Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21 juin 2020

fête des pères

il en est de forts, des doux, des grands, des dodus, des piquuants-de-la-barbe, des bigleux, des drôles, des tatoués, des colorés, des occupés, des puissants...
et aujourd’hui on les fête tous... aujourd’hui et à l’infini...

(Editions La Pimpante - Jérémy Parigi)

 

 

la vieille maison

elle entre dans cette vieille maison familiale, elle y a vécu, elle la connait. elle la connait depuis l'enfance. elle a joué dans toutes les pièces, exploré ce qui était possible d'explorer, elle a ri, dansé, dormi dans cette maison.

elle en a aimé les odeurs, les coins et les recoins, elle pensait qu'elle vivrait toujours là... et puis, elle s'est éloignée de la vieille maison. elle n'a plus eu envie d'y revenir. elle ne l'intriguait plus. elle a essayé plusieurs fois, elle a posé ses bagages et est restée quelques jours, mais le charme était rompu, elle la trouvait vieillotte, désuète, passée...

 

un jour, elle est revenue. confinement, avait-on dit. elle devait s'isoler. ne plus voir personne, rester enfermée, éviter tout contact.

elle a posé ses valises, une nouvelle fois, ouvert les volets. une lumière particulière entrait par les fenêtres. il y avait une douce odeur de fleurs, de fruits, d'avant, de maintenant.

elle est retournée dans toutes les pièces et a découvert des trésors qu'elle n'avait jamais vus, a découvert des endroits jamais explorés. elle a trouvé ça délicieusement plaisant de vivre dans cette vieille maison familiale qu'elle croyait connaître si bien.

elle n'avait jamais compris que cela pouvait être si bien, ici.

elle n'a plus envie de partir, de quitter cette maison qu'elle connait depuis longtemps.

 

 

à toi....

si j’avance avec toi,

c’est que je me vois faire cette danse dans tes bras,

des attentes, j’en ai pas,

tu me donnes tant d’amour, tant de force, que je peux plus me passer de toi

 

je t'aime... du plus fort que je peux...

23:07 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)