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22 mai 2011

"tu verras"

elle a pleuré en lisant les lignes qui s'enchainent l'histoire qui se déroule. elle a pleuré en pensant à eux en pensant à tout ce qu'elle ne veut pas manquer avec eux et surtout ne jamais manquer d'eux. elle se rend compte qu'aimer c'est trembler. trembler de cette peur d'un malheur si vite arrivé elle en sait quelque chose.

"dis maman, si je meurs, tu feras quoi ?

- Je crois que je deviendrais folle. ou que je mourrais aussi..."

(souvenir d'une ancienne discussion)

mon Dieu, ne pas y penser, ne jamais y penser, ne jamais le vivre prématurément. là, ça suffit.

mais elle est sotte, c'est juste une histoire, une histoire qui se déroule à travers les lignes qui s'enchainent et qui la font pleurer.

elle a pleuré des similitudes d'enfants. et elle a eu envie d'écrire aussi. elle se sent en deuil. mais c'est juste une histoire. des lignes qu'elle lit.

elle a pleuré de ce vide qu'elle sent naître en elle à cause de cette histoire de ces lignes qui s'enchainent et qui ressemblent tant à un autre vide.

quand elle est arrivée, elle les a regardés. eux. eux si vivants si bruyants si bougeants si... vivants. l'histoire était finie, la vraie vie était là. ouf !!

 

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