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08 octobre 2007

souvenirs...

avec tout ça, j'ai failli oublier le concours : "écrivez votre meilleur souvenir d'ennui d'enfant".

pas mal, non ?
une idée de Gérard, je vous le rappelle...
résultats mercredi soir (pour rallonger le temps octroyé)...

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Commentaires

Je me souviens quand j'étais petit, il faisait "bon" à la maison, nous n'étions pas riches mais tellement heureux !
Quand je rentrais de l'école, maman avait préparé le goûté de 4 h : un bol de chocolat au lait bien chaud avec de grosses tartines de beurre !
Papa rentrait de l'usine un peu plus tard et m'aidait à faire mes devoirs ! ensuite j'avais le droit d'aller jouer un peu dehors avec les voisines, pendant que maman préparait le souper !
C'est cette année là que j'ai connu la jolie petite Calouan...
A table le soir, pas de télé, (nous n'en avions pas) mais chacun avait quelque chose à raconter ! c'était super !
Comme quoi la vie était plus simple mais bien !!!

Écrit par : le Pierrot | 08 octobre 2007

c'est vrai je m'en souviens de notre rencontre, Pierrot.
je n'arrivais pas à enlever mon écharpe que j'avais enroulé trop serré autour de mon cou. je me débattais et tu es arrivé, inquiet. tu as déroulé l'écharpe de laine rêche, tu as soufflé sur mon cou rougi par l'irritation et tu m'as dit : "t'en veux ?" en me propsant une barre de chocolat Milka.
c'était pour me permettre de reprendre mes esprits...

Pierrot, j'avais écrit souvenir d'"ennui" d'enfant.
il n'y a pas d'ennui dans ton récit...

Écrit par : calouan | 08 octobre 2007

Calouan, l'ennui est venu plus tard, lorsque je t'ai connu un peu plus...
et aussi lorsque j'ai constaté que tu n'aimais pas mon chocolat "Milka"...
(allez, je rigole, bisou coco...)

Écrit par : le Pierrot | 08 octobre 2007

c'est vrai... je préférai les pommes que m'offrait Rodolphe.

mais on ne s'est pas ennuyés pourtant à courir comme des fous pour choper le bbus et monter pendant qu'il roulait...
et toutes les autres bêtises qu'on faisait.

ennui dis-tu ?
tu rigoles... on était de vrais chenapans...

Écrit par : calouan | 08 octobre 2007

Un jour, t'as embrassé Rodolphe sur la joue, alors, je t'ai piqué 3 crayons dans ton cartable, et je les ai cassé.
Et comme ta peine fut immense, je t'ai embrassé dans le cou, tu n'avais pas pas ton écharpe ce jour là...je n'oublierai jamais cet instant...

Écrit par : le Pierrot | 08 octobre 2007

j'imagine... avec le coup de poing que t'a filé Rodolphe... inoubliable...

alors, tu me le racontes ton plus bel ennui ???

Écrit par : calouan | 08 octobre 2007

Ben non, Rodolphe, c'était le fils du directeur de la fabrique de chocolat...
faut savoir ménager ses intérêts non mais...

Écrit par : le Pierrot | 08 octobre 2007

Oh la la Calouan, ça va être dur ça ! Je ne m'ennuyais jamais quand j'étais môme ! Pas plus aujourd'hui d'ailleurs ! (rire)
J'inventais des tas d'histoires que je mettais en scène et que je jouais avec mes frères. On avait créé un clan tous les trois et on cachait des petits mots secrets partout dans la maison, derrière les cadres, sous les piles de linge, partout !
Bon... ben... alors... je ne vais sans doute pas participer cette fois-ci.... Quel ennui !!!

Écrit par : Marie Zim | 08 octobre 2007

Ton enfance fait rever , Marie !

