Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30 septembre 2013

L'homme et la chapelle 2

Amandine priait silencieusement oubliant le temps et le moment. elle aimait le lieu, elle y venait de temps en temps, lorsqu'elle pouvait s'offrir un instant de liberté, quand elle pouvait échapper à tous. elle enfilait ses baskets et venait courir dans le coin.

puis, elle retirait ses chaussures et entrait à l'intérieur de la chapelle de vieilles pierres.

elle s'agenouillait et priait. elle parlait de ces choses qui l'alourdissaient, qu'elle ne comprenait pas, ces choses qui la blessaient, la torturaient, la faisaient pleurer. elle cherchait une réponse et parfois, dans le vide des lieux, elle la trouvait.

elle sursauta quand elle entendit la porte s'ourvir. d'ordinaire personne n'entrait ici. pas à cette heure-là. alors qui ? le curé venu arranger quelques affaires ? un promeneur perdu.

malgré elle, elle se dissimula dans un des coins, derrière une grande colonne de pierre. elle tenait ses baskets serrés contre son coeur, elle ne respirait qu'à moitié.

mais elle n'avait pas vraiment peur. 

 

(à suivre)

Commentaires

Il était grand, élégant, droit comme un i, un couteau à la main. Bizarrement, il avait des lunetttes de soleil, ce qui l'empêcha de voir le petit morceau de pavé de mauvaises intentions qui dépassait du sol. Il se rétala comme une ... comme un con. Il ne put s'empêcher de jurer malgré le lieu. Elle fut prise d'un fou rire irrésistible. Il se releva avec peine et la vit, belle à se damner, telle une apparition divine. Il bredouilla quelques mots d'excuses à peine audibles. Elle lui sourit.

A suivre

Écrit par : jean | 03 octobre 2013

Vous devez sans doute, sûrement même, vous demander pourquoi le "grand élégant" a un couteau à la main en entrant dans la chapelle. Pour être honnète, je n'en sais fichtre rien. Je me suis dit sans doute que ça donnerait un peu de mystère et de piment et que ça allait forcément faire réagir les lecteurs ou les lectrices, ces dernières ayant ma préférence. Forcément ...

Écrit par : jean | 07 octobre 2013

Les commentaires sont fermés.