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05 novembre 2011

G20

pas le courage de vous faire un résumé mais ce qui s'est dit à CAnnes durant deux jours me parait important alors je vous glisse cet article trouvé dans "Le Monde" :

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L'Europe a tout mis en oeuvre pour apporter une réponse crédible à la crise, a déclaré vendredi 4 novembre le président français Nicolas Sarkozy en clôturant le sommet du G20 de Cannes. Après cette réunion de crise – "encore une", a ironisé le président français – les pays dont la situation budgétaire est solide sont prêts àprendre de nouvelles mesures pour la croissance, a affirmé Nicolas Sarkozy, citant la Chine et l'Allemagne. Des annonces qui font partie d'un plan d'action global pour la croissance adopté par le G20.

Le président français a également affirmé devant les journalistes que les membres du G20 étaient tous d'accord pour augmenter les ressources du FMI si besoin et qu'une décision sur les moyens de le faire serait prise en février.

Selon lui, le Conseil de stabilité financière — centre de réflexion international créé en 2009 à l'initiative du G20 — devrait publier prochainement une liste de vingt-neuf grandes banques systémiques, dont quatre françaises (BPCE, BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale).

Les régulateurs ont identifié ces banques comme pouvant représenter, de par leur taille, un danger pour l'ensemble de l'économie en cas de faillite, et vont leurimposer une série de mesures pour les renforcer. Mais en cas de difficulté, elles devront se conformer dès la fin 2012 à un régime de démantèlement. Selon la chancelière allemande, Angela Merkel, les banques allemandes Deutsche Bank et Commerzbank figurent aussi sur cette liste.

TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIÈRES

Onze paradis fiscaux sont par ailleurs épinglés dans le communiqué du G20, a-t-il dit, la Suisse et le Lichtenstein devant remédier pour leur part à certaines insuffisances."Nous ne voulons plus de paradis fiscaux. Le message est très clair, les pays qui demeurent des paradis fiscaux seront mis au ban de la communauté internationale", a déclaré devant la presse M. Sarkozy, dont le pays préside actuellement le G20.

Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse concluant la première journée du G20 de Cannes, le 3 novembre 2011.AFP/PASCAL GUYOT

Le président français a ajouté que le recours aux contrôles des capitaux était pour la première fois admis comme une mesure de stabilisation. Sur le FMI, il a expliqué que les droits de tirage spéciaux, la monnaie du FMI, pourraient accueillir de nouvelles monnaies en 2015, le yuan étant un candidat évident. Il a ajouté que le G20 avait entériné la création d'une ligne de liquidité à court terme du FMI pour faireface aux chocs exogènes dans certains pays. Le président Nicolas Sarkozy a également formulé le souhait qu'une taxe sur les transactions financières soit mise en place dans les pays de l'Union européenne dès l'année 2012".

FLEXIBILITÉ DU YUAN

De son côté, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a estimé lors d'une conférence de presse que l'Union européenne était "en mesure" de répondre à la crise de sa dette, à l'issue du sommet du G20. "En ce qui concerne l'Europe, nous sommes venus à Cannes pour discuter avec nos amis européens de la façon dont ils pouvaient partir du plan sur lequel ils se sont mis d'accord la semaine dernière pour résoudre cette crise", et "après avoir écouté nos partenaires européens ces deux derniers jours, je suis certain que l'Europe est à la hauteur de ces difficultés", a déclaré M. Obama.

Il a également salué la décision de la Chine d'augmenter la flexibilité du yuan. Une mesure qu'il a qualifiée de "cruciale" : "Nous saluons la détermination de la Chine àaugmenter la flexibilité [du yuan]. C'est quelque chose que nous demandions depuis un certain temps. Et il s'agira d'une étape cruciale pour stimuler la croissance."

La Chine s'est engagée à soutenir sa "consommation intérieure" en renforçant son système de protection sociale, en "augmentant les revenus des ménages" et en"transformant le modèle de croissance", pour l'instant axé sur le commerce extérieur. "Ces actions seront renforcées par des mesures en cours pourpromouvoir une flexibilité accrue des taux de change" et "une réduction progressive de l'accumulation des réserves de devises étrangères", précise un communiqué final.

La Chine est accusée de maintenir sa monnaie, le yuan, à un niveau artificiellement sous-évalué, afin de doper ses exportations au détriment de ses partenaires commerciaux et d'accumuler des réserves de devises.

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