04 janvier 2010
Camus
il y a cinquante ans, mourrait Albert Camus, d'un accident de la route (en voiture de sport, lui, mais quand même...) en venant de Lourmarin (c'est chez moi, ça...) mettant fin à une vie d'auteur et d'homme encore à enrichir...
il avait 46 ans.
il était né un 7 novembre, quand d'autres sont morts un 8.
novembre.
son père s'appelait Lucien. presque Luc...
il a écrit L'étranger.
L'autre... L'étranger...
mais que sait-on réellement de lui ?
avait-il un amour caché ? des projets de vie ? des envies de partir loin, de tout recommencer ?
écrivait-il des courriers enflammés à une belle croisée à un détour de vie ?
j'ai trouvé ceci à son sujet :
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.
étrange comme cela me parle.
je sais ça peut sembler "obsessionnel" à la longue...
mais je me dis qu'un jour peut-être des écoles, médiathèques, collèges porteront le nom d'un autre auteur, mort trop tôt et qui a tant donné de lui...
12:48 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Sur que son nom ornera le fronton d'un école ou d'un collège !
C'est compréhensible que ce soit obsessionnel !
Écrit par : cheyenne / Laura Millaud | 04 janvier 2010
je viens de voir la petite vidéo de "l'hommage"...
émouvant et très impressionnant ; ils ne doivent pas être nombreux, les écrivains à laisser un vide aussi palpable
Écrit par : beatrice | 04 janvier 2010
Je comprends que tu ressentes douloureusement ces similitudes.
Ce qui me frappe moi à l'évocation de sa mort c'est l'incroyable maturité du personnage. Son discours lors de la remise du prix nobel deux ans avant sa mort, alors qu'il n'avait que 44 ans est très significatif. Moi qui en ait maintenant déjà 50, je suis très frappé par çà. Je suis déjà allé sur sa tombe à Lourmarin. Je crois que çà a un peu changé depuis mais à l'époque il n'y avait pas une fleur. Juste un pied de lavandin. Mais puisque tel est le choix de sa famille, je crois qu'il est mieux là que au Panthéon. Il sera bien à temps d'y aller un jour, quand celui qui le lui proposera sera mieux en accord avec sa philosophie et à ses idées.
Écrit par : Gérard | 05 janvier 2010
Il y a aussi les autres morts du début de l'année. Fausto Coppi, le campionissimo cycliste italien, mort du typhus en Afrique, le 2 Janvier 1960, soit deux jours seulement avant Malraux. Coureur mythique avant même sa disparition brutale Et ce 1er Janvier 2010, à Montréal, la chanteuse LHASA , morte d'un cancer à 37 ans et qui avait un talent fou. Elle chantait en espagnol beaucoup, en anglais pas mal et en français aussi et va nous manquer.
Écrit par : Gérard | 05 janvier 2010
Tous ces croisements de destin sont en effet troublants! Non ce n'est pas obsessionnel je crois, il continue de t'habiter c'est tout...
Écrit par : Sabbio | 07 janvier 2010
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