Écrit par : cheyenne | 08 octobre 2007

moi je me souviens lorsque j'attendais le retour de ma maman. je pouvais rester le front collé à la fenêtre jusqu'à ce qu'elle arrive...

voilà un des souvenirs d'ennui. rien à faire. attendre. résolument. obstinément. rien d'autre...

Écrit par : calouan | 08 octobre 2007

L'ennui dans la voiture qui nous emmène vers les montagnes....c'est qu'il faut tenir cinq heures, serrées comme des sardines dans la GS avec un soeur d'un côté qui lit avec sa lampe de poche ( l'intello!) et une autre qui roupille affalée sur la vitre . Ah, j'oubliais le chien, Colombo, un boxer de vingt tonnes, euh, pardon, trente ou quarante kilos, qui, le pauvre, devait trouver sa place au milieu des valises, et un petit coin pour étaler sa bave de stress de voyage. Maman, c'est quand qu'on arrive ? Coincée entre les deux frangines, j'ai pas trop d'espace pour m'envoler; si je m'endors, ni l'une, ni l'autre ne m'offre son épaule pour poser ma tête qui balotte de gauche à droite....ou sinon, il faut négocier dûr ....
Papa, c'est quand qu'on voit Granny ?....Papa disait qu'on ne s'ennuyait jamais....tiens, c'est vrai ça, mon regard se perd dans le paysage et je tricotte tout un tas d'histoires, j'invente des jeux je ne suis plus scellée à mon siège auto, je voyage loin dans ma tête, et quand la nuit arrive c'est encore plus magique avec les lumières de la route qui dansent sous mes yeux....tiens, Colombo s'agite, il connait par coeur le dernier tournant avec la vieille publicité de chocolat sur le mur....Dis Papa, c'est quand qu'on s'ennuie ?

Écrit par : magic punaise | 08 octobre 2007

ah la voiture... nous c'était le train. pas de permis pas d'auto chez nous.

mais je pense aussi aux heures passées sous la couverture lorsque j'étais punie. des heures d'ennui à m'inventer une autre vie, un petit paradis, un endroit sans souci... ni punitions...
des heures de silence égrénées.
des heures d'attente, d'espoir. de vide.
de tant de plein aussi...

oui, je sais, je ne peux pas participer...
mais si cela vous inspire mes souvenirs, pourquoi pas en profiter...

Écrit par : calouan | 08 octobre 2007

Toujours est-il qu'en lisant tous ces souvenirs, on ne s'ennuie pas...
bonne journée...

Écrit par : le Pierrot | 09 octobre 2007

L'ennui, dans mon souvenir, c'était les jours de maladie...quand j'avais 4 ans.

Ce sont ces horribles jours où ma chère maman nous faisait un lavage des intestins et on restait coincé sur un grand sceau...à se demander quand on irait mieux... (mon frère a eu un ver solitaire un jour..)

Je me souviens d'être dans mon lit, seule à l'étage, je devais avoir 4 ans....j'avais la rougeole et j'en pouvais plus de rester dans ce lit. Le facteur est passé avec les premiers cadeaux de noël venant de l'angleterre. Maman m'a laissé jouer avec ce paquet à la forme étrange, ne sachant sans doute plus comment m'occuper et arrêter la litanie de "je m'ennuie " qui lui parvenait de ma chambre...
j'ai passé des heures à le triturer avec les mains ...avec les pieds...et j'ai finit par déchirer un coin du papier brun en éspérant que personne ne s'en rendrait compte!! Quelle merveille, c'était un petit sac avec un parapluie glissé sur le devant....

Cela m'amène à un autre jour d'ennui où j'ai ouvert la fenêtre pour crier dans la rue fois après fois:
"mon papa n'est pas à la maison"...."il y a un autre monsieur chez nous"..."ce n'est pas mon papa"
Ma maman était entrain d'acheter du café au vendeur qui passait dans la rue (en belgique) et elle ne prêtait pas attention à mes paroles jusqu'à ce que le mal-être du vendeur lui fasse réaliser ce qui se passait..."heu...mon mari est au travail et son ami est malade; il reste chez nous...." Je ne sais pas ce que le vendeur a pensé de ses explications mais ma mère en garde un souvenir cuisant....

