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19 juillet 2010

...ergo sum

ce soir au festival d'Avignon le off, je vais écouter ceci  (étonnant non ?) :

 

« Je pense donc je suis » Le discours de la méthode de René Descartes en slam

Adaptation et mise en scène : Alain Simon assisté de Gilles Jolly

Musique : Christophe Paturet – Lumières Syméon Fieulaine

Avec Alain Simon et Christophe Paturet au piano

 

Note d’intention : « Descartes a écrit et publié ce Discours en français pour qu’il s’adresse à tous. A l’époque où internet permet à chacun de se perdre avec plaisir dans un labyrinthe d’informations qui s’enchaînent au hasard des clics de souris et des liens, à l’époque du copié-collé, la méthode que propose Descartes est d’une étonnante actualité. Penser par soi-même, et surtout faire du doute l’outil pour évaluer toute chose sont devenus aujourd’hui indispensables.

Slamer Le discours de la méthode m’apparaît être une évidence, et emprunter ce moyen d’expression populaire pour transmettre Le discours de la méthode me semble une démarche fidèle au dessein de Descartes. Je suis heureux de le faire avec le concours de Christophe Paturet qui a écrit la musique de ce spectacle et l’interprète avec moi. » Alain Simon

Note sur la musique : La pensée de Descartes est apparue comme “la musique de J.-S. Bach, telle une rose épanouie dans l’immense plaine neigeuse du silence” (Milan Kundera), dont l’héritage aujourd’hui maintes fois métissé jamais renié habite nos esprits, nos oreilles.
Le Slam s’affranchit, style poétique urbain, des conventions établies. Qui peut dire en quoi… consiste une “musique de slam” ? Celle-ci se montre lyrique, celle-là électronique, cette autre nulle ou non avenue.
Slamer le
Discours de la méthode, voilà qui rime à valser les sourdines de la pensée, dissoudre les lames du groove, soupçonner les accords parfaits.  Joli panorama pour un pianiste qui croit. Au doute, en la science, en Bach, en Monk. En somme, Dieu ? Christophe Paturet


 

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