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24 avril 2011

Cadenet

Dans la masse des salons du livre proposés au printemps et face à la notion de « petite édition » largement galvaudée, ce salon a la particularité de ne pas accueillir tous les petits éditeurs.

Petite édition, comme grande édition, englobe souvent des structures qui, au-delà de l'appellation, desservent le lectorat, les littératures et offrent une image médiocre du métier d'éditeur et des politiques menées par ce dernier.

Pour se faire, chaque éditeur présent est sélectionné par la Boucherie littéraire, soit sur son catalogue soit sur sa politique éditoriale - quand ce n'est pas les deux. Le risque de choix arbitraires est totalement assumé et n'engage que la Boucherie littéraire.

Le salon privilégie la présence des éditeurs sur les stands. Les libraires présents sont choisis soit par les éditeurs ne pouvant pas être présents, soit parce que la politique de leur librairie correspond à celle développée par le salon.

Chaque année sont invités deux éditeurs officiant dans des champs différents de l'édition.

Deux éditeurs étaient à l'honneur : Absalon & The Hoochie Coochie.

Une quarantaine d'éditeurs, de libraires et d'auteurs étaient là "en chair et en os".

Les beaux jours

22 avril 2011

adieu Anna Chanel

à lire sur Bsc News magazine :
Par Julie Cadilhac-Bscnews.fr / Au printemps, saison où la nature fertile renaît et exécute une parade de couleurs  optimistes, voir s'éteindre de beaux projets d'édition assombrit considérablement notre enthousiasme culturel. La maison Anna Chanel, qui produisait des albums jeunesse superbes autant par leur ambition à confronter les enfants à des univers graphiques diversifiés qu'à choisir des problématiques permettant un dialogue  entre les adultes et les petits, vient d'annoncer l'arrêt définitif de son activité. Nous regretterons amèrement de ne plus avoir le plaisir de chroniquer les projets pétillants et intelligents auxquels Nathalie et Philippe Collon permettaient de faire éclore avec de nombreux auteurs et illustrateurs de grand talent. Dire adieu à une équipe artistique, c'est , d'un dernier élan du clavier, saluer les personnages dont ils étaient les démiurges:Fumus, le dragon travailleur, Tessie la couturière aventurière, Lilie couleurs, Emma danseuse d'étoiles et tant d'autres espiègles compagnons...
Dans un contexte économique de crise, ce n'est un secret pour personne que la culture est la première cible  à laquelle on Tessieapplique des restrictions budgétaires draconiennes. Sous prétexte que le la culture ne soigne pas,  ne nourrit pas,  ne construit pas et SURTOUT qu'elle est l'apanage d'êtres inutiles et lunaires qui n'apportent que peu à notre société de consommation, elle n'est jamais considérée comme une priorité. Portés pourtant par des  activistes courageux qui croient justement que la culture soigne, nourrit et construit l'avenir, elle reste un des derniers bastions qui résistent à la métamorphose de l'idéal humain en un hybride arriviste et insipide  mi-porte-feuille, mi-gadget électronique.
La diversité et la liberté  deviennent des bastions culturels de plus en plus désertés tellement il est périlleux d'avoir l'audace de se lancer en 2011 dans un projet culturel indépendant . Faire émerger un projet culturel aujourd'hui, c'est davantage se vendre que créer.  On comprend que l'écoeurement  ait saisi beaucoup d'idéalistes qui s'y sont risqués et qui doivent renoncer, faute d'aides dans ce monde en crise, à leurs envies de partager avec le public leur passion.
Si la prolifération annuelle d'ouvrages  peut justifier  en partie les difficultés à survivre dans la jungle du monde de l'édition,  il faut peut-être s'interroger  aussi sur la démarche du lecteur contemporain.... Y-a-t-il une curiosité manifeste à découvrir de nouveaux univers ou une certaine passivité envahit les rangs qui fait le gain des grands groupes? Quel avenir pour le livre s'il n'y a plus d'avenir économique que pour des ouvrages mercantiles?
La neige en étéNon, assurément, il n'y a rien de blâmable à lire des best-sellers et à aimer le travail d'artistes reconnus et qui publient dans une grande maison mais céder systématiquement à la facilité des têtes de gondoles en librairie, c'est contribuer à appauvrir notre patrimoine culturel. Nous sommes ce que nous lisons. Si nous lisons tous les mêmes livres, nous nous formatons consciemment et devenons des moutons culturels. Les Editions Anna Chanel étaient de ceux qui contribuaient à prôner toute  la richesse de la diversité.
 
 


21 avril 2011

la vieille dame et le chauffard

j'ai entendu sur ma radio préférée (pas la peine de lui faire de la pub, elle cartonne d'après les résultats dernièrement annoncés..) cette jolie anecdote, et j'adore !