Écrit par : nicole | 09 octobre 2007

alors là, vraiment, tu exagères Nicole... c'était fort ton marchand de café...
c'est un souvenir qui fait bien sourire.

comme quoi, l'ennui !!!

Écrit par : calouan | 09 octobre 2007

Ma dernière phrase, j'ai oublié un mot et je ne peux pas corriger :" Dis, Papa, c'est QUAND qu'on s'ennuie ?" c'est bête, mais ça change tout pour moi !

Écrit par : magic punaise | 09 octobre 2007

j'avais compris, va...
mais si cela te rassure, je viens de le rajouter.
voilà m'dame Punaise !

Écrit par : calouan | 09 octobre 2007

j'étais totalement innocente! Promis! Je crois que dans mon souvenir j'aimais la mélodie que cela faisait...je le "chantais" ....

Écrit par : nicole | 09 octobre 2007

et voilà comment viennent les vocations... de l'ennui !!!!

Écrit par : calouan | 09 octobre 2007

Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini.
Alexandre Dumas.

Écrit par : le Pierrot | 09 octobre 2007

Mes souvenirs d'ennuis, c'était à la fin de l'enfance et à l'adolescence, surtout l'Eté dans la ferme familiale. Je n'avais pas de Playstation. Pas de chaine Hifi, ni même de "Tourne disques", juste une petite radio à piles. Je m'ennuyais beaucoup quand les piles étaient usées. Pour m'occuper, je gardais les moutons. (Mais non, les filles! Je n'ai pas connu mes premiers émois amoureux avec une chèvre! Par contre plus tard, et aujourd'hui encore peut-être, certaines jeunes filles ou jeunes femmes m'ont un peu fait devenir chèvre!. Mais je m'aperçois que je m'égare! ). Et donc en gardant les moutons, après avoir lu "Le Provençal", après avoir fait deux ou trois fois le tour du pré en courant, après avoir joué au lancer du javelot avec le fouet du berger, je commençais à m'ennuyer. Mais je savais qu'au bout il y avait le retour en cheminant sur la colline, avec le son des cloches, le coucher du soleil, le cri des grillons et le début du crépuscule. Là je n'aurais laissé ma place à personne et jamais plu je n'ai connu pareil bonheur. Mais les plus forts souvenirs d'ennui, c'était plus tôt dans l'après-midi. A l'heure de la sieste, je trainais mon ennui et mon impatiente. Il n'était que deux heures de l'après-midi. Et certains jours il fallait attendre plus de deux heures avant le moment fatidique: Le générique de l'Eurovision et la retransmission des derniers Km de l'étape du Tour de France. Et surtout ce jour de Juillet 1971 où Luis Ocana, j'en étais sûr allait lacher Eddy Merckx dans l'étape qui arrivait à Orcières-Merlette. Je n'avais que 11 ans, mais je me souviens encore précisément du moment où j'ai appuyé sur le bouton de la télévision noir et blanc après cette si longue et ennuyeuse attente. Et sur la moto, Richard Diot qui commentait "Dès la côte de Laffrey, Luis Ocana s'est dressé sur les pédales. Seul le portuguais Joachim Agostino a pu le suivre pendant quelques hectomètres avant de lacher prise". Il restait encore 100 km de course et quelle fut belle la course!
Ce soir avec mon maillot Orange et son logo imaginaire "Bic" sur mon vélo "presque" de course, je n'allais pas avoir le temps de m'ennuyer. Avec tous ces cols imaginaires à grimper "côte de Laffrey, col du Noyer, Orcières-Merlette". Et c'est sûr j'allais gagner!....

Écrit par : Gérard | 09 octobre 2007

ça valait le coup d'attendre votre retour Gérard...

Écrit par : calouan | 10 octobre 2007

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