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01 mai 2010

roman policier (6)

chapitre 4

 

En ce jeudi matin, les cinq amis, Yanis, Bilel, Carole, Tâo et Louise rentrèrent dans la cour de l’école.

-       Hé ! Salut les copains ! J’ai des choses à vous dire ! lança Yanis

-       Ca tombe bien, moi aussi, annonça Tâo

Tout à coup, la sonnerie retentit, ils se rangèrent et Carole dit :

-       Vous nous parlerez de tout ça à la récré.

Une heure et demi plus tard, ils se revirent et recommencèrent à discuter, Yanis dit :

-       Ma sœur a eu un rendez-vous avec son admirateur mystérieux, un certain Olivier. Je les ai suivi, j’étais à deux doigts de voir son visage mais ils m’ont échappé en rentrant au théâtre. Ma sœur le connaît. J’ai eu des flashes toute la nuit car il portait des chaussures un peu boueuses.

Bilel intervint :

-       Et alors, qu’est-ce que ça prouve ?

-       A ton avis, est-ce qu’il lui plaît ? interrogea Carole

-       Oui, je crois, répondit Yanis, et au fait Tâo, qu’est-ce que tu voulais nous dire ?

-       Presque tous les indices sont couverts de boue, donc le voleur travaille dans un endroit boueux.

-       On patauge dans la boue, s’exclama Louise

-       Il est peut-être maçon, agriculteur ou jardinier… supposa Bilel

-       Ou alors il habite près d’un chantier, dit Louise

-       A la fin des cours, on devrait interroger Nina, expliqua Tâo

-       Ca tombe bien puisqu’elle vient nous chercher à midi à cause de la grève de cantine.

La cloche retentit, ils rentrèrent en classe et firent des divisions-fractions. Yanis n’arrivant pas à faire ses divisions, il sourit à Tâo. Celui-ci comprit tout de suite que Yanis avait des difficultés. Il l’aida, comme d’habitude. A 11h30, Nina vint les chercher. Ils allèrent à la sandwicherie près du Museum. Bilel et Carole commandèrent un panini plein de viande et de frites. Yanis et Tâo prirent un sandwich jambon et salade. Quant à Louise et Nina, plus raisonnables, dégustèrent un hot-dog sans sauce.

-       Alors Nina, il t’a plu  ce rendez-vous avec Olivier, demanda Carole

-       Yanis, je t’avais dit de ne pas en parler aux autres, c’est personnel, grommela Nina

-       J’étais obligé à cause de la boue sur les chaussures. J’en ai fait des cauchemars et j’ai eu des frissons , répondit Yanis

-       Mais, qu’est-ce que tu racontes, Olivier est très gentil et en plus, qu’est-ce que c’est que cette histoire de boue ? rajouta Nina

-       Ca se rapporte aux traces boueuses trouvées au Museum près de la vitrine, expliqua Tâo

-       Mais, c’est n’importe quoi, Olivier travaille au Museum, renchérit Nina

Louise intervint :

-       Mais qu’est-ce qu’il fait au Museum, on ne l’a jamais croisé.

-       Normal, c’est un archéologue il est souvent sur des chantiers de fouille, lança Nina

-       Quoi ? Un archéologue ? J’adore ce métier, quand je serai grand je serais le plus connu des archéologues du monde ! annonça Tâo

-       On pourrait le rencontrer, s’il te plaît Nina, supplia Yanis

-       Non, je n’en ai pas envie et de toutes façons il ne travaille pas aujourd’hui, dit Nina

-       Dommage, on aurait pu lui poser des questions sur l’œuf disparu, c’est un expert en ola matière, renchérit Bilel.

Pendant ce temps, une ombre à capuche noire se faufila dans le Museum. Cette ombre mystérieuse trouva un trombone dans sa poche et s’en servit pour ouvrir une porte fermée à double tour. Il s’introduit dans la pièce et commença à fouiller.

Au même moment, les cinq copains et Nina arrivèrent au Museum. Tout d’un coup Louise s’écria :

-       Ma serviette s’est envolée !

-       Je te donne mes clés, va dans mon bureau, ouvre le tiroir jaune et prends un mouchoir en papier, expliqua Nina

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