30 novembre 2011
épiderme
elle sentait ses doigts passer délicatement sur l'arrondi de son épaule, descendre le long de son bras, vagabonder près de son sein.
tout son être tressaillait. et son âme défaillait.
il avait cette façon de la caresser qui la transportait ailleurs, bousculant sur son passage toutes ses certitudes, ses à priori, ses doutes.
elle fermait les yeux, n'arrivait pas à canalyser le tourbillon qui l'emportait, se laissait aller.
au fond d'elle pourtant cette peur, comme une lueur qui ne cessait de briller, se lovait, tenace.
ils se parlaient en silence. ils s'aimaient en harmonie.
18:29 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Beau texte. :)
Écrit par : laura Millaudl | 02 décembre 2011
merci !!
Écrit par : calouan | 02 décembre 2011
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