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13 septembre 2013

violences

je ne vais pas vous faire un papier spécial sur la violence qui envahit nos villes, nos vies mais je pourrais. quelle drôle de dégénérescence, on revient à l'âge préhistorique où on se faisait loi sans règle, l'âge moyenâgeux où la misère crée ce climat de grande violence, juste pour s'en sortir. 

je ne suis pas "étonnée" parce que ce n'est pas nouveau, la violence a toujours existé, elle fait partie intègre de notre fonctionnement, je suis certaine que même le plus calme d'entre vous ressent parfois en lui des accès de violence, et dans chaque siècle, chaque ère de notre société, on a parlé différemment, mais on en a parlé, de la violence de l'humain. il y a eu ces criminels scientifiques, qui tuaient en série, les  criminels sexuels, les braqueurs de banque qui tuaient cruellement, les assassins d'enfants, les rebelles géographiques qui revendiquent une identité locale au prix du sang. 

on est aujourd'hui dans une période de violence urbaine.

ce qui signifie tout de même une peur au quotidien.

ça semble si facile de retirer la vie. ce n'est pas nouveau, mais je pense que ça reste essentiellement masculin.

je fais partie de cette génération qui n'aura connu aucune des grandes guerres qui ont meurtri l'histoire française, mais je ne suis pas protégée pour autant. je n'ai pas peur, je le redis, la violence fait partie de nous, de notre vie, ce n'est pas une découverte, mais je réalise le glissement du type de violence.

nos dirigeants veulent s'attaquer au problème sérieusement, je me demande juste si il n'y a pas déjà un certain ancrage des choses qui rendra toute intervention stérile. on est à l'aube d'une nouvelle "guerre civile", d'un nouveau tournant de l'histoire, alors que nous n'avons jamais autant communiqué aux quatre coins du monde grâce aux médias surdéveloppés, et nous ne nous sommes jamais autant détestés. 

un grand déballage de vie, emballage d'âme, remballage par mots et flingues associés..

on consomme, on consume mais on ne peut que constater comme des cons qu'on ne s'aime plus.

 

08:55 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

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