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17 octobre 2016

tribunal Monsanto

bon j'ai laissé passer le vendredi mais le lundi peut aussi être écolo-motivo-contre-Monsanto.

"écocide" vous connaissez ce mot ? à croire qu'on vient juste de l'inventer pour Monsanto cette firme américaine qui développe et commercialise, en en gardant les droits unilatéraux d'exploitation, des pesticides et autres produits chimiques sensés aider à la pousse et la récolte des produits agricoles.

trop compliqué tout cela pour paraître honnête, normal ça ne l'est pas.

ni honnête ni sain.

et depuis des années des individus paient de leur santé les conséquences de la commercialisation et l'utilisation sur notre planète de ces produits.

A La Haye, à quelques centaines de mètres de la Cour pénale internationale, la salle du tribunal Monsanto, samedi 15 octobre.

"les charges retenues contre la multinationale américaine Monsanto sont lourdes et lui valent d’être poursuivie devant un tribunal international qui se réunit à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre.

Accusée de « violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide », l’entreprise se voit notamment reprocher la commercialisation de produits toxiques qui ont causé la mort de milliers de personnes, comme les polychlorobiphényles (PCB), le glyphosate – un herbicide connu sous la marque Roundup – ou encore l’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique (ou 2,4,5-T), constituant de l’« agent orange », un herbicide pulvérisé par avion au-dessus des forêts par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam."

en gros, la firme américaine est accusée par des associations d’avoir commercialisé des produits toxiques responsables de la mort de milliers de personnes.
la juge Françoise Tulkens est la présidente du tribunal citoyen consultatif dédié à la multinationale américaine qui s’est ouvert à La Haye ce week-end.

elle a auditionné des témoins à La Haye samedi 15 et dimanche 16 octobre, en espérant contribuer à l’évolution du droit international par la prise en compte des questions nouvelles, parmi lesquelles notamment l’écocide.

des témoins ont été entendus durant deux jours, pour prendre connaissance des très nombreuses pièces au dossier, des études scientifiques notamment, et les cinq juges vont délibérer, pour rendre une « advisory opinion », c’est-à-dire un « avis consultatif ».

six questions ont été posées relatives à des droits reconnus par le droit international, comme le droit à l’alimentation, le droit à un meilleur état de santé ou encore le droit à la liberté indispensable de la recherche scientifique.

ils sont notamment inscrits dans le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ainsi que dans la Convention relative aux droits de l’enfant ou encore la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. d’autres textes internationaux existent aussi, comme les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, tels qu’ils ont été approuvés par le Conseil des droits de l’homme dans une résolution en juin 2011.

 

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