 

une vieille dame, marchant lentement et courbée sur le poids des âges, décide d'aller faire trois courses au magasin du coin. son petit panier bien calé sur l'épaule elle se met en route et descend l'avenue.

jusqu'au passage piétons qu'elle doit traverser pour arriver jusqu'à son petit commerce. elle regarde à droite à gauche, prudente la petite dame âgée, et ne voit rien. donc s'engage...

c'est alors que surgit à une allure dépassant bien plus les 50 km/h préconisés dans une agglomération, une grosse berline luxueuse aux vitres teintées. les vitres teintées on s'en fout, en fait, sauf que ça dénote déjà le type d'individus... non non aucun préjugé, je ne me permettrais pas...

voyant la vieille dame lente et courbée avancer sur le passage piétons, le conducteur freine ostensiblement, stoppe de justesse et baisse sa vitre, certainement avec une bonne dose d'adrénaline dans les veines et le palpitant... qui devait vraiment palpiter justement. j'ai entendu dire un jour : "la meilleure défense c'est l'attaque", il devait connaître ce dicton aussi, et sans aucune gêne, le conducteur abaisse sa vitre et apostrophe notre courageuse citadine :

- alors mamie, on voulait se faire écraser ?

mais notre mamie, justement, n'était pas née de la dernière pluie (ça ne veut rien dire mais j'aime ces expressions usuelles qui ne veulent rien dire..) s'arrête, le regarde fixement et lui répond à haute et intelligible voix (faudrait pas croire que parce qu'on est vieux, qu'on ne sait pas crier, que nenni !) :

- rien que ta bagnole est une insulte à la démocratie. j'ai honte pour toi, espèce de sale type !!

ben voilà, fut un temps on disait : "il n'y a plus de jeunesse" en suggérant un irrespect caractérisé, moi je dirais "youpi ! y'a encore une vieillesse !"

19 avril 2011

photos délice

de retour du salon de St-Hippolye, je vous glisse ici quelques photos souvenirs...

hum...

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15 avril 2011

maman...

un an déjà...



Pierpoljak - Maman

saint-hippolyte

samedi et dimanche, je serai là :

13 avril 2011

Graines de lire

ce soir et demain je serai là :

 

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et j'en suis ravie !

10 avril 2011

Magélys

et comme c'est la période des jolis messages, en voilà un envoyé par Eric, Frot, président de l'association Magie à l'Hôpital, avec laquelle j'avais participé au projet "Magélys, poupée magicienne", un livre magnifiquement illustré par Mayalen Goust...

Magélys, la poupée magicienne

 

"Bonjour, 

Avec un grand retard je viens vous exprimer mon sentiment sur votre livre. (acheté en octobre 2010)
Mon fils de 5 ans et demie a été très attentif à la lecture de cette histoire, nous avons trouvé tous les 2 que les illustrations sont d’une grande douceur et raffinée. 
Ce livre est un livre tout à fait merveilleux, onirique, bourré d’optimisme et très touchant. Il nous a beaucoup plu.
Merci 
Jeanine"

des mains et des plumes

voilà la jolie surprise adressée par l'équipe des Mains et des Plumes pour mon 2e prix au concours Oulipo...

une bien chouette surprise !!

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marionnettes

dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations de Nancy Delvaux)... hum....

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08 avril 2011

les filles-song

un cadeau... encore... mais d'un(e) inconnu(e)...

sur un de mes textes de "filles", trouvé ici même je crois...


podcast

alors merci... merci...

06 avril 2011

cadeau

Gynux m'a offert ceci today et je l'en remercie... adorable Gynux...

ça me ressemble, non ???

 

Calouan Auteur

05 avril 2011

lire ensemble

Pour inaugurer la quinzaine culturelle Lire Ensemble, plus de 400 spectateurs ont assisté vendredi dernier à Nuit Bleue "Oui et...", du théâtre d'improvisation composé et mis en scène par la Compagnie "Des sourires et des hommes".

Le spectacle a débuté par une démonstration d'Héloïse Biseau, qui a exécuté un numéro étonnant avec une boite en bois, mêlant équilibrisme, contorsionnisme et humour. Le choix de cette prestation, orientée sur l’image plutôt que sur les mots, était de montrer que les médiathèques et les bibliothèques sont des lieux où l’image occupe également une place importante à travers la musique, les films, les livres d’art… 
La soirée s'est poursuivie avec les artistes de la Compagnie Des sourires et des hommes, Albin Warette, Aurélien Zolli, Fabien Coulombier et David Ramuscello, qui ont construit à partir de mots, d'idées ou d'expressions proposés par les spectateurs des histoires plus délirantes les unes que les autres : Gaston dans une tour au XVIIIe siècle en train d'arroser ses fleurs ou encore Georges dans la jungle en train de faire son jogging... Les spectateurs proposent et les artistes composent, une alchimie s'opère alliant talent et fous rires.

