28 juin 2014
la bande à Renaud
je l'écoutais avant, avant quoi ? , avant c'est tout, un autre temps "que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître" disait la chanson mais là, pour le coup, c'est vrai...
je n'étais pas fan, mais il faisait partie de mon entourage médiatique.
je suis allée le voir en concert il y a vingt ans justement, et j'ai pleuré, lui aussi d'ailleurs il pleurait, de cette déchéance qui commençait et qui était alors la sienne.
il a rebondi puis... pouf ! plus rien.
une "bande de pôtes" sort un disque de reprises de ses chansons...
une façon émouvante de ne pas oublier ceux qui ont marqué la culture, qu'on aime ou pas...
mais Renaud, tout de même, c'était un sacré bonhomme !!
09:07 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Quand j'ai vu cette pochette de disque en magasin, ça m'a fait bizarre, comme si Renaud était mort. Oui, bizarre. Et ça m'a donné envie de me replonger dans ses albums et de réécouter des petites merveilles pleines de délicatesse, d'amour, de nostalgie, de vieux souvenirs dans lesquels me semble-t-il Renaud s'est noyé.
Allez un petit coup de Mistral gagnant ...
Ah... m'asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
et regarder les gens
tant qu'y en
Te parler du bon temps
qu'est mort qui r'viendra
en serrant dans ma main
tes p'tits doigts
Pi donner à bouffer
à des pigeons idiots
leur filer des coups d'pied
pour de faux
Et entendre ton rire
qui lézarde les mures
qui sait surtout guérir
mes blessures
Te raconter un peu
comment j'étais, mino
les bombecs fabuleux
qu'on piquait chez l'marchand
car-en-sac et Mintho
caramels à un franc
et les Mistral gagnants
Ah... marcher sous la pluie
cinq minutes avec toi
et regarder la vie
tant qu'y en a
te raconter la terre
en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère
un p'tit peu
Et sauter dans les flaques
pour la faire râler
bousiller nos godasses
et s'marrer
Et entendre ton rire
comme on entend la mer
s'arrêter, repartir
En arrière
Te raconter surtout
les carambars d'antan
et les coco-boërs
et les vrais roudoudous
qui nous coupaient les lèvres
et nous niquaient les dents
et les Mistral gagnants
Ah ... m'asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
regarder le soleil
qui s'en va
Te parler du bon temps
qu'est mort et je m'en fous
te dire que les méchants
c'est pas nous
Que si moi je suis barge
ce n'est que de tes yeux
car ils ont l'avantage
d'être deux
Et entendre ton rire
s'envoler aussi haut
que s'envolent les cris
des oiseaux
Te raconter enfin
qu'il faut aimer la vie
et l'aimer même si
le temps est assassin
Et emporte avec lui
les rires des enfants
et les mistral gagnants
et les mistral gagnants
Écrit par : jean | 01 juillet 2014
le soir où Didier Varrod lui a consacré une émission, j'étais en voiture et j'ai entendu "en cloque"... j'ai eu soudain la sensation d'avoir eu plusieurs vies et que cette chanson appartenait à un ancienne vie.
une époque lointaine, faite de souvenirs frais et étranges, différents.
je me sens un peu perdue dans notre époque actuelle, sans plus de repères, Renaud et ses chansons étaient un repère d'une autre époque, moins perdue.
Écrit par : calouan | 02 juillet 2014
C'est fait pour basculer, les repères, non ? si-oui je suis morgane de Renaud.
Écrit par : Babelle | 02 juillet 2014
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