23 janvier 2008
c'est reparti !
nous voilà mercredi... jour des petits...
jour des con... cours !
enfin, je crois.
alors, aujourd'hui, je vous propose une image, enfin une photo, extraite de mon voyage et je vous demande d'imaginer (un texte très court) un début d'histoire... ou une histoire complète.
on doit y découvrir le contexte, le(s) héros, l'époque... (le lieu étant fixé)
et si vous le souhaitez, une suite : un élément perturbateur, une résolution d'intrigue et enfin une conclusion positive...
"il était une fois..."
(résultats dimanche...)
09:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (24)
Commentaires
Il était une fois un vieux dromadaire un peu sauvage qui répondait au nom de calounet. S'étant égaré dans le désert, et ayant marché longtemps, il arriva sur une plage déserte, comme sur la photo. les paillotes n'abritaient aucune trace de vie. Intrigué face à ce manque d'animation, il décida de passer la nuit sous l'une des paillotes, en pensant que demain, il serait bien temps de faire le point...mais l'inquiétude le gagnait malgré tout...qu'alliat-il devenir dans le monde des humains ?...
Écrit par : le Pierrot | 23 janvier 2008
J'ai pas compris la consigne mais je vais essayer ....
Écrit par : magic punaise | 23 janvier 2008
belle Punaise, il te suffit d'inventer une histoire qui se passerait au départ sur cette plage de Dakar...
en commençant par "il était une fois"...
Écrit par : calouan | 23 janvier 2008
OK DOKI, j'ai tout pigé alors ! Mais ça fait court jusqu'à dimanche...
Écrit par : magic punaise | 23 janvier 2008
Bon, j'espère que vous ne trouverez pas cela trop long.
Voila mon petit conte :
Il était une fois une très belle jeune fille prénommée Kisiah, ce qui veut dire « la légère ».
Kisiah aimait venir seule sur la plage désertée à l'heure où les lions vont boire à la rivière.
Kisiah regardait la mer et l'horizon,..... surtout l 'horizon rougit par le soleil couchant; Et Kisiah chantait :
Un jour Kisiah la légère partira..
Un jour Kisah saura ce qu'il y a là-bas.
la-bas de l'autre côté de l'horizon.
Les gens du village l'a croyait un peu simplette, malgré cela les soupirants ne manquaient pas , Kisiah était si belle ! Furieux d'être éconduits sans raison valable à leurs yeux, ils se moquaient d'elle, en chantant : :
Folle que tu es jamais tu ne partiras,
et au pays tu te mariras
si quelqu'un veut bien de toi !
Mais de choisir, dépêche--toi
Sinon , toute seule tu finiras
Kisiah ne les écoutait pas et en secret , elle fredonnait doucement :
Riez, riez, je sais qu'un jour je partirai,
depuis toujours mon coeur le sait !
Longtemps, longtemps Kisiah a attendu malgré les moqueries.
Et puis un soir, un petit bateau est arrivé, et l'homme qui était à son bord est descendu, il a regardé Kisiah et Kisiah l'a regardé.
Du long regard échangé, un grand amour est né. Kisiah a sourit, Kisiah savait ............ et dans sa tête
sla petite chanson tournait et tournait .....
Deux semaines plus tard, le voilier est reparti.
Il emmenait Kisiah la légère. L'homme avait demandé sa main à son père et le chef du village les avait mariés, sous le regard étonné de ceux qui s'étaient moqué.
Demain Kisiah saurait ce qu'il y a la-bas de l'autre côté de l'horizon....
Et depuis au village de Kisiah, les villageois chantent une autre chanson :
Kisiah la légère avait raison,
Kisiah la légère connait le secret de l'horizon.
Bonne journée à tous§
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
waow !!!
merci Jill !
Écrit par : calouan | 26 janvier 2008
De rien, c'est à moi que ça fait plaisir Calouan!
J'ai oublié la prhrase finale ( marie, te moque pas de moi !...) mais je ne sais pas si elle est nécessaire :
Mais si ta fille tu veux garder à la maison,
donne-lui un autre prénom !
Bon samedi à tous sous le (timide) soleil de janvier !
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
C'est SUPERBE Jill !
Et surtout, enfin c'est mon humble avis, ne mets pas la phrase finale que tu as oubliée. Elle serait vraiment de trop. C'est si beau la façon dont le texte se termine....
Écrit par : Marie Zim | 26 janvier 2008
Je ne sais pas je vais laisser calouan Juge car j'ai essayer de coller à ce que j'imagine des chansons de la-bas et je ne sais pas ce qui serait le mieux, tu vois ?
