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30 décembre 2010

Hessel, le succès

je vous en avais parlé et la nouvelle me rend heureuse :

 Avec un tirage de plus de 800.000 exemplaires, "Indignez-vous !" de Stéphane Hessel est devenu, bien plus qu'un succès exceptionnel de librairie, un phénomène de société, une vague de fond qui semble cristalliser le malaise des Français et bien au-delà.

Tiré à 8.000 exemplaires lors de sa sortie le 20 octobre, le livre de Stéphane Hessel, ancien ambassadeur et résistant de 93 ans, caracole depuis en tête des ventes, devançant le Goncourt de Michel Houellebecq.

"La demande s'amplifie encore, nous lançons un nouveau tirage de 300.000 exemplaires pour atteindre maintenant plus de 800.000", se réjouit Jean-Pierre Barou, qui dirige avec Sylvie Crossman la petite maison d'édition Indigène, qu'ils ont fondée en 1996 à Montpellier.

Cet opus de 24 pages, vendu 3 euros, "est très critique vis-à-vis du gouvernement et a rencontré l'indignation d'une grande partie des Français. C'est un cri de ralliement dû à un sursaut moral, presque un nouvel Appel du 18 juin !", s'enflamme-t-il.

"C'est exceptionnel, sans précédent, bien au-delà d'un succès de librairie. C'est un phénomène de société, une vague de fond, le message qu'attendaient les Français", dit à l'AFP cet ancien militant de la Gauche prolétarienne qui a participé à la fondation du quotidien Libération avant de devenir éditeur au Seuil.

"Vive les citoyens et les citoyennes qui savent résister !", lance Stéphane Hessel dans des voeux pour 2011 publiés jeudi par Mediapart. "N'attendons pas. Résistons à un président dont les voeux ne sont plus crédibles", déclare-t-il.

L'effet Hessel dépasse largement les frontières de l'Hexagone. Son éditeur reçoit des appels du monde entier et des traductions sont en projet avec la Slovénie, l'Italie, le Liban, la Corée du sud, le Japon, les Etats-Unis.

Pour le philosophe et sociologue Edgar Morin, "c'est le réveil public d'un peuple qui était jusqu'à présent très passif".

Bientôt centenaire mais indigné comme à vingt ans, Stéphane Hessel dénonce dans son livre l'écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, le traitement fait aux sans-papiers et aux Roms, la dictature des marchés financiers, les acquis bradés de la Résistance comme la Sécurité sociale et les retraites.

Justement, les manifestations contre la réforme des retraites, le malaise des enseignants, des salariés, les multiples formes de la désobéissance civile : "tout cela marque un climat dans lequel ces vingt pages simples mais relativement fortes sont reçues comme un message d'espoir", analyse l'auteur dans un entretien récent aux Inrocks.

"Ce qui me redonne un peu d'espoir, c'est la façon dont la gauche française retrouve un certain souffle", ajoute-t-il.

Pour Jean-Pierre Barou, "l'indignation de Stéphane Hessel passe par la raison, elle n'est pas épidermique comme celle d'un Eric Cantona et son appel à vider les banques".

"Ce livre arrive à un moment où les gens attendaient un guide, un message. Ce qu'il dit, c'est tout n'est pas foutu, il faut réagir !", dit Jean-Marie Sevestre, patron de la librairie Sauramps à Montpellier, qui vend "de 300 à 400 exemplaires du livre par jour".

Né en 1917 à Berlin, naturalisé français en 1937, Stéphane Hessel a été résistant, déporté, membre du Conseil national de la Résistance et l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Il est le fils d'Helen Grund-Hessel, héroïne du roman Jules et Jim.

Il a soutenu Michel Rocard en 1985, s'est présenté l'an dernier sur les listes d'Europe Ecologie et soutient aujourd'hui Martine Aubry, dont il est un ami, et qui a lu son livre avec intérêt.

 

Commentaires

Je n'en avais pas du tout entendu parler ... je dois etre la seule ? Merci de nous informer, Calou ! :)

Écrit par : cheyenne / Laura Millaud | 30 décembre 2010

POURQUOI IL M'EST IMPOSSIBLE D'ECRIRE SUR LE MAGNIFIQUE LIVRE DE SYLVIE CROSSMAN....
.par Brigitte Brami, mardi 2 novembre 2010, 12:04.






