23 janvier 2011
somewhere
c'est un des films évènement du moment... je n'ai pas aimé... tant pis...
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Les joies d’une vie de star : à Hollywood, au légendaire hôtel Château Marmont, l’acteur Johnny Marco est seul même quand il est entouré. Il collectionne les filles, dont il oublie aussitôt les prénoms, enchaîne les fêtes, où il boit trop. S’il quitte l’hôtel, c’est pour conduire sa Ferrari ou passer des essais pour son prochain rôle. Et si Johnny, déboussolé par la célébrité, tournait en rond ?
Un matin, son ex-femme lui envoie Cleo, sa fille de 11 ans. Forcés de cohabiter, le père très absent et la jeune fille très précoce apprennent à se connaître. Ils se découvrent complices, filent en Italie où Johnny doit faire la promo de son dernier film. Cleo aurait-elle le pouvoir de remettre son père sur les rails d’une vie plus riche de sens ?
Les comédiens
Stephen Dorff Johnny Marco
"Après avoir fait une trentaine de films, j’ai reçu ce rôle comme un cadeau. Somewhere est un film à part : poétique, tendre, et dans le plus pur style de Sofia. Sofia, que je connais depuis des années mais à qui je n’avais pas parlé depuis un moment, m’a appelé et m’a demandé si elle pouvait m’envoyer le scénario de son nouveau film. Je l’ai lu et le lendemain, je l’ai rappelée pour lui proposer de venir la voir à Paris sur-le-champ pour parler du film avec elle. Lors de ma dernière soirée à Paris, Sofia m’a téléphoné pour me dire que j’avais le rôle. J’ai hurlé de joie. À l’instant où j’ai raccroché, la Tour Eiffel s’est illuminée."
"Je sais ce que c’est que de vivre comme Johnny Marco. Je comprends qui il est. J’ai moi aussi eu mes périodes de glande. Au début du film, Johnny est perdu dans un train-train et un mode de vie décadent. C’est un type sympa mais il boit, et il avale des tas de pilules. Je ne crois pas qu’il soit fier des films qu’il a faits. Soudain, sa fille débarque et bien qu’il se sente incapable d’assumer, il passe plus de temps avec elle qu’il n’en a jamais passé depuis qu’elle est née, plus d’un après-midi en tout cas. Sofia et moi avons discuté du parcours de Johnny, j’étais donc en mesure de visualiser d’où il part et où il va dans sa relation avec sa fille, presque adolescente. On a filmé beaucoup de scènes dans la continuité, c’était formidable."
"Je suis toujours un peu anxieux avant de commencer un tournage. Mais je dois reconnaître que sur celui-là, j’avais le sentiment de savoir exactement ce que je devais faire. J’en avais eu conscience dès la lecture du scénario."
Elle Fanning Cleo
Une fois Stephen Dorff choisi, ce dernier a fait des essais avec Elle Fanning, la première sur la liste des actrices pressenties pour le rôle de sa fille, Cleo, préado futée.
Il était capital pour la réalisatrice que la relation père-fille paraisse authentique à l’écran. Elle a donc fait en sorte que Stephen Dorff et Elle Fanning passent du temps ensemble avant le début du tournage.
"Stephen et moi avons beaucoup en commun. Il a fréquenté la même école que moi. On se ronge tous les deux les ongles. On est tous les deux originaires de Géorgie et on aime tous les deux nos aliments bien cuits - on aime quand ça croustille ! On a construit une relation père-fille qui perdure en dehors du tournage."
Quand on lui demande comment elle s’est préparée pour les scènes les plus émouvantes du film, Elle Fanning répond simplement : "Je le fais, c’est tout. Je me mets à la place du personnage. Jouer, c’est faire semblant et être naturelle - et rester ouverte à tout ce qui peut arriver."
photo : Sofia Coppola et Harris Savides, Directeur de la photographie
Le château Marmont
"Ce lieu est un rite de passage. Depuis des générations, tous les acteurs y ont séjourné. Et j'y ai moi-même passé de longs moments dans les années 90 avant le règne des stars de la téléréalité. C'était un monde à part, alors que de nos jours, le Château est devenu le centre du microcosme, l'oeil du cyclone. C'est pourquoi si je n'avais pas pu tourner là-bas, Somewhere n'aurait pas vu le jour."
