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17 mai 2010

roman policier (7)

Chapitre 5

 

Les cinq copains s’installèrent sur un banc situé à l’écart sous le préau. Ils parlèrent de nouveau d’Olivier… Tâo dit :

-       Je suis certain que les bottes d’olivier sont celles qui ont laissé les traces près de la vitrine…

-       C’est vrai, on déborde d’indices, ils nous conduisent tous à Olivier ! s’exclama Carole

-       Il faut élaborer un plan pour piéger Olivier, lui faire avouer sa culpabilité, dit Yanis

-       Il faudrait que Nina propose un nouveau rendez-vous à Olivier, dit Louise

La cloche sonna, ils rentrèrent en classe. L’après-midi fut longue et difficile. Les enfants firent du basket-ball, écrivirent une poésie mais surtout réfléchirent au piège qu’ils allaient tendre à Olivier. A 16h30, Nina les attendait devant l’école.

-       Nina, nous nous excusons de t’avoir énervée tout à l’heure, Olivier semble très gentil, nous avions tort depuis le début sur son compte, et si tu lui proposais un nouveau rendez-vous ce soir ? dit Yanis

-       J’accepte vos excuses, je serais ravie de revoir Olivier, je l’appelle tout de suite ! s’exclama Nina

Nina prit son téléphone, composa le numéro d’Olivier et lui proposa un rendez-vous. Celui-ci accepta  volontiers. Nina raccrocha.

-       C’est bon, Olivier vient me chercher vers 19h. on ira au cinéma, expliqua Nina. Je vous dépose tous à la maison, il y a du Nutella et du jus de fruits. Ne faites pas de bêtises, à tout à l’heure !

Les copains montèrent, dévorèrent leur goûter, firent leurs devoirs puis perfectionnèrent leur plan.

A 19h, Olivier arriva au Museum pour venir chercher Nina. Nina, toute impatiente, rougit de plaisir en voyant Olivier. Ils commencèrent à discuter, heureux de se retrouver seuls, quand tout à coup les cinq enfants surgirent du haut des escaliers. Ils dévalèrent les marches et encerclèrent Olivier. Ce dernier pâlit puis grommela :

-       Que faites-vous là ? Je pensais être seul avec ma belle !

-       Je vous croyais à la maison entrain de faire vos devoirs ! hurla Nina

Tout de suite, Bilel s’introduit dans la conversation et mit son grain de sel :

-       Comment va votre chien, Olivier ?

-       Mais de quel chien parlez-vous ? Dites que j’ai une chèvre tant que vous y êtes ! répondit Olivier

Le silence s’imposa dans toute la pièce. Nina lança des regards accusateurs. Yanis prit la parole :

-       Olivier, nous avons beaucoup réfléchi, tous les indices nous mènent à vous, nous vous soupçonnons d’être le voleur de l’œuf !

-       On a trouvé des traces de boue, vos bottes en sont recouvertes, on a trouvé la carte de visite de Nina déchirée, je suis sûr que l’autre moitié est dans votre poche, Carole a vu votre pansement, vous vous êtes coupé en passant la main à travers la vitre cassée et enfin Louise a reconnu votre sweat à capuche noire. Le trombone déplié prouve que vous avez crocheté la serrure du bureau de Nina sûrement pour voler les indices, n’est-ce pas Monsieur l’Archéologue ? expliqua Tâo, tout essoufflé…

Olivier, inquiet, commença à transpirer. De grosses gouttes perlaient sur son front quand Nina se mit à le défendre.

-       Vous êtes tombés sur la tête, vos indices ne vous mènent à rien, Olivier n’a pas pu faire une chose pareille ! s’indigna Nina

Olivier, complètement fatigué, stressé, les jambes flageolantes, baissa les yeux et souffla un grand coup. Il murmura :

-       Oui, c’est vrai, ils ont raison, j’ai volé l’œuf…

Nina resta bouche bée, les yeux fixés sur Olivier. Une larme coula sur sa joue. Quant aux copains, contents d’avoir trouvé le voleur, ils se tapèrent dans les mains.

Tout en pleurant, Nina dit à Olivier :

-       Pourquoi as-tu volé l’œuf ?

-       C’était pour t’impressionner, je voulais faire des études scientifiques sur l’œuf et devenir un grand chercheur. Tout ça, c’est fini, je propose ma démission, dit Olivier démoralisé

Nina hésita entre colère et incrédulité…

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