Texte en travaux ….eT inachevé...
Savez- vous que Sulvie CROSSMAN des EDITIONS INDIGENES EST AUSSI UNE ECRIVAINE DE GRAND TALENT ET QUI VA QUI VA ME PUBLIER EN FEVRIER 2011SOUS LE TITRE DE : LA PRISON RUINEE
Raports très compexes ENTRE ELLE ECRIVAINE ET EDITRICE ET MOI BALBUTIANT ....




PRECAUTION D’EXERGUE A L’EXEGESE OU COMMENT ECHAPPER A L’IMPOSSIBILITE D’ECRIRE SUR

Avant tout : dire que tout œuvre ou ouvrage digne de ce nom est une énigme et devra le rester, tout commentaire étant en effet un exercice périlleux, et cela à plus d’un titre : il est d’abord vain, et il souffre d’infériorité qualitatif face au texte littéraire dont il rend compte.

Vain, parce que devant un texte abouti, c’est-à-dire, d’une certaine façon intouchable dans sa propre complétude, le commentaire ne peut, le plus souvent mais pas toujours heureusement, que déséquilibrer l’architecture d’ensemble de mots et de sens, quand il ne démolit pas tout simplement l’édifice, par un jugement hâtif, paresseux, normalisateur, et/ou convenu. Le faisceau subjectif du lecteur/commentateur en balayant puis s’arrêtant sur certains points, et en négligent d’autre, se prive peut-être de l’essentiel caché entre les lignes. Dans ce cas, même et surtout élogieuse, même et surtout hyper laudative, la devient alors assassine.

Le commentaire est donc souvent vain, et cela tout simplement parce que le texte originel auquel il se refaire se suffit à lui-même dans son unicité, sa singularité saisissante, sans avoir besoin de la paraphrase anecdotique, de l’obséquiosité bavarde ou du scalpel maladroit, aveugle ou même dithyrambique.

Mais ce n’est pas tout : de vain, le commentaire peut, en effet très rapidement, courir le risque de devenir vaniteux ; l’exégèse donne des leçons, l’exégèse écrase ce qu’elle devrait considérer avec toute la délicatesse du monde, l’exégèse abîme, elle parasite en devenant réponse inutile, écho sans fin d’une matrice induplicable dont elle fait perdre signification et substance au profit d’un pâle reflet construit sous l’égide des règles parfois mesquines inscrites dans les grilles de lecture qui ne savent, par excellence, qu’identifier, c’est-à-dire peu ou prou reconnaître et non anticiper la nouveauté qui tiendrait dans une production inouïe.

En effet, alors le texte prend enfin sa revanche et reste muet, inaccessible, et n’est-ce pas justement quand le lecteur sort son trousseau de clefs et qu’aucune ne fonctionne, qu’on a à faire à la part indéchiffrable d’un texte avec ses vides et ses impasses, dont la grille interprétatives habituelles explosent, et que de ne pas montrer dans l’immédiat les pistes pour le comprendre, des outils pour le saisir il devient monstrueux ? C’est c’est pourtant et sans doute quand le texte i ne livre e mode d’emploi de sa compréhension par le système habituel de lecture qu'il côtoie l’excellence en restant à jamais enigmatique, et à l’humus si riche qu’il demeure insaisissable.

Avec un peu de provocation, je pourrais même affirmer que la poésie d’un texte se reconnaît rait presque à l’échec systématique de toute possibilité de commentaire à son sujet.



La seule issue possible d’échapper à l’aporie de toute exégèse serait à mon sens : écrire un nouveau texte qui ne sera pas positionné verticalement du texte original mais à ses côtés ; Voila ce que je pense être le seul commentaire respectueux (ce qui ne les empêcherait en rien d’être flingueurs).qui vaille.

L’impossibilité d’écrire, quelque chose sur un livre se double ici du fait de la particularité de nos relations : une auteure et une éditrice mais aussi, la première fois de l’auteure face à la femme de lettres et de déserts aguerrie (ça vous a guérie de mener cette la guerre là, non ?) ET éditrice. Comment ne pas balbutier ou trébucher ou comme maintenant : se perdre dans une espèce de théorie fumeuses et de propos pompiers ?



NOS IMAGES, NOS EXERGUES, ET NOS DESERTS COMMUNS



Dès la dédicace > quelque chose est transmis, quelque chose qui touche au sublime et voilà sans exagération aucune, voici pour quelles raisons :

>.