Merci c'est gentil ! Et toi Maire, jon attends :-)
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
Mon clavier dijoncte C'est Marie et non Maire !......
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
"Maire, jon attends"... C'est quoi comme dialecte Jill ? (mdr !)
Écrit par : Marie Zim | 26 janvier 2008
Je n'ai pas eu le temps de concourir et je ne me sens pas très inspiré. J'ai un peu déserté le blog ces jours ci. Je m'aperçois qu'il y a énormément de choses nouvelles. Jill et Pierrot vont se sentir bien seuls sur le podium si çà continue comme çà à moins que le concours ne soit prolongé..... . Je vais passer mon tour je crois. A très bientôt.
Écrit par : Gérard | 26 janvier 2008
Oui on pourrait le prolongé. Marie j'ai du abusé du jus de tomate :-D
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
en plus c'est abuser ! la honte ...! Calou, si tu veux faire le ménage, tu peux enlever tous ces messages !.....
Écrit par : jill.C | 26 janvier 2008
Dis oui Calou... pour le prolonger un petit peu le concours.... Moi elle m'inspire cette belle photo, mais je n'ai pas pu écrire aujourd'hui.
Bisous...
Écrit par : Marie Zim | 27 janvier 2008
Oui Calou, j'appuie mais j'ai envie de lire les textes de Gérard, de Cécile, de Magic punaise et d'autres encore. Ces petits jeux ont surtout pour interêt pour moi de voir des textes ou des idées différentes. Et puis là c'est un peu plus long à faire que d'habitude. Donc avec Marie je vote OUI :-D
Écrit par : jill.C | 27 janvier 2008
Il était une fois une jeune adolescent prénommé Boubacar. Il s'ennuyait beaucoup dans son Sénégal natal. Tout lui paraissait trop ordinaire, à commencer par son prénom que portaient la moitié de ses camarades de classe. Il voulait réussir. Il passait le plus clair de son temps à jouer au football avec une boite de conserve rouillée, sur cette plage, avec une bande de copains. Il voulait réussir, échapper à son destin de jeune sénégalais ordinaire. Il était doué pour le football. Les jonglages qu'il réussissait avec sa boite de conserve étaient étonnants. Alors il s'inscrivit dans le club des cadets de la banlieue de Dakar. Un jour Bernard T. responsable d'un grand club de football français vint à Dakar pour affaires. Il en profita pour visiter quelques stades, à la recherche d'une perle rare. Il fut tout de suite séduit par le jeune Boubacar qui faisait des prodiges. Il lui proposa de l'emmener avec lui plus tard et de faire de lui un grand joueur. Pendant deux ans il vint tous les soirs sur la plage, imaginant qu'au delà de cet Océan, il y avait La France , la gloire et l'argent. Le jour arriva, où il partit enfin. Ecole de football, centre de formation et enfin une première sélection en Ligue 1. Il ne devint pas une star, mais se contenta d'être un honnête numéro 10. Certes il gagna de l'argent, beaucoup d'argent. Mais sa famille, ses amis restés là bas lui manquaient terriblement. Il n'avait pas imaginé, lorsque pour la première fois, il foula la verte pelouse de son stade d'entrainement, que dans le Pays des Droits de l'Homme, certains "supporters" prendraient plaisir à pousser des cris de singe, dès qu'un joueur, noir comme lui s'emparerait du ballon. Il n'avait pas imaginé que certains de ses compatriotes, chaque jour que Dieu fait seraient mis de force dans un avion, direction Dakar, entouré de policiers. Il n'avait pas imaginé que ce Pays, pour lequel son grand-père avait combattu, était devenu si étranger à l'idée qu'il s'en était fait depuis si longtemps. Alors, sa carrière fut courte. Bernard T. ne put le retenir plus longtemps. Il est retourné au Sénégal. Quelquefois, il revient sur cette plage. Il regarde l'horizon et l'Europe au loin, sans nostalgie, trop occupé qu'il est à entrainer de nombreux jeunes de son quartier, qui rêvent au même destin que le sien. Il se garde bien des les en dissuader. Il ne faut jamais tuer le rêve des enfants.
Écrit par : Gérard | 27 janvier 2008
bien sûr que c'est "oui".
résultats : mercredi.
après tout c'est ça la vie : changer.
évoluer. s'adapter.
merci de votre enthousiasme en tout cas et de ces beaux écrits...
Écrit par : calouan | 27 janvier 2008
Il est très beau ton texte Gérard. J'aime particulièrement ta conclusion; C'est tiré d'une histoire vraie ?
