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13 mars 2016

La Vague des livres

au salon du livre "la Vague des Livres" de Villefranche-en-Beaujolais, il y a des lecteurs/trices adorables, des auteurs pertinentes, une éditrice qui fédère tout cela, et une belle humeur qui se devine.

Ce dimanche, j'y animerai un atelier sur les risques d'Internet, autour de mon ouvrage "Toile d'@raignée" publié à La Rémanence.

si cela vous tente d'y passer.

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Mathilde Palfroy, éditrice de La Rémanence, Elisa Tixen et Naomi Ajavon

10 mars 2016

mémoires

 

les mémoires ancestrales tatouées en nous guident et expliquent les situations répétées qui nous dépassent, nous blessent, nous laissent sans arme...

les mémoires ancestrales tatouées passées de génération en génération reproduisent un même schéma que le corps retient fermement en lui... elles deviennent violentes, ancrées, accrochées...

photo Peter Lindbergh

07 mars 2016

je me suis...

21:02 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Monument invisible

lors de mes trois jours allemands, j'ai fait une belle découverte :

la place du Monument invisible à Saarbrucken, en Allemagne (la place du château devant le parlement de la Sarre a été renommée Place du Monument Invisible)

Jochen Gerz, artiste conceptuel, est à l'origine de ce "monument".

ses anti-monuments et son œuvre sur la mémoire l’on fait connaître au delà du milieu de l’art.
en 1990, il entreprend clandestinement, avec l’aide de ses étudiants de l’école des beaux-arts, de desceller progressivement les pavés de la place devant le château de Sarrebrück, ancien quartier général de la Gestapo et aujourd'hui siège du parlement régional.

sur chaque pavé, il inscrit le nom d’un cimetière juif d’Allemagne et le remet en place, l'inscription étant invisible puisque tournée contre terre, d'où le surnom du monument : Le Monument Invisible.

le nombre des cimetières donnés par les communautés juives s'élevait à l'automne 1992 à 2 146. Cette liste des cimetières juifs d'Allemagne est le résultat de l'invitation faite aux 66 communautés juives d'Allemagne (RDA incluse) de mettre à disposition les noms de leurs cimetières.

cela a donné le nom au monument : 2 146 pavés - monument contre le racisme, Sarrebruck. Cette œuvre n'est pas le fruit d'une commande, il s'agissait au contraire d'une initiative de l'artiste.

15:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

05 mars 2016

la Vague des livres

les 12 et 13 mars je me rendrai au salon La Vague des livres à Villefranche-en-Beaujolais, près de Lyon où j'animerai un atelier le dimanche à 14h30 sur les risques d'Internet et des réseaux sociaux, autour du livre "Toile d'@raignée" paru aux éditions La Rémanence.

et bien entendu, je dédicacerai mon livre...

grainothèque

le cafébibliothèque de Chabrillan on peut boire un café et lire ou emprunter des livres mais on peut également profiter depuis peu d'une grainothèque... évidemment, ça intéresse ma défense d'une culture diversifiée, sans pesticides et saine... (et je suis invitée au slaon du livre qu'organise cette chouette cafébibliothèque en novembre)

" C'est une action locale imaginée par l’association « Graines De Troc  » qui agit pour la défense de la biodiversité cultivée. Concrètement, c’est une boîte mise à disposition et qui permet à chacun de déposer et/ou prendre des graines de légumes, fleurs, fruits, bio, non hybrides, et parfaitement reproductibles. A l’occasion de cette inauguration toutes les informations seront données. Nous invitons les jardiniers à amener les premières graines et nous partagerons le pot de l’amitié.

En France il existe déjà 150 grainothèques accueillies dans divers lieux comme des restaurants  ,  diverses associations et bien sûr des bibliothèques !
En phase avec les objectifs du mouvement  » les incroyables comestibles « qui propose la « nourriture à partager » la grainothèque propose  « les semences à partager ».
Attention ce n’est pas une vocation conservatoire qui demande des compétences précises  mais il n’est pas question de faire n’importe comment non plus.
Cette action est encadrée par des personnes référentes susceptibles de répondre aux questions qui se posent. Une documentation simple et concise sur la manière de faire ses graines sera disponible sur place.

Visitez: http://grainesdetroc.fr

Accès à la grainothèque aux heures d’ouverture du Café et de la Bibliothèque. "

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04 mars 2016

fleur de cactus

je me ferai épines pour m'enfoncer dans ta peau

et fleur endormie au fond d'un pot

je me ferai fragile pour que tu me regardes

et cruelle pour que tu restes sur tes gardes

je me ferai éclatante pour mieux t'éblouir

et pointue pour te faire souffrir

je me ferai fleur de cactus pour toi

et tu vivras le chaud et le froid

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Kim Weston "Nude in cactus"

03 mars 2016

insectes but no insecticides

« Nous n'inventons rien, nous prenons des insectes dans la nature, nous les faisons croître et se multiplier, puis nous les remettons dans la nature pour la protéger. »
c'est ainsi que Marc Vignau, directeur général de Biotop explique la mission de son entreprise implmantée dans la Drôme.

il n'est pas le seul.

la société Savéol, implantée elle en Bretagne, spécialisée dans la culture de tomates, pratique la même conscience environnementale en remplaçant les produits chimiques utilisés classiquement en agriculture par l'introduction dans ses serres d'insectes dits 'utiles" pour lutter contre les insectes nuisibles.

"La tomate a un ennemi, l'aleurode, la mouche blanche. Mais elle-même, dans la nature, a ses propres ennemis."

deux prédateurs peuvent être utilisés :

  • Encarsia formosa, une micro-guêpe qui pond ses œufs sur les larves d’aleurodes, à utiliser d’avril à octobre car cette guêpe a besoin de chaleur pour se reproduire ;
  • Macrolophus caliginosus, une petite punaise verte qui se nourrit des adultes et des œufs d’aleurodes.

l'avantage c'est que la punaise verte et la micro-guêpe ne peuvent pas survivre sous le ciel peu clément de la Bretagne, pas de risque d'invasion massive donc !

de même, Cyril Vignon, producteur bio de fruits et de légumes à Loriol, à un vol de coccinelle de Livron, est un adepte. « J'ai fait le choix de ne plus utiliser de produits chimiques, pour ma santé et parce que je fais de la vente directe et que c'est important pour mes clients », explique-t-il en inspectant ses plants de tomates, d'aubergines et de poivrons, sur lesquels il a dispersé une escouade de punaises. « Pour une serre de 400 m2, il faut compter entre 150 et 250 euros, dit-il. C'est un peu plus cher que la lutte chimique, mais une fois que la serre est traitée, il n'y a plus besoin d'y revenir. »