchèrent pas. Tâo dit :
- Courir aussi vite pour un chien, et bien !
- Mais, il a un chien maintenant… Je ne savais pas ! intervint Nina
C’était l’heure de retourner à l’école. ils remontèrent dans en voiture. Carole avait mal au ventre. C’est Yanis qui commença à parler :
- Il a l’air bizarre ton Olivier, il a des chaussures boueuses, un pansement au poignet, une capuche noire comme celle de l’homme que Louise a vu le jour du vol et son téléphone a sonné comme par hasard au moment où je lui ai proposé d’aller à l’étage voir le lieu du vol.
- On aurait pu voir si ses bottes étaient de la même taille que les traces de boue laissées par le voleur. Puis j’ai remarqué sur ton bureau Nina, un trombone déplié, je soupçonnerais bien ton amoureux d’avoir forcé la porte, dit Tâo
- Pouvez-vous arrêter de soupçonner Olivier, c’est mon petit ami, il n’aurait jamais fait ça, s’énerva Nina
Louise pimenta la discussion :
- Vous avez vu, quand on lui a parlé du vol, il a rougi...
C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase ! Nina soupira, les déposa devant l’école et repartit fâchée… Les copains, mal à l’aise mais tout de même sûrs d’eux, rentrèrent dans la cour de récréation et Bilel dit :
- On se croirait dans un film d’horreur…
00:05 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
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