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15 février 2015

l'arbre du jardin secret

quand il pense à elle, il laisse ses feuilles pousser et de ses branches il vient l'enrouler, l'envelopper pour la tenir bien au chaud contre son tronc noueux, palpitant.

quand il se dit qu'il l'aime, quand il lui a dit une fois, il laisse ses racines s'enfoncer dans ce sol meuble de leur connivence éternelle.

quand le soleil vient réchauffer son écorce, au dedans, son tissu ligneux se contracte et la sève qui s'écoule en lui est bienfaisante. il sait qu'elle vibre en lui, qu'il lui permet de tenir. qu'un jour enfin, elle viendra se blottir contre lui et ses cernes, si nombreuses, n'auront plus aucune importance. il l'aura attendue mais elle sera là, enfin.

 

 

faites-moi fondre

je vous en avais parlé, il est enfin disponible... soit en numérique, soit en version papier sur Decitre, Priceminster ou Cultura...

alors, pour ces vacances, faites-vous plaisir...

et si vous en avez assez des nuances grisâtres, des procès bouillasseux et des brûlots racoleurs, venez vous changer les idées avec ce roman érotique que j'ai écrit pour la série "Fantasmes - la série dont vous êtes l'héroïne" aux éditions Hachette, sous le pseudonyme Nina Stein.. "Faites-moi fondre"... tout un programme non ?

un voyage labyrinthique au royaume de la sensualité à New York, entre "desserts and delicacies", desserts et gourmandises, entre raffinement et légèreté...

 

vous en avez assez des nuances grisâtres, des procès bouillasseux et des brûlots racoleurs ?
venez vous changer les idées avec ce roman érotique que j'ai écrit pour la série "Fantasmes - la série dont vous êtes l'héroïne" aux éditions Hachette, sous le pseudonyme Nina Stein.. "Faîtes-moi fondre"... tout un programme non ?
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cyclothymie

au détour de conversations, je note des comportements, des informations et je m'y intéresse.

la bipolarité semble être une maladie du comportement assezsurprenante. dans le même style mais à moindre dose, la cyclothymie.

pour partager ces informations, voilà un article paru dans Psychologies, sur la cyclothymie.

et je me dis que, quelque part, on est tous un peu cyclothymique, non ?

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"Il le faut avouer, telle est la vie humaine. Chacun a son lutin qui toujours le promène, des chagrins aux amusements”, écrivait Voltaire en 1772 dans son poème "Jean qui pleure et qui rit".

Rien de plus normal que de ressentir de la joie à l’annonce d’une bonne nouvelle et de la peine après un échec, un décès ou tout autre événement douloureux.

« L’humeur proprement dite est un état émotionnel qui varie de l’euphorie à la tristesse et fluctue en fonction de notre environnement », explique le psychiatre Christian Gay (coauteur, avec Jean-Alain Génermont, de vivre avec des hauts et des bas, J’ai lu, 2004).

Certains changent pourtant d’humeur plus souvent que d’autres, et parfois même plusieurs fois par jour.

A l’image d’Isabelle, 34 ans, attachée de production : « Il m’arrive de me lever du bon pied, le cœur léger, puis de m’assombrir ou me mettre en colère à la moindre remarque désagréable d’un client, et de retrouver le sourire quelques minutes plus tard. »

Lorsque l’humeur subit ainsi des fluctuations répétées, mais légères et brèves, on parle de "cyclothymie". «

Cette instabilité se caractérise généralement par des changements de comportements ou d’émotions.

L’irritabilité, l’accélération du débit verbal, l’agitation et le pessimisme excessif font place à leur contraire au cours de la journée ou de la semaine », précise Christian Gay. Les cyclothymiques ont beaucoup de mal à se contrôler et ont souvent tendance à exploser à la moindre contrariété.

Un embouteillage, un retard, une panne de métro ou de machine à laver suffisent à provoquer leur colère.

Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration.

« Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier.

Désagréables pour l’entourage, qui ne sait jamais à quoi s’attendre, ces oscillations d’humeur sont surtout handicapantes pour le cyclothymique lui-même.

« Comme je ne comprends pas toujours ce qui provoque chez moi l’euphorie ou l’abattement, je me sens un peu perdue. Quand mon fils me désobéit ou quand mon mari me contrarie, je m’en veux de ne pas parvenir à maîtriser mes émotions », déplore Brigitte, 48 ans, laborantine.

Culpabiliser ne sert pourtant à rien, car l’incident source du changement d’humeur n’est parfois que l’arbre qui cache la forêt.

Pour GillEric Leininger-Molinier, ce comportement peut cacher une blessure due à un traumatisme, une souffrance que l’individu a profondément enfouie, et qui rejaillit à son insu, au détour du quotidien.