Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 juin 2009

adieu Mickaël

l'homme le plus adulé au monde n'est plus, la star la plus tourmentée qui soit a rend l'âme... jeudi 25 juin 2009, des suites d'un arrêt cardiaque...

il y a ceux que l'on pense immortels, ceux qui deviennent éternels...

 

La saga Michael Jackson

 

il y a un an, l’écrivain Michel Houellebecq et le plasticien Jeff Koons croisaient leur vision de Michael Jackson : "ni homme, ni femme, ni noir, ni blanc..."

c’est à l’initiative de Ben Luke, l’un des rédacteurs en chef du Art World Magazine, qu’un dialogue-interview est organisé, en juin 2008, entre l’écrivain Michel Houellebecq et le plasticien Jeff Koons.

la rencontre, a lieu au château de Versailles, où l’artiste américain exposera trois mois plus tard.

c’est dans le salon de Vénus que sera présentée Michael Jackson and Bubbles, une sculpture en porcelaine (éditée à trois exemplaires, plus une épreuve d’artiste), créée par l’artiste en 1988 et inscrite dans la trame narrative des expositions intitulées «Banality» («Banalité») présentées simultanément à New York, Cologne et Chicago cette année-là.

«christique» : les propos de Jeff Koons et Michel Houellebecq sont retranscrits sur huit pages au début du livre (Jeff Koons, Versailles, Laurent Le Bon et Elena Geuna, Editions Xavier Barral) édité à l’occasion de la manifestation versaillaise.

à la question que lui pose l’auteur de la Possibilité d’une île : "Vous avez fait une sculpture à partir d’une icône de la culture pop : Michael Jackson… Préférez-vous être à sa place ou à la vôtre ? Même si vous n’avez pas vraiment le choix", l’artiste américain répond d’emblée : "J’ai toujours considéré Michael Jackson comme un personnage tragique. Quand j’ai montré Michael Jackson and Bubbles… il s’agissait d’une sculpture le représentant tel un personnage christique…"

dans la question suivante, Michel Houellebecq enchaîne : "Il m’arrive de faire référence aux personnages issus de la culture de masse dans mes livres : Mick Jagger, Brigitte Bardot… Michael Jackson est une exception. J’avais envie de parler de lui, et d’expliquer pourquoi il m’apparaissait comme la première vraie star de l’histoire du monde : parce qu’il avait essayé de muter, d’être quelque chose qui dépasse les catégories humaines - ni homme, ni femme, ni Noir, ni Blanc… Pour ce qui vous concerne, utiliser Michel Jackson était-il le résultat d’une réflexion préalable ou d’une institution ?"

et Jeff Koons de répondre : "J’étais très impressionné par Michael Jackson au milieu des années 1980… Il y avait chez lui une certaine radicalité qui le poussait à ne pas laisser le temps au temps, à ne pas suivre le cours normal des choses : une volonté de transformation, de transcendance…"

«respiration» : Michel Houellebecq demande alors : "J’aimerais savoir ce qui vous intéressait le plus chez lui ? Les clips vidéo, sa façon de danser? Ses photos ? D’où votre intérêt vient-il ?"

"Sa façon de danser m’impressionnait, c’était un moment très fort du direct à la télévision, précise Jeff Koons. J’étais impressionné par sa respiration… Dans mon travail, la respiration est une référence constante. Mais, pour en revenir à la sculpture, une de mes références sont les pyramides de Gizeh. Quand on regarde cette sculpture, on peut y voir trois pyramides ; une pyramide centrale, puis la jambe de Michael Jackson - même la rayure de son pantalon prend la forme pyramidale - et son bras qui crée une autre pyramide. Ça rappelle aussi Toutankhamon ou Nefertiti, c’est une forme très égyptienne."

 

Commentaires

Je dois dire que c'est la note la plus intéressante que je lis sur lui depuis sa mort .
Vraiment.
Sensible.

Écrit par : helenablue | 28 juin 2009

Je suis bien d'accord avec Helena, merci pour cette note :)

Écrit par : Sabbio | 03 juillet 2009

Les commentaires sont fermés.