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06 janvier 2017

à la rue

je sais, le vendredi c'est en général le jour des écolo-ras-le-bolo-revendico, mais on reste dans l'esprit avec ce post.

avant-hier, je vois le film "la part du gâteau" dans lequel Gilles Lelouche, traider, explique clairement qu'il est possible de  faire couler une entreprise qui roule bien, en la rachetant, en empochant les subventions octroyées par le gouvernement, l'Europe et toute institution désireuse de conserver la production de ladite entreprise...

de déposer le bilan ensuite, de mettre les ouvriers au chômage avec des indemnités inexistantes et de se la couler douce ensuite avec une belle somme dans la poche.

Karine Viard en vomit presque dans le film mais ce n'est pas juste un sujet de fiction. Ecopla dans l'Isère a vécu la même situation, avec cette différence que les salariés ont tenté de reprendre l'activité sous forme de Scop, après avoir été totalement dépossédés de tout par le racheteur, le groupe italien Cuki, mais que le tribunal a refusé cette initiative, argumentant une gestion "limite-limite".

déjà, je sentais que ça bouillonnait en moi.

parce qu'évidemment, lesdits salariés se retrouvent sans emploi, au chômage et donc avec des moyens financiers moindres.

eh bien, justement, des personnes qui se sont soudain retrouvés au chômage, il y en a d'autres et notamment dans la métropôle du Rhône où des enfants et ados dorment à la rue car leurs parents n'ont plus les moyens de se loger, car au chômage..

pour leur venir en aide, les enseignants du collège Henri-Barbusse à Vaulx-en-Velin ouvrent depuis une semaine, à la nuit tombée, les portes d’une salle de l’établissement à trois familles sans domicile. « Ces couples avec huit enfants, âgés de 2 ans à 19 ans, dorment sur des matelas et repartent le matin pour libérer la salle », explique un prof de maths mobilisé.

de même, plusieurs familles sans toit de l’école Glibert-Dru, dans le 7e arrondissement de Lyon, ont fini par être relogées après la mobilisation des parents d’élèves, des enseignants et des gens du quartier.

moi, je dis qu'on vit dans une société merveilleuse... y'a pas !

08:43 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

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