16 novembre 2009
mots
j'ai déjà entendu cette phrase : "la douleur me vrille le ventre" lorsqu'on parle du poids de l'absent, du manque, de la peine.
image concrète d'une souffrance impalpable que l'on devine plus émotionnelle que physique.
je découvre aujourd'hui combien cette phrase est vraie.
il y a en moi ce cratère qui se creuse, juste là au creux de mon ventre, qui me donne la sensation que l'ensemble de mes boyaux est en poignante révolution. au point que je n'ai qu'une envie : me plier en deux pour soulager cette douleur.
"la douleur me vrille le ventre" parce que tu n'es plus là, parce que tout allait être, parce que je te vois la nuit, le jour, je t'entends, je te sens et que lorsque mon esprit veut bien redevenir lucide, je sais, je sais, je sais que ce ne sont que des chimères.
quel processus biologique, physiologique transforme-t-il une souffrance d'amour en un tournicoton ventral ?
tu questionnais : pourquoi écrit-on ?
je sens que mes réponses vont s'enrichir prochainement. parce que mes mots restent la seule passerelle pour venir vers toi...
09:51 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'étais depuis dix jours au pays des rêves et des mots, dans un conte, sans télé, radio, journaux ni internet... Et le réel m'accueille par un cauchemar.
Comme toi et Jean Luc Luciani, Pierre avait gentiment accepté de me parrainer pour entrer à la Charte.
J'ai de la peine.
Je t'embrasse.
Écrit par : Mi | 19 novembre 2009
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