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23 juin 2015

Tsipras et les créanciers

on pensait que la rencontre d'hier soir conclurait ce gros dossier, eh bien non...

voilà ce qu'on peut lire sur le Monde aujourd'hui :

"Les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) doivent continuer ces prochains jours à Bruxelles, mais à Athènes c’est le Parlement qui décidera au final de l’issue de ces discussions. Car le premier ministre, Alexis Tsipras a décidé de demander un vote de confiance à sa majorité. S’il ne l’obtient pas, il démissionnera, a-t-il fait savoir mardi 23 juin, par la voix du porte-parole du gouvernement.

Or, cette majorité parlementaire de la gauche radicale Syriza a déjà commencé à se déchirer. D’un côté, on observe une ligne présidentielle, proche d’Alexis Tsipras, qui veut croire que le premier ministre pourra compter, le moment venu, sur une discipline de parti pour faire adopter un accord au Parlement, si tant est qu’il y ait un accord.

« C’est un mal nécessaire », a ainsi déclaré, sur la chaîne de télévision Skai, le vice-ministre de la réforme administrative, Georgios Katrougalos. « Nous avons au moins évité des baisses dans les retraites et les salaires », a-t-il justifié. Même tonalité pour le vice-ministre de la protection du citoyen, Yannis Panoussis, qui déclarait dans le même temps à la radio Vima FM « [qu’il préférait] un accord à pas d’accord » et proposait de recourir à un remaniement ministériel si « des ministres se refusaient à soutenir l’accord ».

D’un autre côté, pourtant, de nombreux députés Syriza sont déjà montés au créneau pour dénoncer « les reculades du gouvernement face aux créanciers ». Pour le député et vice-président du Parlement, Alexis Mitropoulos, « le paquet de mesures ne pourra pas être, en l’état, adopté au Parlement ».

Un autre député, Yannis Micheloyiannakis, estime quant à lui qu’il s’agit de mesures d’austérité « encore pire que les précédentes » et a appelé Alexis Tsipras à refuser de valider l’accord. Traditionnellement situé à l’aile gauche de Syriza, M. Micheloyannakis affirme que « même des proches de la ligne présidentielle et de Tsipras refuseront de voter un pareil accord »."

 

21:41 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Lui au moins essaie de mettre en oeuvre ce qu'il a promis pendant la campagne électorale. Sais pas s'il y arrivera, mais au moins il essaie.
ça n'a rien à voir mais la mort de Pasqua et les louanges qui s'en sont suivis m'écoeurent. Un garnd serviteur de l'Etat qu'ils disent . Moi , je ne suis pas Charlie.

Écrit par : jean | 02 juillet 2015

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