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03 février 2010

Paul, la blonde et son auto (3)

Elisabeth se tourne au même moment vers le parc autos situé à l’extérieur de l’atelier afin de montrer qu’elle n’est pas dupe.  Certaines voitures portent l’enseigne du garage, elles doivent servir à dépanner les clients. Véhicules de courtoisie, appelle-t-on ça... eh bien, là, il faut avouer que pour la courtoisie, elle peut repasser...

- Ah non, là, vous tombez mal ma petite dame, je n’ai rien de disponible pour le moment…

« Ma petite dame, ma petite dame… je vais lui en coller moi de ma petite dame… »

Elisabeth bouillonne, ce type commence à lui écahuffer considérablement l’esprit mais elle se sent coincée. Prise en otage par un sale macho aux mains noires et à l’allure bedonnante. Elle le sentait bien dès qu’elle était montée dans l’auto que la journée n’irait pas comme sur des roulettes. Roues, roulettes, l’évidence était là.

Elle qui aime interpréter le moindre incident qu’elle vit essaie de comprendre. Un problème d’injection dans le moteur, ça peut signifier quoi au juste ? Qu’elle n’a plus, en ce moment, le ressort suffisamment pour entreprendre des choses ?

Comme cette nouvelle histoire qui l’amène à dormir quelques nuits sur Manosque ?

Est-ce qu’elle doit freiner ?

Bien, Elisabeth, la concordance des mots est pas mal. Sauf que ce ne sont pas les freins qui sont touchés… Alors quoi ?

Le moteur ?

Quoi le moteur ?

Je vais trop vite ? Je m’emballe ? Si je continue sur cette dynamique, je vais finir par caler ?

D’accord, je vais ralentir. Passer à la vitesse inférieure…

Bon, là, en attendant, je fais comment ?

 

Comme un dernier sursaut, elle saisit son téléphone portable et fait défiler la liste de ses contacts. Le garagiste hausse les épaules et pour bien signifier qu’effectivement il a mieux à faire, il s’éloigne, laissant Elisabeth avec ses inquiétudes.

- Eh ! Mais vous n’avez même pas jeté un œil sous le capot…

L’homme a les mains effoncées dans les poches de sa combinaison bleue, enfin noire, et se permet juste une rotation légère de la tête en sa direction. La conversation est close.

Commentaires

c'est encore tout à fait ça, une fois de plus, trop douée calouan...

Écrit par : Babelle | 04 février 2010

Bon pour les "quelques nuits passées à Manosque", je n'y suis pour rien, même si c'est la ville où j'ai le plaisir d'habiter....
Et sinon à propos de garagiste çà me fait penser à la fois où Laurent Ruquier(oui j'ai des lettres moi!....) recevait feu René Monory, alors président du sénat et lui dit: "Avant de faire de la politique, vous étiez garagiste. Quand avez vous l'intention de devenir honnête?"

Écrit par : Gérard | 04 février 2010

toutes les semaines, on va alors le droit au départ de m'ame Babelle sur la toile.. tu as encore disparu des tablettes Internet, ma jolie...

Écrit par : calouan | 04 février 2010

ah bon...cette fois c'est pas moi...je file voir misère...

Écrit par : Babelle | 04 février 2010

mais non mais non, je suis toujours là, gente Dame...
Je ne pars plus, je m'installe...
Dans mes beaux atours, dans mon château...
Il me vient des envies de royauté...
Hum...encore quelques princes à marier, pour mes ingénues?
voyons voir de ton côté, pas loin de l'Italie...
Je me verrais bien douairière...
reine mère...

Écrit par : Babelle | 04 février 2010

Quel homme désagréable! Vite la suite ^^

Écrit par : Sabbio | 04 février 2010

Les commentaires sont fermés.