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28 juin 2014

trois petits tours et puis... s'en vont...

elle aperçoit sa dégaine de loin, elle ne pensait pas à lui, mais forcément il est là. forcément.

cette dégaine de cowboy qui lui plaisait, elle la fuit. 

elle le fuit.

elle évite d'aller aux mêmes endroits que lui, se concentre sur ceux avec qui elle parle quand elle le sait tout près, sourit presque trop, pétille et s'éloigne, pour l'éviter.

elle ne sait plus pourquoi il la débecte tant, ce n'est pas une affaire personnelle, et pourtant si.

politique aussi.

la malhonnêteté, l'hypocrisie, cette course vers le pouvoir. elle trouvait son assurance charmante, là elle le trouve pitoyable. n'exister que par cette image qu'on renvoit publiquement, n'exister que pour être au pouvoir, n'en avoir jamais assez, plaire, séduire, parvenir au sommet.

elle ne trouve plus cela charmant, son assurance a quelque chose du manque du mal être du cul-de-jatte qui cherche un équilibre dans une béquille extérieure.

pathétique.

elle le sait, il la regarde, elle sent son regard lourd sur elle, même si elle se concentre sur ses interlocuteurs, c'est trop pesant, ça la gène, elle salue s'en va, espérant partir à temps, avant qu'il ne s'approche, elle tourne le dos, fais vite quelques pas se noie dans la foule mais il est là. 

il l'a rattrapée.

là, en face d'elle.

"salut, madame l'écrivaine".

il a les yeux fatigués, un brin tristes.

elle le trouve vieilli, las, plus aussi cowboy.

il dit qu'il suit son parcours, qu'elle l'étonne, que vraiment ça marche bien pour elle... il n'a plus l'attitude du playboy en chasse. elle sent même qu'il tremble un peu. comme chaque fois qu'ils se retrouvent face à face.

il propose des choses professionnelles. elle refuse.

il dit : je suis sérieux.

et puis : appelle-moi lundi. 

elle hoche la tête. sait qu'elle ne le fera pas.

juste avant qu'il ne reparte, elle dit : et toi ? ça va ?

il se retourne, sourire fatigué : ben, tu vois...

elle ne porte pas de robe sexy, ni de talons, elle est là seule ou presque parmi le foule, anodine, recroquevillée au-dedans, insensible à ces autres qui l'entourent, avec une seule envie : partir vivre ailleurs, s'éloigner de tous ces gens qu'elle connaît depuis trop longtemps, une seule envie : le silence et la solitude. l'inconnu.

la bande à Renaud

je l'écoutais avant, avant quoi ? , avant c'est tout, un autre temps "que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" disait la chanson mais là, pour le coup, c'est vrai...

je n'étais pas fan, mais il faisait partie de mon entourage médiatique.

je suis allée le voir en concert il y a vingt ans justement, et j'ai pleuré, lui aussi d'ailleurs il pleurait, de cette déchéance qui commençait et qui était alors la sienne.

il a rebondi puis... pouf ! plus rien.

une "bande de pôtes" sort un disque de reprises de ses chansons...

une façon émouvante de ne pas oublier ceux qui ont marqué la culture, qu'on aime ou pas...

mais Renaud, tout de même, c'était un sacré bonhomme !!

09:07 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

l'étiquette qui "mark"

on semble surpris et pourtant on ne l'est pas tant...

dernièrement, une cliente du magasin Primark a retrouvé sur une étiquette un message "appel à l'aide" : "obligée de travailler pendant des heures épuisantes" brodé par une des "petites mains" qui est à la confection du vêtement.

c'est la troisième fois que ce genre de mésaventure arrive. enfin la troisième fois que ça se sait...

il y avait déjà eu une étiquette brodée avec le message presque similaire et un papier retrouvé dans une poche d'un jeans écrit en chinois qui expliquait que celui qui avait confectionné ce vêtement était prisonnier et travaillait 15 heures par jour avec une alimentation même pas digne d'un chien...

autre fait surprenant mais pas tant, Primark faisait partie de ces marques retrouvées lors de l'effondrement du Rana Plazza.

Le Nouvel Observateur trouve que toutes ces révélations sont un peu trop "cousues de fil blanc" pour ne pas être suspicieuses.. ne serait-ce pas une manoeuvre visant à discréditer cette enseigne ?

bon, soit, admettons... mais il y a quand même des limites à la politique de l'autruche qui ne pense qu'à enfoncer sa tête dans le sable...

quand mes internénettes m'ont demandé d'aller à Primark parce que pour 40 euros tu ressors "blindée" de fringues, j'ai expliqué et refusé. et j'espère que nombreux feront cela, pour éviter cette drôle de dérive qui nous entraîne...

L'appel à l'aide d'une robe Primark

09:02 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)