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12 octobre 2013

corps encore...

j'ai le corps comme un pantin désarticulé en ce moment, comme un fantôme pas à sa place. je cours, je nage, je danse, mais je me sens en dehors de mon corps, il ne répond pas à mes injonctions.

désarticulé.

alors je vous glisse cette photo et ce texte de Louise Markise, que j'ai piqués sur son FB parce que j'aime vraiment bien...

Photo : « Mon corps a de drôles d'histoires; je lui scotche des lumières et l'encadre d'images, j'en fais un objet à regarder et le laisse dériver entre vos cils; mon corps de petite fille qui se déguise; mon corps d'amoureuse qui s'ennuie, qui attend la prochaine étreinte; mon corps de rêveuse qui funambule aux frontières de tous les autres, qui ne prend pas garde à la fatigue des uns et à la déception des autres, qui n'entend pas les mélodies tristes, les nuits silencieuses... Quand je ne sais vraiment plus de quelles drôles d'histoires je dois rire, quand je n'ose plus me demander dans quel corps j'ai encore pied, je me dis qu'il restera toujours celui que je laisse dériver entre vos cils... et ça  me rassure un peu, parce que si tous les autres s'éclipsent, il y aura éternellement celui-là, le plus imaginé, mais au fond, sans doute, le plus connu, le plus touché. »
Archives lointaines, clignotantes et argentiques.

« Mon corps a de drôles d'histoires; je lui scotche des lumières et l'encadre d'images, j'en fais un objet à regarder et le laisse dériver entre vos cils; mon corps de petite fille qui se déguise; mon corps d'amoureuse qui s'ennuie, qui attend la prochaine étreinte; mon corps de rêveuse qui funambule aux frontières de tous les autres, qui ne prend pas garde à la fatigue des uns et à la déception des autres, qui n'entend pas les mélodies tristes, les nuits silencieuses... Quand je ne sais vraiment plus de quelles drôles d'histoires je dois rire, quand je n'ose plus me demander dans quel corps j'ai encore pied, je me dis qu'il restera toujours celui que je laisse dériver entre vos cils... et ça me rassure un peu, parce que si tous les autres s'éclipsent, il y aura éternellement celui-là, le plus imaginé, mais au fond, sans doute, le plus connu, le plus touché. »

13:45 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

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