19 janvier 2010
carabine (5)
Les mois avaient passé et Mado ne demandait rien d’autre que ces deux soirées d’amour avec André chaque semaine. Après tout, que pouvait-elle attendre d’autre ? C’était déjà un miracle qu’un homme la désire encore à son âge. Et quel homme ! André était vraiment charmant. Que pouvait-elle attendre ?
Les mois avaient passé et Mado s’était mise à espérer un week-end, un petit séjour, des balades à deux, des…vacances. Voilà oui, des vacances.
Elle avait suggéré l’idée un soir où elle se sentait particulièrement bien. André avait haussé les épaules en répondant : Est-ce que nous pourrions être plus heureux qu’en ce moment ?
Elle n’avait pas insisté. Enfin, pas de suite. Lorsqu’elle avait proposé une nouvelle fois, et encore une fois après, de partir quelques jours à deux, André avait senti que Mado y tenait. Que cette femme ne pouvait plu se contenter de leurs rendez-vous volés.
Il avait alors parlé de ses problèmes d’argent. Les soins médicaux de son épouse étaient fort onéreux et il se plaignait de ne pas toujours réussir à joindre les deux bouts. Le club de poker, aussi « amateur » soit-il, lui permettait de gagner quelques petits sous quand la chance était de son côté…
Mado n’avait plus hésité. Et l’avait persuadé d’une journée à la mer, elle se chargeait de tous les frais, André n’avait qu’à accepter, il ne regretterait pas.
08:38 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
mum ça sent le coup foireux cette histoire, ça sent le bol d'eau salée, méfie-toi Mado, méfie-toi...
Calouan et Mado sont de retour, chic chic...
Écrit par : Babelle | 19 janvier 2010
Ah oui, moi non plus je ne le sens pas cet André, avec ses fausses excuses...
Écrit par : Sabbio | 20 janvier 2010
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