On a en effet coutume de dire que ce serait les derniers mots écrits par Jean GENET, avant de se casser la figure en allant aux toilettes de ce sordide hôtel du 13ième (le Jack's Hôtel) où il n'avait pas ses habitudes. L’éditeur du magnifique UN CAPTIF AMOUREUX a donc pris la décision de placer cette phrase en exergue de ce livre.





Vous, Genet, moi : quels déserts sommes-nous devenus à force de les avoir traversés ? J’affine l’interrogation : Quels sont nos déserts communs ? Comme quand on ressent cette agaçante, voire douloureuse impression d’avoir , sans pour autant mobiliser assez de .mémoire pour le prononcer, ni assez de capacité de détachement pour réussir à l’oublier totalement, je saisis intuitivement ces déserts communs mais je sais aussi que je serais incapable d’en prononcer les noms ou d’en tracer les contours.

Je lis très, très lentement, mais je n'oublie jamais, et ce qui est étonnant, et cela dès les premières pages, sinon les premières pages de Sœurs de peau j’ai eu vraiment l’impression qu’il existait, quelque part, ailleurs, je ne sais où, une sphère dont la matière est faite de sensibilité, et que c’est là qu’on vivrait vraiment dans le rapprochement par affinités des êtres : les mêmes aspirations, la même fibre nerveuse, les mêmes interrogations, thématiques et problématiques, les retrouvailles dans cette intersection des imaginaires, même si les modes de fonctionnement, les modes de vie divergent, la puissance métabolique, les mêmes refus et la même force intransigeante dans les exigences. Dans cet espace sans géométrie précise, dans ce monde en dehors du monde, ce hors champ, ce serait rien de plus ni de moins une vie commune qui se vivrait ensemble et où se jouerait le spectacle au grand jour de nos similitudes. Oui : une vie non terrestre qui relierait dans l’immédiateté nos existences respectives, existences, dont cette partie de nous-mêmes restée dans le carcan de ce qui est défini par > s’avère être minuscules : nous sommes des alias déchus se mouvant dans une vaine agitation. De simples avatars. Et parfois, oui, parfois, il existe de VRAIES RENCONTRES des RERENCONTRES en fait puisque nous nous connaissons déjà, ailleurs (littéralement : des COINCIDENCES).

C’est à partir des pages 44/45 que je fais intrusion dans la chambre des deux souffrantes et alors que > Magnifique ! Ces mêmes blessés, ce sont également nous les lecteurs laissés seuls avec cette écriture là. Cela me fait un peu penser à ces mots de Christiane Rocheford dans son livre : LE MONDE EST COMME DEUX CHEVAUX : .

Oui, moi lectrice, j’occupe leur chambre et tout s’y passera appartiendra à ce monde qui écrit de si beaux livres et donner de si bonnes notes à mes dissertations ; Celui là, pas celui, composé pourtant des mêmes personnes qui m’ont rejetée et me rejetteront dans ce qu’ils appellent . Pas fréquentable dans cette dernière, je ne sais pas bien me tenir en société, mais dans cette chambre là avec la journaliste et l’Aborigène, je commence vraiment à m’y sentir bien et bien acceptée. De mieux en mieux.

Et alors à l’instar de la protagoniste, je romps >(P. 45).

Comment avons-nous donc découvert, vous, Sylvie, et moi, Brigitte que ce sont des personnes blessées qui seules sauront panser nos plaies, et peut-être même sauver notre peau ?

Ces personnes blessées qui possédent la beauté de refuser les remèdes de ceux qui (p. 46);

Brigitte Brami, Paris, le 1er novembre 2010

Écrit par : brigitte brami | 30 décembre 2010

Texte en travaux ….eT inachevé...
Savez- vous que Sulvie CROSSMAN des EDITIONS INDIGENES EST AUSSI UNE ECRIVAINE DE GRAND TALENT ET QUI VA QUI VA ME PUBLIER EN FEVRIER 2011SOUS LE TITRE DE : LA PRISON RUINEE
Raports très compexes ENTRE ELLE ECRIVAINE ET EDITRICE ET MOI BALBUTIANT ....




PRECAUTION D’EXERGUE A L’EXEGESE OU COMMENT ECHAPPER A L’IMPOSSIBILITE D’ECRIRE SUR

Avant tout : dire que tout œuvre ou ouvrage digne de ce nom est une énigme et devra le rester, tout commentaire étant en effet un exercice périlleux, et cela à plus d’un titre : il est d’abord vain, et il souffre d’infériorité qualitatif face au texte littéraire dont il rend compte.

