Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03 avril 2013

il faut une fleur

ma prof d'italien qui aime la poésie et bien d'autres choses encore, nous a fait travaillé autour de la chanson de Gianni Rodari "Ci vuole un fiore" dans le cadre u printemps des poètes.

avec quelques jeux et astuces, elle nous a fait écrire un poème, en italien bien sûr, et tous les poèmes seront exposés durant 15 jours...

il faut une fleur.jpeg

corruption

elle m'appelle à travers la porte de sa chambre et me dit, les yeux concentrés sur une feuille rédigée en allemand : je peux te poser une question ?

bon, si ce n'est pas une trauction d'un mot allemand, je veux bien...

- c'est quoi un état corrupté ? on dit comme ça ?

- euh, tu veux dire "corrompu" ?

- oui, c'est ça ! la France c'est un pays corrompu ?

ouh la ! je vous laisse imaginer le grand vide qui s'est installé dans mon esprit à ce moment-là. vite, envoyez-moi une bouée où je vais me noyer, illico presto...

- non, voyons...

je vais être honnête je n'ai pas pu résister. j'ai parlé d'une certaine police corrompue, des trafics de drogue, trafics d'armes, trafics de femmes, des hommes de loi, des ministres, et de ce qui parfois nous est dévoilé... du silence qui règne autour de ça, de l'argent qui file à l'étranger et du lobbying industriel, de l'écologie qui survit mais bon, des systèmes, sous-systèmes et de cette envie de pouvoir/richesse/accession qui anime certaines personnes.

en fond clignotait "guerre du golfe" quand je lui ai parlé du pétrôle mais j'ai fait succint.

vous auriez dit quoi, vous ?

(et merci les programmes de terminales pour leurs sujets méga-délicats !!)

16:45 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (6)

cartes

elle a étalé sur la table les cartes géographiques, carte bancaire, carte d'identité, cartes de fidélité, les cartes à jouer.

elle ne sait pas par où commencer...

ploum ploum, c'est quoi qui sera...

elle arrête. il faut qu'elle prenne les cartes en mains, qu'elle gère, organise, choisisse.

aller où, quand, comment, pourquoi...

décider que c'est maintenant le tournant, maintenant le choix, les changements, les poings sur la table qui claquent, les mains sur les hanches, marche en avant un pied après l'autre sans marche arrière, sans retour vers hier, les yeux vers l'horizon, le front tétu, l'âme guerrière, le coeur gonflé...

 

(c) Pub "rouge Nude" de Dior

02 avril 2013

Ramonet... enchanteur...

après le partage de leur travail suite à mon intervention autour de Montesquieu et Ramonet (que je vous ai glissé hier), voilà un extrait du courrier reçu ce jour, envoyé par les élèves de la classe de Mios qui m'ont adressé leur journal d'école et des mots d'amour sur 8 pages...

de quoi me rendre écarlate jusqu'à la fin de mes jours...

j'adoooooooreeee !

ramonet_calouan.jpeg

ramonet_calouan2.jpeg

ramonet_calouan3.jpeg

all I want

all I want is... my childrens, calm, silence, warmth, fluidity, sun, books, hope, work, tea, sport, Him...

01 avril 2013

le repos du guerrier

pour ces heures de caresses, le plaisir, le désir, l'attachement des peaux, l'enlassement des émotions, la synergie des vibrations, pour l'envie qui palpite, l'avant l'après le maintenant le jamais toujours, pour tes mains tes reins mes seins mes reins pour la force et la douceur la douceur puis la force, pour l'éternité qui s'installe et la surprise de l'instantané, pour que rien ne se perde rien ne se gâte rien ne s'abîme...

Montesquieu et moi...

je vous avais parlé de ce travail avec une classe des environs d'Arcachon autour de l'écriture d'une nouvelle concernant Montesquieu et son homme à tout faire Raymond, surnommé Ramonet.

ce travail initié ensemble s'est poursuivi dans la classe, sans moi...

voilà le premier chapitre.

délectation de la richesse du vocabulaire et de l'émulation née en ce fameux jour de fin de mois de février...

je vous laisse juger :

"Le jour se lève, les hirondelles trissent déjà nombreuses autours des tours du château de La Brède. Dans les douves de la bâtisse féodale, deux enfants pêchent le brochet, la perche et le gardon. L’un des drôles, prénommé Ramonet, le petit Raymond, à cause de sa petite taille, est pauvre, mal vêtu, les pieds nus sans sabots. L’autre, Charles, vêtu d’une belle chemise à jabot, est fils des nobles du château, endimanché mais débraillé, les pieds chaussés de souliers à boucles. Ils se chamaillent pour la raison que Madeleine, la tendre et sublime paysanne, est éprise de Charles alors même qu’elle avait été la belle et bien-aimée de Ramonet."

 

Pâques

image.png