20 septembre 2007
matin
les arbres n’ont pas d’oreille et le bruissement de leurs feuilles est comme un avertissement à l’âme endormie.
ils signalent un danger. imminent.
les arbres se laissent chatouiller par le souffle de l’air laissent leurs feuilles frissonner et je sens cet appel sourd qui menace.
dans le lointain tu m’as aperçue. floue. irréelle.
les branches frappaient sur les carreaux glacés. tu as ouvert la fenêtre, le vent a poussé plus fort encore l’entrebâillement. l’émotion est rentrée.
tu as dit : un jour nous marcherons libres, main dans la main.
futur ou passé ?
je me suis envolée.
courant d’air. courant d’âme.
21:45 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Wouah Calouan, c'est drôlement joli ! Des mots poétiques soufflés par le vent... Mmmm...
Écrit par : Marie Zim | 20 septembre 2007
Un peu de poésie pour nous reviller !
Écrit par : cheyenne | 21 septembre 2007
J'ai tes mots, bravo...
Écrit par : le Pierrot | 25 septembre 2007
Pardon, je voulais dire : j'aime tes mots, ra la la, suis-je distrait de les lire...
Écrit par : le Pierrot | 25 septembre 2007
une envie du jour... c'est à cause du rouge-gorge qui s'est posé sur la branche du chêne qui se trouve devant ma fenêtre...
j'en mettrais d'autres des mots que j'ai liés ensemble...
merci...
Écrit par : calouan | 25 septembre 2007
Les commentaires sont fermés.