Écrit par : jill.C | 29 janvier 2008
cette histoire de Gérard est d'autant plus belle et touchante que j'en ai croisés des "Boubacar" qui rêvaient de la France et de ce que ça leur apporterait d'y vivre.
croyez-moi, je les ai découragés, balançant ce rêve par des horaires sans limite (travailler + pour gagner +, non ???), un boulot s'ils en trouvaient un, où ils ne verraient plus la mer de Fadiouth et les coquillages au sol. le froid au dehors et dans les coeurs, cette vie dure où tout coûte si cher, tout est si rare même le partage et l'amitié.
là-bas, ils poussent des pirogues, mangent du poisson frais, boivent du thé savoureux et survivent avec presque rien. libres, heureux, généreux.
je ne dis pas que l'un est mieux que l'autre mais quand on a une vie ce n'est pas forcément une issue de rêver d'une autre, idéalisée...
Écrit par : calouan | 29 janvier 2008
Je ne sais pas Calouan, je comprends tes motivations mais d'un autre côté, ceux qu'on appelle "les grands hommes" seraient-ils devenus ce qu'ils ont été sans leurs rêves ? Une issue non certainement mais un moteur parfois , non ?
Je me pose tout de même la question pourquoi donner à ces enfants un enseignement si c'est pour pousser des pirogues et survivre de presque rien ? Est-ce que tu ne crois pas que , à ta manière, tu idéalises leur vie et que certains d'entre eux ont besoin d'autre chose ?
Personnellement, je sais qu'une vie comme celle-ci ça m'irait deux trois semaines mais je crois que je m'ennuierai très vite. Enfin je me trompe peut-être, mais déjà que le béton des grandes villes me manquenet alors j'imagine la-bas !....
Et puis, je la trouve belle la phrase de Gérard sans chercher plus loin. C'est une belle idée sur le plan littéraire. Enfin c'est mon avis !
Bon je vais me cacher sous la couette :-)
Écrit par : jill.C | 29 janvier 2008
mais oui Jill ça te manquerait. parce que tu vis depuis toujours ainsi.
mais ceux qui vivent différemment, seront-ils plus heureux dans un ailleurs qu'ils ne connaissent pas juste parce qu'ils gagneront plus d'argent ?
avant la France, il y a Dakar et d'autres grandes villes où ils peuvent trouver un travail rémunéré. ils ne sont pas obligés d'aller en France, où rien ne leur ressemble. ou alors comme tu le dis : 2 voire 3 semaines. mais y vivre ? loin de leurs racines, de leur famille...
justement, tu vois, je réfléchis à créer quelque chose pour eux, là-bas. quelque chose qui leur donnerait du travail. une autre chance. mais avec ce qu'ils ont, ce qu'ils sont...
et l'enseignement, l'éducation c'est avant tout une richesse personnelle.
je n'ai pas dit que je leur déconseillais de faire des études, de monter des projets, ni de rêver à la France. mais, je sais bien qu'ils ne sont pas dans la réalité lorsque nous en parlions...
ne pars pas sous ta couette, sinon je vais devoir boire toute la théière en solitaire...
Écrit par : calouan | 29 janvier 2008
Voilà mon texte très court, ce n'est pas vraiment une histoire, ou alors un début ? Ou un je ne sais trop quoi ... ce que je ressens en tout cas devant ta photo Calou.... :
Il était une fois, face à l'Océan, des toits portés par le vent
Sous ces abris de fortune, se glissait inlassablement la lune
Blanche, ronde, dorée, appétissante comme une galette
Les Hommes noirs venaient alors à ses côtés s'assoir
Pour tenter d'apprivoiser la coquette avec la magie de leurs histoires
Mais la lune ne s'en laissait pas conter et s'échappait chaque matin
Laissant les Hommes noirs sur leur faim
Soufflait alors le vent sur les toits de paille
Les emportant vers d'autres plages, d'autres océans, d'autres hommes affamés
Qui tentaient inlassablement de décrocher la lune dorée
Mais la belle, rebelle, insaisissable,
Sautait et rebondissait sur le sable
Comme un gros ballon blanc.
Écrit par : Marie Zim | 29 janvier 2008
Je comprends bien tout ça Calouan et aussi que ton amour pour eux fait que tu voudrais les aider et les voir heureux la-bas dans leur pays.
Bon un peit thé aux fruits rouges alors avant de retourner quand meêm sous ma couette , je tombe de sommeil là :-)
Marie, c'est un très beau poème, comme un conte. J'aime beaucoup.
Écrit par : jill.C | 29 janvier 2008
Les commentaires sont fermés.