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13 décembre 2013

les dessous des CEA

ne me demandez pas pourquoi mais il y a des noms, comme ça, qui me font rêver... des noms de lieux inaccessibles, d'endroits où je n'irai jamais, où je ne travaillerai jamais...

le commissariat à l'énergie atomique en fait partie.. si si !

attention, ne froncez pas les sourcils, on ne s'occupe pas que du nucléaire au CEA, on recherche également les traces de polluants dans les déchets et du coup on s'interroge sur la nourriture bio, on analyse l'eau, on observe le ciel...

moi qui suis une scientifique dans l'âme, ça me fait rêver...

bosser "anonymement" dans un lieu pareil, ça doit être vraiment passionnant

Commentaires

Ce qui est passionnant, ce sont les gens, anonymes ou pas, que l'on rencontre... même si on ne peut plus les rencontrer !

Écrit par : Lecteur anonyme et irradieux | 16 décembre 2013

pourquoi ne peut-on plus ?

Écrit par : calouan | 16 décembre 2013

Parce que la vie est ainsi faite. Ma compagne ne pourrait pas l'accepter (ce que je comprends). Je l'ai rencontré en même temps que vous. Et j'ai eu l'honnêteté ou la stupidité de ne rien lui cacher (ou presque). Et comme Brassens le chante mieux que moi

"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"


A ceci près que je suis très heureux aujourd'hui,vous resterez la plus présente de mes absentes. Je me contenterais donc d’apparaître ici de temps en temps.

L'anonyme.

PS : Ravi d'avoir eu le premier prix.

Écrit par : Lecteur anonyme | 17 décembre 2013

On s'est connus "aimés" ou connus "cotoyés" ?

Écrit par : Calouan | 17 décembre 2013

Ma condition d'anonyme m'allant très bien, je n'en dirais guère plus. Il vous reste le plaisir de savoir qu'il existe quelque part un homme qui aurait pu vous aimer (et qui a la vanité d'imaginer que la réciproque eu été possible). Et il me reste le plaisir, si je vous croise à nouveau, de savoir que vous ne savez pas...

Écrit par : Lecteur Anonyme | 17 décembre 2013

Ce qui est clair c'est que vous avez le bon choix... Et tant mieux pour vous. Et moi... Car je suis également très heureuse !

Écrit par : Calouan | 17 décembre 2013

Vous m'en voyez plus que ravi, ma vanité ne me poussant quand même pas à penser qu'une femme ne puisse pas être heureuse sans moi :-)
A bientôt par ici. Au moins lors du prochain concours.

Écrit par : Lecteur Anonyme | 17 décembre 2013

Les commentaires sont fermés.