21 septembre 2007
une deux... une deux...
le sport est à l'honneur en ce moment avec le rubgy...
le sport est souvent à l'honneur dans notre société.
tant mieux.
surtout si c'est sain...
on m'a demandé, en qualité d'auteur jeunesse et d'ex-entraîneur sportif (ben si quoi...), de réaliser un projet avec des jeunes sportifs pour le salon du livre de Pertuis dont la thématique est : "les aventures autour du sport dans la littérature (jeunesse)".
donc, en plus des excercices d'assouplissement auxquels je risque de devoir me plier, je vais faire des flexions de stylo pour rédiger un chouette "album" avec des jeunes athlètes...
rendez-vous début décembre pour le salon prévu...
en attendant je vous glisse l'éditorial de cette manifestation écrit par Guy Laget (journaliste à l’Equipe, lauréat du Grand Prix de littérature sportive en 1982) :
« Notre époque n'a pas son langage. On n'ose pas l'avouer ». Quand Paul Valéry fait en 1920 faire cette terrible constatation à M.Teste son héros, il ne peut pas ne pas se douter qu'il se trompe, puisque ailleurs il se demande, lui le cycliste qui regrette le temps des ballades à bicyclette émaillées de crevaisons, si la portée du phénomène sportif n'a pas été sous estimée. C'est d'autant plus curieux, qu'un poète esthète comme lui, aurait dû, comme Cocteau, être sensible à l'évidente et essentielle parenté de "style" existant entre les univers sportifs et littéraires. Peut-être eut-il fallu que la route du prix Nobel croise, comme celle de Cocteau, un magicien du ring du calibre du pugiliste Panama Al Brown, "ce poème à l'encre noire". Alors peut-être eut-il basculé et compris comme Maupassant, Montherlant, Morand et Mac Orlan, les Mousquetaires du muscle, que le sport était assurément ce nouveau langage vivant et imagé, dont il déplorait l'absence.
Ce n'était pas le cas de Paul Morand, « l'homme pressé », pour qui « aussi nécessaire que le boire et le manger, le sport est le grand plaisir de la vie ». Moyennant quoi, il nagea, pilota auto et moto, monta à cheval, admira course à pied, lutte, natation, vélo et boxe, « disciplines, les meilleures, les plus belles et les plus simples ». Et les raconta surtout comme personne.
Sans être aussi optimiste que l'écrivain M. Huet qui, emporté par sa fièvre sportive, écrivait en 1924 : « Il n'y aura plus de guerre, il n'y aura plus de profiteurs. Il n'y aura que des recordmen », il faut bien admettre que le sport est devenu la grande affaire du XX e siècle. Un sixième de l'humanité, un milliard d'individus trouve du bonheur en courant après un ballon rond, et en audience cumulée, ils seront trente sept milliards de téléspectateurs à suivre la XVI e Coupe du monde de football, qu'organise la France. Dans le lot, combien rejoindront Albert Camus, gardien de but du Racing Universitaire Algérois, qui proclamait haut et fort que ce qu'il savait «de plus sur la morale et les obligations des hommes, c'est au sport et au RUA » qu'il le devait.
si vous avez des idées à me proposer je passe le relais...
10:20 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Et bientôt le " Haïku-do " comme discipline olympique.
Écrit par : Mi | 21 septembre 2007
si on change le "do" en "ré" on tombe dans une gymnastique théologique... pas le même genre de discipline mais une discipline tout de même...
Écrit par : calouan | 22 septembre 2007
On voit que tu t'intéresses à la musique en ce moment...
Écrit par : Mi | 22 septembre 2007
pourquoi en ce moment ?
j'ai toujours aimé la musique mais je suis vraiment à la ramasse...
je vais m'y mettre, promis !
mais si c'étaient plutôt les âmes perdues qui m'intéressaient en ce moment... hou.....
Écrit par : calouan | 22 septembre 2007
Les commentaires sont fermés.