11 juillet 2011
Vauvert - 5e jour
s'il n'y avait Marie-Florence, je me serais réveillée ce matin aux abords de la campagne de Petite Camargue, ou plutôt allongée au milieu de ceps de vigne, tant il y en a par ici.
non pas que la vie est dangereuse à Vauvert mais plutôt que mon sens de l'orientation est défaillant. et la balade pédestre d'hier aurait pu m'être fatale.
c'était sans compter sans l'instinctif sens de l'orientation de l'auteur aux boucles d'or.
et comme le weekend est terminé, il faut revenir au sérieux d'un début de semaine. je sais que la boulimie des débuts se calme. j'ai autant besoin de lire, de voir que d'écrire. et pourtant, des mots j'en ai encore tant à déverser...
je n'ai pas encore terminé, loin de là, tout ce que j'ai prévu en écriture que déjà je cherche ailleurs d'autres possibles. mes mauvaises habitudes reprennent le dessus. aïe aïe.
mais finalement, j'ai toujours cette petite appréhension au milieu du ventre, cette idée que je dois me dépêcher, que je ne peux prendre mon temps, cause repas à préparer, enfants à trimballer, rdv de toutes sortes.là, ce n'est que le long déroulement tranquille des heures à l'infini.
non, ce soir, on ira, Marie-Florence et moi aux Saintes-maries de la mer, assister à une course de taureaux. voilà, c'est reparti, un "stop" qui s'annonce pour me faire ralentir sur ma route prioritaire...
allez va, je vous raconterai demain, comment ils courent les taureaux. en attendant, au boulot !
11:03 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
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