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05 mars 2013

sous la pluie

un bout de mon histoire est partie avec une caisse en bois au fond d'un trou aujourd'hui.

cette sensation vivace que l'enfance est loin, que ce qu'on peut appeler l'insouciance est définitivement lacérée, en vrac, en ruines... cette époque où on ne réalise pas qu'on a autour de soi un cocon chaud et tendre, pas partout pas tout le temps mais parfois... et que c'est bien bon...

un jour on ouvre les yeux, il y a des rides sur notre visage et le cocon a disparu, s'effilochant au fur et à mesure de ce sacré temps qui n'épargne personne. 

je voudrais juste un instant venir me frotter à nouveau à cette période ancienne...

juste un instant...

21:25 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

on en est un peu tous là maintenant... question d'âge... allez, c'est notre tour de tisser un cocon pour les autres.. ;))

Écrit par : Babelle | 05 mars 2013

Le cocon on peut aussi se le construire. L'enfance n'est pas un cocon pour tout le monde. :)

Écrit par : Laura Millaud | 05 mars 2013

non l'enfance n'est pas un cocon pour tout le monde, c'est vrai... mais d'abord on peut se créer son propre cocon avec ses images, ses petites moments et ses espoirs et puis quand ces moments, ces images, ces espoirs se retrouvent au fond d'un trou ds une caisse en bois, on se sent vraiment vraiment triste...

Écrit par : calouan | 06 mars 2013

Oui, sauf si l'on se dit qu' elle va bien. Plus de souffrance corporelle. Plus de maladie. Du repos. La séparation est moins douloureuse.

Écrit par : Laura Millaud | 07 mars 2013

Les commentaires sont fermés.