Le ton de Lire Ensemble est donné : festif, vivant et étonnant !

Cette soirée marque le lancement de Lire Ensemble qui va se poursuivre pendant deux semaines par des spectacles, des ateliers, des expositions, des animations pour petits et grands dans les 17 communes du territoire d'Agglopole Provence.
(article trouvé dans Maritima info)

04 avril 2011

lipogramme

je vous mets en dessous mon texte lauréat du concours "Des plumes et des mains" :

Evelyne vient tous les jours rue des Oliviers. Elle ne peut dire pourquoi elle vient c’est tout. Tous les jours.

Elle pose son ventre contre le gros chêne, glisse ses doigts sur le tronc noueux, colle son visage sur l’écorce, respire l’odeur forte du Quercus et ferme les yeux. C’est drôle, tiens, un chêne qui se trouve rue des Oliviers !

Le moment reste en suspens. Plus rien ne bouge, ne file, ne vit.

D’un coup, elle n’est plus Evelyne, plus cette femme docile et joyeuse que les gens estiment, respectent mais ignorent donc.

Elle devient être du silence, elle s’oublie, se retire de ce monde, le vide l’enveloppe et elle se fond en l’écorce. Son épiderme devient rugueux, sec, son corps s’enfonce contre le chêne, elle ne sent plus les frémissements de son cœur, tout en elle se durcit.

Elle ne respire plus, elle siffle. Comme un vent régulier.

Lentement, une sève onctueuse coule en elle, ses veines se muent en phloème, ses os deviennent fibres ligneuses, ses membres sont tiges.

Elle ne veut plus réfléchir, ce rêve inouï l’emporte merveilleusement.

Comme tous les jours, Evelyne entend une même mélodieuse musique qui berce son esprit et endort ses peurs. Le chêne lui confie ses secrets et guide ses questions. Elle se remplit d’une force conductrice qui génère l’énergie essentielle pour son bien-être quotidien.

D’où vient cette communion entre cette femme et ce chêne ? Depuis deux mois, cette fusion est devenue un rituel et rien ne peut empêcher Evelyne de venir ici.

Ce jeudi, Evelyne est plume légère lorsqu’elle tourne le coin de rue. Elle le voit. Son être frissonne. Le chêne pédonculé est fièrement posté, robuste et protecteur. Une pulsion irréelle pousse Evelyne qui est brusquement collée contre le Quercus, presque fondue en lui, vite si vite. Une délicieuse impression de flottement l’étreint. Enveloppée d’une douce subérine, Evelyne s’enivre de cette impétueuse union.

Evelyne retient son souffle, ne dit mot et se soumet. Nouvelle emprise.

Nouvel envol.

Le soir descend sur ces deux corps mêlés, rien ne dissocie une femme d’un chêne, même écorce même vie.

Chut ! Nuit noire.

Oubli.

Envol.

Secret.

De bonne heure vendredi, un homme seul chemine rue des Oliviers. Il est encore endormi. Il rêve de son lit douillet et regrette tout le boulot qu’il doit rédiger, régler, finir.

Il gonfle le torse, ferme les yeux et soupire.  Il s’ennuie près de ces gens qu’il côtoie tous les jours, il se sent usé. Il rouvre les yeux, se promet de tout envoyer loin, de recommencer bientôt… Il veut y croire. Il y croit. Ses pieds le portent. Inconsciemment.

Puis il stoppe net, se penche sur l’objet lumineux posé près du chêne, un objet perdu sûrement, et le prend. C’est une fine gourmette en or. Il déchiffre un prénom : Evelyne. Evelyne… C’est mignon… Un émoi exquis l’envahit. Il ne comprend plus ne contrôle plus mais il pose son ventre contre le gros chêne, glisse ses doigts sur l’écorce noueuse…

Il entend une mélodie délicieuse… Il plonge. Il ne respire plus. Il siffle. Il croit s’envoler dans le ciel.

Combien de temps dure ce moment ? Une éternité ? Une seconde ? Une vie ? Lorsqu’il revient sur Terre, l’homme se sent différent. Il revit. Libre.

Il se sent fort, indestructible, sûr de lui. Heureux. Enfin !

 

Depuis un mois, Hervé vient tous les jours rue des Oliviers. Il ne peut dire pourquoi il vient c’est tout. Tous les jours…

 

 

 

 

bonnes "nouvelles"

alors alors... j'ai participé au concours de nouvelles Skypods et mon texte a été classé 29e/502 participations..

pas de quoi gagner un prix mais de quoi être éditée dans un recueil de nouvelles qui paraîtra chez Edilivre...

à suivre donc.

et ensuite j'ai participé aux concours "Des plumes et des mains" sur Facebook (un clin d'oeil à Etienne !!!) et j'ai gagné le second prix avec mon lipogramme sans A...

ben oui, je suis contente !!!

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http://www.facebook.com/desmainsetdesplumes