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18 janvier 2010

carabine (4)

Il avait toujours été là pour elle et ce n’était pas un salop, il n’avait pas le droit de l’abandonner.

Mais il n’avait rien vu venir avec Mado et tous le smoments passés avec elle étaient un vrai bonheur. Comme une drogue dont il ne pouvait se passer. Il était trop vieux pour lui ronronner des tirades du style : tu sais celle que j’ai toujours cherchée toujours attendue celle qu’il me faut celle faite pour moi. Mais il devait bien avouer qu’un jour sans nouvelles de Mado le rendait triste malheureux. Mal.

Mado y avait cru. Elle n’avait plus goûté aux jeux de la séduction et de l’amour depuis si longtemps. Même si elle avait toujours eu la sensation d’être amoureuse de Gérard, qu’il était son homme son mari celui qui lui avait donné un fils, Mado devait bien le dire : il ne s’agissait plus de vibrations entre eux depuis belle lurette.

Alors que là…

André la retrouvait dans sa belle maison tous les mardis soirs après le club de poker les jeudis soirs. A croire qu’il avait un stock suffisant d’excuses pour se faufiler hors du foyer conjugual.

Le mardi Mado était toute fébrile. Elle se concentrait moins sur les cartes quand elle sentait le regard d’André qui la fixait certaines fois et elle pensait à la soirée qui allait suivre. Malgré qu’ils ne soient plus de la première jeunesse, André était un amant délicieux et elle avait pris goût à leurs ébats débridés. De plus en plus débridés.

Commentaires

C'est chouette hein, les prémices, le trouble sous le regard, les jeux de la séduction ah ah...l'imagination...je la vois, Mado, je la devine, sous ses airs sages...
Oups!! Ebats débridés???...elle a raison, Mado, autant en profiter!
ps: Si jolie la valise...Marcocco..je rêve...

Écrit par : Babelle | 19 janvier 2010

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