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30 octobre 2013

Thibo et compagnie

je m'interroge sur cette (trop grande) facilité que j'ai à m'attacher aux gens que je croise. je me voulais aventurière solitaire, allant de lieux en lieux, n'ayant pas de famille, pas de lien pour me retenir, apportant tout le bien-être que je pouvais avant de m'éclipser sur la pointe des pieds.

libre.

au lieu de cela, je passe une journée avec une personne et déjà la quitter me paraît difficile.

un drame, je vous dis...

aujourd'hui je pense particulièrement à Thibo, ce petit bout d'homme, âgé de trois ans, aux yeux délicieusement coquins, qui a eu le culot de me gagner au Uno en plus (eh, je vous vois en train de ricaner dans le fond...), avec sa tétine transparente visée dans sa bouche et son adorable maman, patiente et courageuse... une journée passée ensemble dans des conditions que je qualifierai d'"hospitalières" et partir en les laissant nous fut comme un arrachement.

petit Thibo si pertinent, si craquant !

jolie Estelle si forte et si douce...

faut que je m'entraîne, faut que je m'entraine... plus un sourire, plus un mot partagé, le vide sidéral, le froid de banquise et plus aucun lien avec personne... sinon, mon âme morcelée va devenir cendres...

21:50 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Je suis pareille, depuis toujours et pour toujours. Alors je ne connais pas la solution pour combattre cet attachement. :)
J'essaye plutôt d'y voir le beau coté, la chance d'être émue par ces personnes, de m'en souvenir, de ne jamais les oublier. Et souvent, c'est réciproque. Alors, tout va bien ! :)
Bien-sur, il y a des claques, des déceptions, mais ça fait juste partie de la vie.

Écrit par : Laura Millaud | 31 octobre 2013

S'attacher, partager pour se sentir bien vivant...

Écrit par : Babelle | 31 octobre 2013

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