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11 novembre 2016

food coop

"Dans ce supermarché, chacun des adhérents travaille 2h45 par mois exactement.En échange, ils peuvent y faire leurs courses moins cher, et acheter bio.

La devanture vue de l’extérieur ne fait pas rêver, mais derrière la devanture verte, surprise !

A la caisse, à la manutention, au rayonnage, à l’étiquetage, ce ne sont pas des intérimaires qui sont là, faute de mieux, mais des catégories socio-professionnelles hétéroclites.

Et si l’on en croit les chiffres fournis par la production du film, ça tourne plutôt bien.

17 000 adhérents à la coopérative, ça fait 17 000 travailleurs qui se relaient. 75% du boulot est réalisé de manière bénévole, ce qui permet de faire baisser sérieusement le prix des produits. Il y a juste une petite équipe de permanents salariés qui est là pour organiser le boulot des autres justement.

Question rentabilité maintenant, l’instrument de mesure est un peu particulier : on nous dit que c’est 8500 dollars de chiffre d’affaires au mètres carré (7700 euros) quand la moyenne d’un supermarché est à 800 (720 euros). Mais c’est surtout pour le consommateur que c’est rentable : dans le film, une adhérente a comparé les prix des produits de la Food Coop avec le magasin bio classique : 230 euros d’économies par mois.

Un modèle importé en France. Un supermarché identique va ce mois-ci ouvrir ses portes : la Louve, à Paris. Dans la capitale, 3000 personnes ont déjà pris leur carte pour y travailler et faire leurs courses.

Une carte à 10 euros quand vous êtes aux minima sociaux. Et 100 euros quand vous avez des revenus, ce qui bien sûr génère des critiques.

Car Tom Boothe, le réalisateur du film Food Coop, est aussi le fondateur de La Louve à Paris."

 

c'est peu dire que je suis archi-fan...

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