Vain, parce que devant un texte abouti, c’est-à-dire, d’une certaine façon intouchable dans sa propre complétude, le commentaire ne peut, le plus souvent mais pas toujours heureusement, que déséquilibrer l’architecture d’ensemble de mots et de sens, quand il ne démolit pas tout simplement l’édifice, par un jugement hâtif, paresseux, normalisateur, et/ou convenu. Le faisceau subjectif du lecteur/commentateur en balayant puis s’arrêtant sur certains points, et en négligent d’autre, se prive peut-être de l’essentiel caché entre les lignes. Dans ce cas, même et surtout élogieuse, même et surtout hyper laudative, la devient alors assassine.

Le commentaire est donc souvent vain, et cela tout simplement parce que le texte originel auquel il se refaire se suffit à lui-même dans son unicité, sa singularité saisissante, sans avoir besoin de la paraphrase anecdotique, de l’obséquiosité bavarde ou du scalpel maladroit, aveugle ou même dithyrambique.

Mais ce n’est pas tout : de vain, le commentaire peut, en effet très rapidement, courir le risque de devenir vaniteux ; l’exégèse donne des leçons, l’exégèse écrase ce qu’elle devrait considérer avec toute la délicatesse du monde, l’exégèse abîme, elle parasite en devenant réponse inutile, écho sans fin d’une matrice induplicable dont elle fait perdre signification et substance au profit d’un pâle reflet construit sous l’égide des règles parfois mesquines inscrites dans les grilles de lecture qui ne savent, par excellence, qu’identifier, c’est-à-dire peu ou prou reconnaître et non anticiper la nouveauté qui tiendrait dans une production inouïe.

En effet, alors le texte prend enfin sa revanche et reste muet, inaccessible, et n’est-ce pas justement quand le lecteur sort son trousseau de clefs et qu’aucune ne fonctionne, qu’on a à faire à la part indéchiffrable d’un texte avec ses vides et ses impasses, dont la grille interprétatives habituelles explosent, et que de ne pas montrer dans l’immédiat les pistes pour le comprendre, des outils pour le saisir il devient monstrueux ? C’est c’est pourtant et sans doute quand le texte i ne livre e mode d’emploi de sa compréhension par le système habituel de lecture qu'il côtoie l’excellence en restant à jamais enigmatique, et à l’humus si riche qu’il demeure insaisissable.

Avec un peu de provocation, je pourrais même affirmer que la poésie d’un texte se reconnaît rait presque à l’échec systématique de toute possibilité de commentaire à son sujet.



La seule issue possible d’échapper à l’aporie de toute exégèse serait à mon sens : écrire un nouveau texte qui ne sera pas positionné verticalement du texte original mais à ses côtés ; Voila ce que je pense être le seul commentaire respectueux (ce qui ne les empêcherait en rien d’être flingueurs).qui vaille.

L’impossibilité d’écrire, quelque chose sur un livre se double ici du fait de la particularité de nos relations : une auteure et une éditrice mais aussi, la première fois de l’auteure face à la femme de lettres et de déserts aguerrie (ça vous a guérie de mener cette la guerre là, non ?) ET éditrice. Comment ne pas balbutier ou trébucher ou comme maintenant : se perdre dans une espèce de théorie fumeuses et de propos pompiers ?



NOS IMAGES, NOS EXERGUES, ET NOS DESERTS COMMUNS



Dès la dédicace > quelque chose est transmis, quelque chose qui touche au sublime et voilà sans exagération aucune, voici pour quelles raisons :

>.

On a en effet coutume de dire que ce serait les derniers mots écrits par Jean GENET, avant de se casser la figure en allant aux toilettes de ce sordide hôtel du 13ième (le Jack's Hôtel) où il n'avait pas ses habitudes. L’éditeur du magnifique UN CAPTIF AMOUREUX a donc pris la décision de placer cette phrase en exergue de ce livre.





Vous, Genet, moi : quels déserts sommes-nous devenus à force de les avoir traversés ? J’affine l’interrogation : Quels sont nos déserts communs ? Comme quand on ressent cette agaçante, voire douloureuse impression d’avoir , sans pour autant mobiliser assez de .mémoire pour le prononcer, ni assez de capacité de détachement pour réussir à l’oublier totalement, je saisis intuitivement ces déserts communs mais je sais aussi que je serais incapable d’en prononcer les noms ou d’en tracer les contours.