Construit en 1929 sur le modèle du château d’Amboise, cet hôtel situé sur Sunset Boulevard à Los Angeles est devenu, au fil des années, un lieu mythique et le théâtre d’événements parfois cocasses ...
En 1954, lors de son audition pour le film La fureur de vivre, James Dean n'hésite pas à grimper à une fenêtre. Quelques années plus tard, Jim Morrison tentera une acrobatie similaire mais avec moins de succès. Voulant atteindre la fenêtre de sa chambre en sautant du toit de l'hôtel et en s'accrochant à un tuyau d'évacuation, il tomba, se blessa au dos et perdit ainsi la huitième de ses neuf vies, selon ses dires. Les membres de Led Zeppelin ont fait de la moto dans le hall de l’hôtel, sous le regard médusé des autres clients. L’histoire ne dit pas si la direction de l’hôtel leur a présenté la facture pour les dégâts causés.
... ou d'événements beaucoup plus tragiques :
Scott Fitzgerald y a succombé à une crise cardiaque. Le 5 mars 1982, John Belushi (l’un des Blues Brothers) meurt d’une overdose dans l’un des bungalows situés dans les jardins de l’hôtel. En janvier 2004, Helmut Newton percute, au volant de sa voiture, un mur de l’allée de l’hôtel et meurt dans l’accident.
Et puis, il y a la légende.
Il se dit que Billy Wilder refusait de descendre dans tout autre hôtel à Los Angeles quitte à dormir dans une baignoire si le Château affichait complet, que derrière ces murs, Jean Harlow, alors en pleine lune de miel, aurait trompé son mari avec Clark Gable ou encore que Natalie Wood et Nicolas Ray y ont vécu une folle passion... Info/Intox. Who knows ?
D'Errol Flynn à Robert Pattinson, en passant par Marilyn, Brando, Johnny Depp ou Di Caprio, toutes les générations d'Hollywood y ont séjourné. Robert de Niro a l’habitude de réserver un penthouse. En 1956, c'est également un penthouse qu'Elizabeth Taylor loua pour Montgomery Clift. Victime d’un grave accident de voiture, il y passa sa convalescence.
Le Château Marmont offre 63 chambres, suites et bungalows. Si vous avez envie de vous offrir une nuit sur place il vous en coûtera de 370$ pour une simple chambre jusqu'à 3700$ pour la suite penthouse de 500m² avec vue panoramique sur Hollywood....
photo : © Reuters
22:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Je peux pas me louer une suite au château , je me contenterai donc du film, avec ma fille, lost m'avait ennuyée mais Marie Antoinette prodigieusement enchantée...alors passage obligé dans la salle de ciné....merci pour tous les détails....
Écrit par : Babelle | 24 janvier 2011
ennuyé oui et bien le mot pour celui-ci aussi... tu me donneras ton avis, la MaBelle ?
Écrit par : calouan | 24 janvier 2011
je te dirai, Calouan, dans Marie Antoinette il ne se passait pas grand chose non plus mais c'était léger léger et j'ai adoré cette légèreté, c'est ce que j'espère retrouver dans celui-ci.....
Écrit par : Babelle | 24 janvier 2011
Ah ben zut :/ Bon et bien j'attends de le voir pour me faire mon avis...
Écrit par : Sabbio | 26 janvier 2011
et bien j'ai aimé, beaucoup, il y a une grâce entre le père et la fille qui m'a plu....
Écrit par : babelle | 05 février 2011
et ben comme quoi, il est clair que l'art a cette force-là e ne pas plaire pareillement..
Écrit par : calouan | 06 février 2011
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