21 septembre 2013
Lune pleine
ce soir, alors que je roulais dans la nuit, il y avait dans le ciel totalement noir, sans aucune étoile, le Lune, pleine, ronde immense qui me suivait me faisait face parfois, obsédante, impérieuse.
j'ai eu envie de m'y jeter dedans, qu'elle m'engloutisse en entier, envie de disparaître dans ses rondeurs.
et d'un coup, l'urgence de la vie est revenue, évidente.
ne pas attendre demain pour vivre de belles choses, en profiter maintenant si ça arrive à notre porte.
parce qu'un jour ce sera trop tard, on ne sera plus là pour voir le Lune pleine ronde immense et ça ne servira à rien de regretter...
j'aurais aimé qu'"il" la voie, mais peut-être d'où il est l'a-t-il vue ? en tout cas, j'ai eu presque l'impression qu'il l'avait posée là dans le ciel pour moi. et j'ai aimé cette idée.
22:02 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Oui, belle idée. :)
Écrit par : Laura Millaud | 22 septembre 2013
Lune,
Tu peux m'allumer,
Tu peux essayer, au moins vas-y.
Tends-moi la perche,
Je serai à la hauteur.
Lune,
Le Soleil m'ennuie
Et j'attends la nuit.
Cruelle, j'ai peur. Reviendras-tu ?
Toute une journée sans nouvelles.
Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d'un éclair de
Lune.
Laisse-moi t'embrasser,
Juste un seul baiser,
Une caresse du bout des doigts ou
Est-ce trop te demander là
Lune.
Tout c'qui nous sépare,
C'est cet espace noir.
Quatre cent mille kilomètres à peine.
J'en ai marre, la coupe est pleine.
Lune,
Peux-tu m'éclairer ?
Quelle syllabe chantée
Sort de ta bouche ? Est-ce un "Ah !"
Admiratif, ou un "Oh !" déçu ?
"Ce type qui perds ses tifs
Est d'une
Grande banalité.
J'peux plus l'supporter.",
Ou, au contraire, es-tu folle de moi
Comme je suis dingue de toi ?
Lune,
Cette blancheur fine,
Cette pâleur divine,
J'aime tout de toi,
Je connais tout de toi
Même si tu gardes
L'une
Des tes faces cachée.
Est-ce pour préserver
L'indispensable part de mystère
D'une beauté féminine ?
Lune,
Mes yeux, tous les soirs,
Sont remplacés par
Deux cercles blancs de lumière,
Le reflet d'un éclair de
Lune.
C'est pas pour la nuit,
C'est pour toute la vie.
Ne cherchons pas la bagatelle.
Nous l'aurons notre éternelle
Lune
De miel attendue.
Vite ! Je n'en peux plus.
Mon coeur est à feu et à sang.
J'peux plus passer de nuit sans
Lune
"Lune" de Michel Jonasz
Écrit par : jean | 23 septembre 2013
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