Je lis très, très lentement, mais je n'oublie jamais, et ce qui est étonnant, et cela dès les premières pages, sinon les premières pages de Sœurs de peau j’ai eu vraiment l’impression qu’il existait, quelque part, ailleurs, je ne sais où, une sphère dont la matière est faite de sensibilité, et que c’est là qu’on vivrait vraiment dans le rapprochement par affinités des êtres : les mêmes aspirations, la même fibre nerveuse, les mêmes interrogations, thématiques et problématiques, les retrouvailles dans cette intersection des imaginaires, même si les modes de fonctionnement, les modes de vie divergent, la puissance métabolique, les mêmes refus et la même force intransigeante dans les exigences. Dans cet espace sans géométrie précise, dans ce monde en dehors du monde, ce hors champ, ce serait rien de plus ni de moins une vie commune qui se vivrait ensemble et où se jouerait le spectacle au grand jour de nos similitudes. Oui : une vie non terrestre qui relierait dans l’immédiateté nos existences respectives, existences, dont cette partie de nous-mêmes restée dans le carcan de ce qui est défini par > s’avère être minuscules : nous sommes des alias déchus se mouvant dans une vaine agitation. De simples avatars. Et parfois, oui, parfois, il existe de VRAIES RENCONTRES des RERENCONTRES en fait puisque nous nous connaissons déjà, ailleurs (littéralement : des COINCIDENCES).

C’est à partir des pages 44/45 que je fais intrusion dans la chambre des deux souffrantes et alors que > Magnifique ! Ces mêmes blessés, ce sont également nous les lecteurs laissés seuls avec cette écriture là. Cela me fait un peu penser à ces mots de Christiane Rocheford dans son livre : LE MONDE EST COMME DEUX CHEVAUX : .

Oui, moi lectrice, j’occupe leur chambre et tout s’y passera appartiendra à ce monde qui écrit de si beaux livres et donner de si bonnes notes à mes dissertations ; Celui là, pas celui, composé pourtant des mêmes personnes qui m’ont rejetée et me rejetteront dans ce qu’ils appellent . Pas fréquentable dans cette dernière, je ne sais pas bien me tenir en société, mais dans cette chambre là avec la journaliste et l’Aborigène, je commence vraiment à m’y sentir bien et bien acceptée. De mieux en mieux.

Et alors à l’instar de la protagoniste, je romps >(P. 45).

Comment avons-nous donc découvert, vous, Sylvie, et moi, Brigitte que ce sont des personnes blessées qui seules sauront panser nos plaies, et peut-être même sauver notre peau ?

Ces personnes blessées qui possédent la beauté de refuser les remèdes de ceux qui (p. 46);

Brigitte Brami, Paris, le 1er novembre 2010

Écrit par : brigittebrami | 30 décembre 2010

Pardon, mais ce n'est que pour l'instant 500 000 exemplaires.
Et voici ce qu'on peut lire sur wikipédia concernant S. Hessel : "Stéphane Frédéric Hessel (né à Berlin le 20 octobre 1917) est un diplomate, ambassadeur et ancien résistant français. Il est l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948."

Voici maintenant ce qu'on peut lire sur le site officiel de l'ONU, rédigé par Hessel lui-même :

« J'étais un diplomate français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin », se souvient-il. « Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle ».

Donc oui Hessel est un vrai faussaire, un pur, un dur.
Ce qui ne m’empêche pas de vous souhaiter un belle et bonne année 2011.

Écrit par : in the spleen | 31 décembre 2010

Merci Calouan d'avoir parlé de ce livre. Je l'ai personnellement lu le jour de Noël car la Papa Noel me l'avait emmené (Il faut dire que je l'avais marqué sur ma liste!!) Je n'y ai pas appris grand chose car j'avais écouté plusieurs interviews de lui, notamment chez Danier Mermet sur France Inter et plus récemment son portait "Empreintes" sur France 5 . Un moment de télévision rare. Et sinon il y a aussi son interview de 5 minutes ce matin sur France Inter par Pascale Clark. Il y a tellement d'humanité chez cet homme. Est ce qu'un jour Jean-François Copé très agé forcera le respect des jeunes générations?
Pour info à la fin Décembre, c'était effectivement 500000 exemplaires vendus pour 800 000 imprimés.

Écrit par : Gérard | 03 janvier 2011

Tu nous en avais parlé plus tôt... et je t'en remercie!

Écrit par : Sabbio | 05 janvier 2011

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